1ère base chinoise en Amérique latine? (e press)

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Le Nicaragua vient de clore ses relations diplomatiques avec la République de Chine (Taïwan).

Au sommaire :

1-Chabahar a surmonté les sanctions

"Les sanctions américaines contre l’Iran n’ont aucune incidence sur le projet du port de Chabahar" (le gouvernement iranien).

Les sanctions américaines contre l’Iran n’ont pas affecté le projet du port de Chabahar, a déclaré vendredi le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, à Lok Sabha. Répondant à une question de Ritesh Pandey, membre du BSP, le ministre a également précisé que les sanctions américaines ne sont « pas du tout pertinentes » pour le projet dU port de Chabahar en Iran.

Le membre de la BSP ou Bank South Pacific a également affirmé qu’il était « conscient » que la Chine essayait de travailler sur le projet iranien en dépit des sanctions américaines contre l’Iran comme elle l’avait fait « avec la liaison ferroviaire », et a demandé au gouvernement s’il travaillait sur une « solution ».

Pandey a demandé au ministre si les sanctions américaines contre l’Iran avaient une incidence sur le projet de l’Inde dans le port de Chabahar, prétendant que la réalisation du projet de port de Chabahar a été retardée en raison des sanctions imposées par les États-Unis.

«Je tiens à informer le membre que (son) affirmation est totalement inexacte. Cet accord a été signé en 2016. Nous avons pris possession du terminal en 2018. Nous avons déjà fourni six grues. Le terminal est entièrement fonctionnel », a déclaré le ministre Jaishankar.

« Les sanctions américaines ne sont pas du tout pertinentes pour ce projet », a-t-il précisé à ce sujet.

Le membre du BSP a également voulu savoir si l’Inde avait signé « un accord de porte dérobée » afin de continuer à utiliser le port de Chabahar pour fournir de l’aide aux pays d’Asie centrale et à l’Afghanistan après que les talibans ont pris le contrôle du gouvernement afghan.

« Tous nos accords sur les opérations du port de Chabahar sont limités à l’Iran, à l’origine, il y avait un accord trilatéral qui était la base nécessaire pour sa mise en place », a-t-il indiqué.

« Pour ce qui est des opérations portuaires, nous ne sommes pas tenus d’avoir une entente avec le gouvernement de l’Afghanistan. Et, je vous assure que le port fonctionne de nouveau », a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères dans sa réponse.

Source : https://www.marseillenews.net

 

2-Nicaragua: Coup anti-US de Pékin

Le Nicaragua vient de clore ses relations diplomatiques avec la République de Chine (Taïwan) au profit de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. Ce changement pourrait relancer le projet de canal transocéanique.

En 2014, un super-milliardaire chinois, Wang Jing, élaborait un projet pour doubler le canal de Panama à travers le Nicaragua. Les États-Unis organisaient immédiatement un mouvement de protestation dénonçant l’impact écologique d’un tel projet (même si au total, il diminuerait considérablement l’impact des transports internationaux). En définitive, la crise financière de 2018 stoppa le projet.

Les États-Unis ont artificiellement créé le Panama en 1903, durant la guerre civile colombienne. Ils avaient imaginé un prétendu mouvement indépendantiste qu’ils financèrent et organisèrent afin d’achever et de contrôler le canal de Panama. Cet État est toujours resté une institution fantoche à leur service jusqu’à ce que le général Omar Torrijos parvienne à récupérer la souveraineté de son pays sur le canal. Après son assassinat par les États-Unis, le général Manuel Noriega prit sa succession. Il fut renversé par les États-Unis qui attaquèrent son minuscule pays, tuant au moins 3 500 personnes.

Le Costa-Rica (2007), le Panama (2017), le Salvador (2018) et le Nicaragua (2021) ont rompu leurs relations avec Taïwan. Dès lors, la Chine pourrait relancer le projet de canal dans le cadre de son gigantesque projet « Une ceinture, une route ».

