Pologne : Zelensky, le berger menteur (E-Press)

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« Personne ne veut la guerre avec la Russie. Ce qui s'est passé ressemble à une coïncidence. »

Au sommaire :

1- Briefing : La com’ pathétique de l’Élysée pour faire croire que Emmanuel Macron joue encore un rôle international

Après Charm-el-Cheikh, Bali, de la COP27 au G20, Emmanuel Macron repousse le moment où il devra rentrer dans l’atmosphère peu réjouissante du débat politique français.

Et il se paie de mots, faisant semblant d’être pour quelque chose dans l’atmosphère internationale générale, qui est à la diplomatie, afin de trouver une issue à la guerre en Ukraine.

La situation dans laquelle se trouve Anne Hidalgo, qui commence aujourd’hui à défendre l’augmentation de la taxe foncière à Paris, devrait pourtant rappeler au président français, qu’on a beau à parcourir la planète pour profiter de ce qui reste de prestige français, à la fin il faut rendre des comptes à domicile.

Anne Hidalgo expérimente un désagréable retour dans l’atmosphère avant Emmanuel Macron. Quel est le point commun entre Anne Hidalgo et Emmanuel Macron ? Maire de Paris et président ont une tendance irrépressible à se rêver « en haut de l’affiche » sur la scène internationale. La réalité est un peu moins chatoyante.

« Notre drame de Paris », comme la surnommait une excellente enquête parue en 2017, n’a jamais manqué une occasion de se faire célébrer Paris comme une « smart city » dans une de ces conférences internationales où les édiles des grandes métropoles se congratulent réciproquement.

La réalité du débat qui commence au Conseil de Paris est un peu moins aguichante. Madame Hidalgo va défendre, à partir d’aujourd’hui, son projet de budget 2023, qui comprend un projet d’augmentation de la taxe foncière de 52%.

L’opposition a l’idée saugrenue de boycotter le débat, pour protester.

Décidément les républicains ont du mal à trouver leur marque, à l’échelle de la Ville comme à l’échelle nationale, dans les débats parlementaires.

Pourtant le sujet est en or, si l’on ose dire, pour préparer les prochaines élections municipales: « Deux catégories de contribuables seront exonérées à 100% : les propriétaires à faible revenu, les personnes handicapées ou les plus de 75 ans, sous condition de ressources ; et ceux qui auront investi dans la rénovation thermique de leur appartement entre 2020 et 2026.

Pour les autres, le montant de la taxe foncière passera de 438 à 665 euros en moyenne pour un logement de 50 mètres carrés, de 576 à 874 euros pour un 75 mètre carré, selon la Ville, qui escompte ainsi des recettes supplémentaires de 586 millions d’euros l’an prochain.

Ce qui lui permettra de continuer à investir, à hauteur de 1,7 milliard d’euros en 2023, et de n’emprunter « que » 514 millions (contre 860 millions cette année).

Pendant ce temps, à Bali…

L’endettement est devenu depuis longtemps la façon de fonctionner des pouvoirs publics français. Tentant de faire oublier la même réalité à l’échelle nationale – et un débat politique particulièrement morose (le gouvernement en est encore à se demander quel ministre va devoir affronter la proposition de projet de loi de Aymeric Caron sur la suppression de la corrida – le président continue à se mouvoir dans les hautes sphères de la diplomatie internationale. La semaine dernière, c’était la COP27 à Charm el-Cheikh. Cette semaine, c’est le G20 à Bali.

On connaît la célèbre formule du Cardinal de Retz : « Quand vous n’êtes pas à l’origine des événements, feignez d’en être les organisateurs. »

Le président français se démène pour expliquer – à la presse nationale – que les grands pays se rallient à sa politique de dialogue avec la Russie.

En réalité, tout se fait sans lui et personne n’est dupe, sur la scène internationale quant au déclin de l’influence française.

Le début de négociations sur l’Ukraine ?

Hier, la nouvelle sensationnelle circulait, selon laquelle des négociations avaient commencé entre les États-Unis et la Russie, à Ankara, pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Vérification faite, il s’agit d’une rencontre entre les services de renseignement des deux pays pour régler discrètement la question de combattants américains qui auraient été faits prisonniers en Ukraine.

Il n’empêche que la question de la désescalade du conflit est dans toutes les têtes. D’abord parce que le gouvernement américain envoie des signaux contradictoires. Le président Joe Biden n’a pas exclu d’entamer des pourparlers avec Moscou. Même si leur contour est totalement flou et nul ne peut savoir comment Washington compte s’y prendre pour amener Volodymyr Zelensky à la table de négociation après l’avoir dissuadé durant des mois de négocier. Le principe de réalité s’impose pour les Occidentaux. D’abord le retrait de Kherson n’est ni la déroute russe ni la victoire ukrainienne que certains médias ont cru devoir présenter. Ensuite, le représentant de Moscou au G20, Sergueï Lavrov, a été accueilli avec de grandes marques d’égard, aussi bien lors d’une halte au Cambodge (où il a multiplié les rencontres en marge d’un sommet de l’ASEAN) que lors de son arrivée à Bali. Le rythme des rencontres du ministre russe est même si soutenu qu’il a dû, apparemment, être hospitalisé quelques heures pour un check-up.

