Méditerranée: vent de panique sur les USA

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En Méditerranée, la remontée brutale à la surface d’un sous-marin russe armé de missiles de croisière Kalibr a affolé un groupe aéronaval américain.

Au sommaire :

1-Afghanistan : les talibans ne doivent pas faire confiance aux USA

Un diplomate de haut rang du ministère iranien des Affaires étrangères a averti que personne, même les talibans, ne devrait commettre la grave erreur de faire confiance aux États-Unis.

Vendredi, dans un article publié sur son compte Twitter, le directeur général du département Asie du Sud du ministère iranien des Affaires étrangères a riposté à l’ancien représentant spécial des États-Unis pour l’Afghanistan, Zalmay Khalilzad, pour ses récents commentaires selon lesquels l’ancien président afghan Mohammad Ashraf Ghani avait dû demander de l’aide aux États-Unis.

Le diplomate iranien, Seyyed Rasoul Mousavi, a déclaré que ce que Khalilzad faisait en Afghanistan n’avait rien à voir avec le processus de paix, mais faisait partie des efforts pour un changement de régime. Il a dit qu’Ashraf Ghani a été le vecteur de la politique US dans son pays, mais que « sa fuite d’Afghanistan, a ruiné le scénario de Khalilzad, sciemment ou inconsciemment. » Mousavi a déclaré que la véritable cause de toute corruption attribuée à Ghani et de ses défaillances a été les États-Unis.

« C’est une erreur absolue que de faire confiance aux États-Unis, même les talibans ne devraient pas faire confiance aux États-Unis », a averti le diplomate iranien.

L’ancien président afghan a déclaré jeudi qu’il n’avait d’autre choix que de quitter brusquement Kaboul alors que les talibans se rapprochaient et il a nié qu’un accord n’avait pas eu lieu pour une prise de contrôle pacifique de Kaboul, contestant ainsi les propos de Khalilzad.

Ghani a déclaré qu’un conseiller ne lui avait donné que quelques minutes pour décider d’abandonner la capitale, Kaboul. Il a également nié les accusations répandues selon lesquelles il aurait quitté l’Afghanistan avec des millions de dollars d’argent volé.

2-L’Ukraine ferme ses ports à la Russie

La loi interdisant aux navires russes d’entrer dans les eaux intérieures de l’Ukraine est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Le document correspondant, adopté par le parlement ukrainien le 3 décembre 2020, est publié sur le site Internet du parlement.

Les navires battant pavillon de « l’État agresseur » ne peuvent plus transporter de passagers et de marchandises sur les voies internationales entre les ports fluviaux des deux pays. Une mesure similaire a été introduite en ce qui concerne le transport côtier de marchandises dans les eaux intérieures du pays.

En outre, le document introduit une interdiction d’enregistrement dans le registre national des navires de l’Ukraine des embarcations flottantes appartenant à des citoyens russes.

Les voies navigables intérieures de l’Ukraine comprennent des rivières telles que le Dniestr, le Danube, le Dniepr et d’autres.

Les relations russo-ukrainiennes se sont détériorées en raison du conflit armé dans le Donbass. Kiev accuse Moscou d’ingérence dans les affaires intérieures et l’a déclaré en janvier 2015 « pays agresseur ». L’Occident a soutenu l’Ukraine et imposé des sanctions à la Russie.

Le Kremlin a souligné à plusieurs reprises que le pays ne participe pas au conflit interne ukrainien et souhaite surmonter la crise politique et économique provoquée par Kiev.

Source : Fars News

3-Méditerranée : les Kalibr russes effraient les Américains

La montée à la surface soudaine d’un sous-marin russe armé de missiles de croisière Kalibr en mer Méditerranée a jeté un vent de panique sur un groupe aéronaval américain

Suite à la déclaration du commandement de la marine américaine selon laquelle le porte-avions Harry Truman et le groupe d’attaque de porte-avions dirigé par lui maintiendront leur présence permanente en Méditerranée, on nous rapporte que le sous-marin russe Novorossiysk est apparu de manière inattendue dans cette région.

Ce dernier sous-marin russe transporte suffisamment d’armes pour affronter les navires de l’American Aircraft Carrier Strike Group et a provoqué une tempête de panique parmi les membres de l’US Navy et de l’OTAN.

Selon les informations que l’agence de presse Avia.pro a réussi à nous fournir, malgré la pleine puissance de l’US Navy Carrier Strike Group, le sous-marin diesel-électrique russe Novorossiysk s’est approché de la zone de déploiement de l’US Navy, puis est entré en les profondeurs, et cette apparition rapide a provoqué la panique au sein de l’US Fleet Command.

Les tentatives des deux derniers jours pour localiser le sous-marin russe ont été infructueuses. Pour cela, des navires équipés de radars et d’avions anti-sous-marins ont été déployés, mais en vain.

Selon toute vraisemblance, le sous-marin diesel-électrique russe Novorossiysk se dirige vers la côte syrienne, cependant, pour le moment, il n’y a aucun commentaire officiel à ce sujet de la part du commandement de la marine russe.

Il convient de noter que, selon certaines sources, le remorqueur de sauvetage Rescuer Vasily Bekh se trouve également en mer Méditerranée avec le sous-marin russe Novorossiyskce sujet de la part du commandement de la marine russe.