Source : www.voltairenet.org/article215030.html

 

3- Avion d'électro-guerre US en Ukraine

Un avion de guerre électronique américain RC-135 Rivet Joint mène une mission inhabituelle en Ukraine

Les missions de renseignement menées par des pays de l’OTAN se multiplient dans la région de la mer Noire, notamment depuis que d’importants mouvements de troupes russes, qualifiés « d’inhabituels », ont été constatés dans les environs de l’Ukraine. La Russie n'est pas en reste et a significativement renforcé ses moyens de défense aérienne – notamment avec des systèmes Buk 1 – près du territoire ukrainien.

Ce 11 décembre, un avion de renseignement électronique américain RC-135 « Rivet Joint » a été repéré dans l’espace aérien ukrainien. Ce qui, sauf erreur, n’était jamais arrivé jusqu’à présent. Un tel appareil permet de surveiller les communications radio ainsi que les signaux électroniques émis par les radars. Signaux qu’il peut éventuellement brouiller.

Selon le site de suivi du trafic aérien Flight Radar, ce RC-135 [indicatif : Jake 11 a décollé du Royaume-Uni pour ensuite survoler l’Allemagne et la Pologne. Puis, une fois dans l’espace aérien ukrainien, il a longé la frontière avec la Biélorussie, jusqu’à la hauteur de Kiev. Ensuite, il est passé au large du Donbass, région du sud-est de l’Ukraine où les forces gouvernementales font face à des séparatistes pro-russes. Enfin, il a mis le cap vers la Transnistrie [région séparatiste pro-russe moldave], en suivant une route parallèle à la Crimée. Apparemment, il devrait faire le chemin inverse avant de retrouver sa base britannique.

Cette mission inhabituelle du RC-135 survient alors que la Russie met la pression sur l’Ukraine au sujet du Donbass. Ces derniers jours, la diplomatie russe a accusé Kiev d’avoir renforcé ses troupes sur la ligne de front tandis que le chef d’état-major russe, le général Valery Gerasimov, a prévenu que « toute tentative de Kiev de régler la question du Donbass serait réprimée ». Et, pour faire bonne mesure, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a dénoncé la « russophobie » dont serait victime la population de cette région, allant jusqu’à parler de « premier [pas] vers un génocide ».

À noter également que Moscou a dénoncé une « provocation » de Kiev, après que l’un de ses navires militaires, le « Donbass », a tenté de franchir le détroit de Kertch [qui sépare la mer Noire et la mer d’Azov] sans avoir préalablement sollicité son autorisation.

Source : Opex 360

4- Le Non de l'OTAN à la Russie

Le secrétaire général de l'OTAN a refusé le 10 décembre d'exclure une éventuelle adhésion de Kiev dans l'Alliance atlantique. Cette idée est défendue par la Russie qui considère qu'elle contribuerait à réduire les tensions autour de l'Ukraine.

L'idée, défendue par la Russie, a été balayée le 10 décembre par le secrétaire général de l'Alliance militaire atlantique, Jens Stoltenberg : «La relation de l'OTAN avec l'Ukraine ne peut être déterminée que par les 30 membres de l'Alliance et l'Ukraine elle-même, et par personne d'autre. Nous ne pouvons accepter que la Russie ré-établisse un système où les grandes puissances [...] peuvent contrôler ce que d'autres pays font ou pas», a-t-il fait valoir après une rencontre avec le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz.

Plus tôt, le ministère russe des Affaires étrangères avait invité l'OTAN à retirer «formellement» une décision de 2008 ouvrant la porte à l'adhésion de l'Ukraine – ainsi que de la Géorgie. Cette demande fait écho à celle exprimée par Vladimir Poutine le 7 décembre, lors d'un entretien avec son homologue américain Joe Biden : le président russe avait réclamé des «garanties fiables et juridiquement fixées qui excluent l’extension de l’OTAN vers l’Est».

L’adhésion de Kiev à l'OTAN est perçue comme une menace par Moscou ; les autorités russes estiment qu'un engagement de Kiev à ne pas rejoindre l'OTAN contribuerait à faire décroître les tensions autour de l'Ukraine, particulièrement vives en ce moment entre l'Occident et Moscou.