Au moment où plusieurs pays frappent à la porte des BRICS, l’alliance occidentale va devoir, si l’on ose dire, changer son fusil d’épaule. Le G20 ne se finira pas par l’isolement de la Russie. Et la France comme l'Allemagne s’efforcent de desserrer un peu l’étau américain qui les emprisonne par des discussions avec la Chine ou avec l’Inde.

La com' pathétique de l’Élysée

Cela nous ramène à la communication un peu pathétique de l’Élysée. L’entourage du président a fait savoir que l’entretien du président français avec son homologue chinois avait duré 43 minutes très exactement. Elles-mêmes de faire savoir que Emmanuel Macron a bien l’intention d’appeler au téléphone Vladimir Poutine après le sommet. Pour lui faire comprendre qu’il ne faudrait pas « isoler plus la Russie ». Non seulement tout cela nous dit qu’aucune rencontre d’un membre de la délégation française n’est prévu avec Sergueï Lavrov. Mais surtout, le président français continue à vivre dans un univers virtuel où l’on se paie de mots.

En attendant de retrouver, dans quelques jours, la grisaille du débat politique français et la dure réalité des comptes de la France. 

Source: Le Courrier des Stratèges

2- Allemagne : l’inflation au plus haut depuis plus de 70 ans

Plombées par la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, les statistiques officielles allemandes montrent que le mois d’octobre est le deuxième d’affilée avec une inflation à deux chiffres, un record depuis les années 1950.

L’inflation accélère en Allemagne, atteignant 10,4% en octobre sur un an, relève le 11 novembre dans un communiqué l'Office fédéral de la statistique (Destatis). Un niveau record, qui lui-même succède à celui de septembre, actant une hausse des prix jamais observée depuis novembre 1951. «A 10,4%, le taux d'inflation a atteint un niveau record depuis la réunification allemande», souligne de son côté Georg Thiel, président de Destatis.

La hausse des prix, dans la première économie européenne, est alimentée par la flambée de l’énergie ainsi que des denrées alimentaires. Sur un an, les produits énergétiques ont ainsi augmenté à eux seuls de 43%, et ce, malgré des mesures d’allègement.

Octobre a vu en effet la mise en œuvre outre-Rhin d’une baisse de plus de dix points de la TVA sur le gaz naturel et le chauffage urbain. Mais, au cours de ces 12 derniers mois, les prix du gaz, du bois de chauffage, des granulés et des autres combustibles solides ont plus que doublé.

Montée inexorable des prix

« Les consommateurs ont dû payer nettement plus non seulement pour l'énergie domestique, mais aussi pour les carburants (+22,3%) », souligne l’organisme de statistiques. La situation est à peine meilleure du côté des denrées alimentaires, avec une hausse des prix de 20,3% sur un an, là aussi en accélération. Hors énergie et alimentation, l’inflation se cantonne à 5%, soit moins que la moitié du taux d’inflation global, souligne l’homologue allemand de l’Insee.

Pour tenter d'endiguer la hausse des prix de l’énergie − et le mécontentement des Allemands −, Berlin multiplie les mesures d'aide. Le 10 octobre, le gouvernement a indiqué qu’il rembourserait aux ménages et aux petites entreprises leurs factures de gaz et de chauffage du mois de décembre. Quelques jours plus tôt, le 29 septembre, Olaf Scholz avait annoncé une enveloppe de 200 milliards d’euros pour plafonner les prix de l'énergie pour les entreprises et les ménages.

Source : RT

3- Personne ne veut la guerre avec la Russie

« Personne ne veut la guerre avec la Russie, a déclaré l'analyste polonais Marek Swirczyński dans le journal Pravda. Ce qui s'est passé ressemble à une coïncidence. »

Cependant, « s'il s'avère que la chute des missiles sur le sol polonais s'est produite à la suite des actions des Ukrainiens, la Pologne dira que les victimes sont inévitables, mais la Russie est toujours à blâmer », estime l'expert.

« Pour le moment, ce qui s'est passé ressemble à un accident. Il n'y a rien dans la zone qui pourrait ressembler à une cible, bien que certains se souviennent qu'il y avait un radar de défense aérienne à 40 kilomètres du site de l'explosion. Mais j'ai du mal à imaginer qu'il était la cible », a-t-il écrit.