Source : avia-pro.net

4-Les F-35 en Thaïlande ?

Les forces aériennes royales thaïlandaises disposent actuellement d’une flotte d’avions de combat hétéroclite, avec 12 JAS-39 Gripen C/D, 18 F-16 A/B portés au standard MLU [sur 68 unités à l’origine], 14 F-5E/F modernisés par Elbit Systems entre 2014 et 2017 et 18 Alphajet. Cette diversité rend coûteux le Maintien en condition opérationnelle [MCO] de ces appareils, dont certains ont été acquis il y a maintenant plus de trente ans.

Pour y remédier, la Thaïlande pourrait se procurer davantage de Gripen ou des F-16 portés au standard « Viper ». Mais telle n’est pas l’orientation envisagée par le général Napadej Dhupatemiya, le chef d’état-major de l’armée de l’air thaïlandaise.

Mais la douche froide pour la France est que ce dernier dit privilégier l’achat de 8 à 12 exemplaires du F-35A, l’avion de combat de 5e génération développé par l’américain Lockheed-Martin.

En effet, rapporte le Bangkok Post, celui-ci a dit privilégier l’achat de 8 à 12 exemplaires du F-35A, l’avion de combat de 5e génération développé par l’américain Lockheed-Martin. Et le quotidien thaïlandais d’expliquer que le prix d’achat de cet appareil allait être beaucoup moins élevé que celui des Gripen E/F, actuellement mis au point par Saab.

« Le nouveau Gripen de fabrication suédoise est au prix unitaire de 85 millions de dollars » tandis que « celui du F-35 n’est pas hors de portée étant donné qu’il s’élève à peu plus de 70 millions de dollars », a déclaré le général Dhupatemiya, avant d’annoncer que la « planification budgétaire » pour acquérir de nouveaux avions de combat sera « lancée au cours de l’exercice 2023 ». Et d’ajouter : « Un panel sera mis en place pour étudier le programme d’achat d’avions afin de justifier une telle demande de financement ».

« Compte tenu de leur avancée technologique, les F-35 répondront aux besoins du pays pour renforcer sa puissance aérienne, un élément essentiel de la guerre moderne », a insisté le commandant de l’armée de l’air thaïlandaise, qui n’a pas parlé des coûts de ce type d’avions.

« Nous n’avons pas besoin d’une flotte complète, car nous pouvons utiliser 8 à 12 F-35A et des drones pour voler à leur côté. Cela contribuera à réduire les coûts. C’est relativement nouveau, mais ces technologies sont susceptibles de se développer rapidement », a expliqué le général Dhupatemiya, en faisant référence aux appareils de type « Loyal Wingman » [Ailier fidèle], en particulier à celui actuellement développé par Boeing Australia.

Cela étant, il ne s’agit-là que d’un souhait exprimé par l’armée de l’air thaïlandaise. Il n’est pas certain que le pouvoir politique suive [même s’il est à la main des militaires]… Et les États-Unis pourraient être réticents à vendre des F-35 à Bangkok, qui, ces dernières années, a amorcé un rapprochement avec Pékin.

Mais qu’en est-il des coûts d’entretien du F-35, sans parler du fait que le f-35 est à lui seul est un gouffre sans fin ?

Source : Opex 360

5-Arménie/Turquie : la normalisation ?

Normalisation des relations Turquie/Arménie : première réunion entre représentants spéciaux prévue en janvier

Le 15 décembre, la Turquie a désigné Serdar Kilic, ancien ambassadeur aux États-Unis, comme envoyé spécial pour discuter des mesures de normalisation des relations Turquie/Arménie.

La première réunion entre envoyés spéciaux de la Turquie et de l’Arménie pour discuter des mesures de normalisation des relations entre les deux pays devrait avoir lieu en janvier 2022, a déclaré jeudi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

« La date de la première réunion entre les représentants spéciaux de la Turquie et de l’Arménie n’a pas encore été fixée, mais elle devrait se tenir en janvier », a notamment dit le ministre turc des Affaires étrangères dans une interview diffusée en direct sur 24 TV.

Les envoyés de la première réunion échangeront au sujet d’une feuille de route définissant des mesures à adopter, a ajouté le chef de la Diplomatie turque.

Le 18 décembre, Cavusoglu a annoncé que Moscou accueillera la première réunion entre les envoyés spéciaux de la Turquie et de l’Arménie pour discuter des mesures de normalisation des relations bilatérales.

Mardi, la Russie a affirmé son soutien à la tenue des pourparlers entre la Turquie et l’Arménie pour normaliser les liens, précisant que « le monde entier bénéficiera de ce rétablissement des relations de voisinage ».

Le 15 décembre, Ankara a désigné Serdar Kilic, ancien ambassadeur aux États-Unis, comme envoyé spécial pour discuter des mesures de normalisation avec l’Arménie. Trois jours plus tard, l’Arménie a emboîté le pas à la Turquie en désignant le vice-président de l’Assemblée nationale, Ruben Rubinyan, comme représentant spécial du pays dans le processus.

La Turquie a déclaré que les vols charters avec l’Arménie démarreront bientôt, ajoutant qu’elle poursuit ses discussions de normalisation en consultation et en coordination avec l’Azerbaïdjan.

Source : Réseau international

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