La Russie, en effet, considère qu'une admission de son voisin ukrainien dans l'alliance militaire menée par les États-Unis entraînerait le déploiement à ses frontières de forces militaires et d'armements et engendrerait, donc, une menace à ses portes.

Joe Biden freine l'ardeur de l'Ukraine à vouloir intégrer l'OTAN ainsi, relevant la présence de «complexes de défense anti-missile Mk-41 en Pologne et en Roumanie», Vladimir Poutine avait martelé, le 8 décembre : «Nous avons toutes les raisons de croire que la même chose se produira au cas où l’Ukraine adhérerait à l’OTAN, mais alors sur le territoire ukrainien.»

Il est néanmoins à noter qu'à ce jour, la procédure d'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance militaire occidentale, officiellement ouverte, piétine. En juin dernier, après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé que le processus d'intégration de son pays à l'OTAN allait être lancé, Joe Biden avait déclarait que «cela restait à voir».

Tensions entre Occident et Russie autour de l'Ukraine

L'Ukraine et la mer Noire sont au cœur de tensions internationales depuis plusieurs semaines. Kiev et certains de ses alliés dont Washington ont exprimé leurs craintes quant à des mouvements de troupes au sein du territoire russe, à proximité de la frontière ukrainienne.

La Russie a balayé à plusieurs reprises les rumeurs sur des préparatifs d'invasion de l'Ukraine, tout en rappelant qu'elle prenait des «mesures pour assurer [sa] sécurité si nécessaire».

Moscou a en outre fait part de ses propres inquiétudes concernant des manœuvres de navires militaires américaines en mer Noire, mer bordant les territoires russe et ukrainien.

Pas plus tard que le 9 décembre, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a désigné comme une «provocation» l'approche d'un navire de la marine ukrainienne des eaux russes au large de la Crimée.

Source : RT France

5- La France doublée par les USA

Alors que Paris avait conclu en septembre dernier un accord préalable sur la vente de trois frégates à la Grèce, Washington en propose maintenant quatre à Athènes.

Nouvelle crise diplomatique en vue?

Le gouvernement américain a approuvé le 10 décembre le projet de vente de quatre frégates à la Grèce alors qu’un accord avait été trouvé avec la France en septembre dernier.

Ce projet d’un montant de 6,9 milliards de dollars concerne la vente de quatre frégates ainsi que leur équipement et s’accompagne d’une offre de 2,5 milliards de dollars portant sur la modernisation des frégates grecques MEKO, des navires conçus dans les années 90.

Il faut noter que l’accord signé en septembre dernier à Paris par Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis n’est pas définitif et qu’il reste encore à finaliser.

Dans son communiqué, la DSCA (Agence de Défense pour la Sécurité et la Coopération) affirme que c’est la Grèce qui a demandé l’achat des quatre frégates avec leur armement.

Le communiqué ajoute que cette vente soutiendra les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d'un allié de l'OTAN qui est un partenaire important pour la stabilité politique et le progrès économique en Europe.

Selon la DSCA, cette vente améliorera la capacité de la Grèce à faire face aux menaces actuelles et futures en lui fournissant une capacité de dissuasion efficace pour protéger ses intérêts et infrastructures maritimes sur le flanc sud de l'OTAN. La Grèce qui participe sous l’égide de l’Organisation aux opérations au Kosovo et à celles de sécurité maritime en Méditerranée Orientale pourra ainsi plus efficacement lutter contre le terrorisme et la piraterie dans la région.

Une volte-face d’Athènes possible?

En octobre dernier, le ministre grec de la Défense Nikólaos Panayotópoulos avait affirmé dans le quotidien grec Ta Nea que "la priorité du moment" était la signature des contrats des trois frégates et des six Rafale, "très probablement d'ici à la fin de l'année". Il disait cependant hésiter entre l’achat d’une quatrième frégate ou l’achat de trois corvettes supplémentaires."

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