« Les Russes ne manquent pas 40 kilomètres. Le radar est en fait situé dans un endroit insignifiant. Il n'y a pas de route principale ni de passage frontalier avec l'Ukraine à proximité. Par conséquent, nous pouvons exclure la version selon laquelle les Russes visaient une cargaison d'armes occidentales à destination de Kyiv. Il ne semble pas non plus qu'il y ait eu d'entrepôt secret de matériel militaire à Przewodów. 

Personne ne veut la guerre avec la Russie. Même pendant la guerre froide, il y a eu plusieurs incidents entre l'Union soviétique et l'OTAN. Il est très peu probable que la situation actuelle conduise à un conflit entre l'alliance et la Russie », a déclaré l’analyste polonais.

Source : Avia-pro

4- Un drone russe neutralise un Grad MLRS ukrainien

Le Grad ukrainien, qui était prêt à tirer, a été détruit par un tir précis d'un drone russe.

Grâce à la rapidité de la frappe du drone russe, une frappe sur les positions russes a été évitée et l'armée ukrainienne perd un rare système de lance-roquettes.

Sur les images vidéo réalisées par le drone kamikaze de la famille Lancet, le système de lance-roquettes (MLRS) Grad des Forces armées ukrainiennes est identifiable - ce dernier est situé dans une zone dégagée, totalement non protégée et non camouflée.

Les drones fonctionnent comme des armes de haute précision. Le seul inconvénient majeur d'un tel drone est qu'il est de courte portée.

Cependant, les concepteurs russes pourraient augmenter la portée de vol des drones de la famille Lancet dans un proche avenir.

Source : Avia-pro

5- L’Iran n’a pas condamné à mort 15 000 manifestants

Les fausses informations des « agences de presse » financées par l’Arabie saoudite et les États-Unis ont trouvé une audience massive grâce aux médias et à des personnalités occidentales.

Ces derniers jours, les médias sociaux ont été inondés de rapports non corroborés alléguant que la République islamique d’Iran a condamné à mort 15 000 manifestants à la suite des manifestations de rue et des émeutes violentes déclenchées par la mort de Mahsa Amini. Ces allégations trompeuses découlent en grande partie d’un rapport publié le 6 novembre par le média Iran International, basé au Royaume-Uni et financé par l’Arabie Saoudite, concernant une lettre signée par une majorité de législateurs iraniens.

Dans cette lettre, 227 des 290 législateurs ont exhorté le pouvoir judiciaire à envisager des sanctions sévères à l’encontre des personnes impliquées dans les émeutes. « Nous, les représentants de cette nation, demandons à tous les responsables de l’État, y compris le pouvoir judiciaire, de traiter ceux qui ont mené la guerre [contre la République islamique] et attaqué la vie et les biens des gens comme [les terroristes d’ISIS], d’une manière qui servirait de bonne leçon dans le temps le plus court possible », ont-ils déclaré. En l’espace de quelques jours, des médias occidentaux comme Newsweek ont choisi de dénaturer cette histoire, la transformant carrément en fake news en affirmant que le parlement iranien « a voté à une écrasante majorité en faveur de la peine de mort pour les manifestants ».

De nombreuses personnalités occidentales – dont des célébrités comme Peter Frampton, Sophie Turner, Viola Davis et le Premier ministre canadien Justin Trudeau – ont jeté de l’huile sur le feu, en diffusant sans vergogne cette énième fausse nouvelle contre l’Iran. En réalité, aucun vote de ce type n’a eu lieu à Téhéran, car la signature d’une lettre ne constitue pas l’adoption d’une loi. En outre, le Parlement iranien ne prononce pas de condamnations, car le pouvoir judiciaire est défini comme une branche distincte du gouvernement dans la Constitution iranienne.

Le chapitre 11 de la Constitution définit en outre le rôle du pouvoir judiciaire comme un pouvoir indépendant. Pour brouiller les pistes, le chiffre de 15 000 manifestants détenus par les autorités iraniennes provient de Human Rights Activists News Agency (HRANA).

Basée aux États-Unis, HRANA est la branche médiatique de Human Rights Activists in Iran (HRAI), un groupe qui reçoit des fonds de la National Endowment for Democracy (NED) – une façade de soft power de la CIA qui finance depuis des décennies les efforts de changement de régime dans le monde entier.

Officiellement, l’Iran a jusqu’à présent condamné à mort un manifestant accusé de « trouble à la paix et à l’ordre publics, rassemblement et conspiration en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale et corruption sur terre », a rapporté l’agence de presse nationale IRNA le 14 novembre.

Cette personne aurait mis le feu à un centre gouvernemental dans la province de Téhéran. Cinq autres personnes ont été condamnées à des peines de cinq à dix ans de prison pour « rassemblement et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale et perturbation de l’ordre et de la paix publics ».

À la fin du mois dernier, le pouvoir judiciaire iranien a annoncé que 1000 personnes seraient jugées en public à Téhéran pour leur participation aux émeutes.

par The Cradle

Source : reseauinternational

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