Conflit ukraino-russe: la Chine s'en mêle ? (e press)

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Les traqueurs de vol ont eu une grande surprise vendredi soir lorsque six avions-cargos Y-20 de l’Armée de l’air de libération du peuple (PLAAF) sont apparus sur leurs écrans en direction de l’ouest dans l’espace aérien turc vers la Serbie.

Au sommaire :

1-Imran Khan renversé

Après plusieurs semaines de crise politique au Pakistan, le Premier ministre Imran Khan a été renversé ce samedi 9 avril par une motion de censure votée au Parlement.

La motion a été « approuvée » par 174 des 342 députés, a annoncé le président par intérim de la chambre, Sardar Ayaz Sadiq, rapporte l’AFP. Imran Khan est le premier chef de gouvernement pakistanais à chuter sur un vote de défiance.

L’ancienne star du cricket a appelé ses partisans à manifester dans le calme et affirmé qu’il « n’accepterait pas » le nouveau gouvernement.

Le mardi 5 avril, au terme de tractations entreprises après la décision prise à la demande de Khan par le président de la République Arif Alvi de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées, la Cour suprême pakistanaise avait statué qu’elle était « contraire à la Constitution et sans effet légale ». Ouvrant la voie au vote de la motion de censure qui avait été refusée par le vice-président de l’Assemblée au motif qu’elle était inconstitutionnelle, car résultant d’une ingérence étrangère.

Imran Khan avait plusieurs fois, ces derniers jours, accusé les États-Unis de s’immiscer dans les affaires intérieures pakistanaises avec la complicité de l’opposition, dont il a dénoncé la traîtrise. Il reprochait à Washington, qui a nié toute implication, de vouloir obtenir son départ, en raison de son refus de s’aligner sur les positions américaines concernant la Russie et la Chine.

Pendant la séance du vote du Parlement pakistanais, son président Asad Qaiser et son adjoint Qasem Soury avaient présenté leur démission.

Selon le journal local Down, Qaiser a justifié cette décision en indiquant « qu’il ne pouvait pas faire part à un complot étranger qui vise à démettre Khan de son poste ».

Le procureur général a lui aussi annoncé sa démission de son poste en même temps.

L’armée pakistanaise qui a dans son répertoire 4 putschs militaires depuis l’indépendance de ce pays en 1947 et a gouverné le pays pendant trois décennies est intervenue dans la crise. Selon l’agence Reuters, le commandant de l’armée le général Qamar Jawed Bajwa a rencontré Khan quelque heures après la suspension dans un premier temps d’une séance parlementaire avant le vote de la motion de censure.

Le vendredi, les partisans de Khan avaient mis en garde contre un complot étranger pour l’isoler.

Source : Al-Manar

2-Ukraine : le carnage de Bayraktar

En Ukraine, 43 des drones Bayraktar Tb2 officiellement à la disposition de l’armée ukrainienne et mis en service par cette armée ont été détruits

Depuis le début de l’opération spéciale militaire russe contre le régime Zelensky néonazi soutenu par les sionistes, au moins 8 autres véhicules aériens sans pilote portant la signature d’Erdogan ont été livrés à l’Ukraine.

Cela est prouvé par les données du département russe de la Défense, selon lesquelles, en plus des 35 drones Bayraktar TB2 détruits, qui étaient en service dans les forces armées ukrainiennes le 24 février 2022, 8 autres drones de frappe de ce type ont également été détruits.

Selon les données officielles du ministère russe de la Défense faisant rapport sur l’opération spéciale militaire russe d’un mois sur le territoire ukrainien, 35 des 36 drones Bayraktar TB2 de fabrication turque, qui étaient en service dans les forces armées ukrainiennes, ont été détruits.

Selon des données non officielles, depuis le début de l’opération spéciale militaire russe en Ukraine, 24 drones d’attaque Bayraktar TB2 ont également été transférés à Kiev, et selon les médias turcs, 16 autres drones d’attaque de ce type ont récemment été transférés aux forces armées ukrainiennes. Le transfert fait partie du contrat de fourniture de ses armes à l’Ukraine signé le 27 janvier.

Il a été confirmé depuis fin février que l’Ukraine dispose d’un total de 76 drones d’attaque Bayraktar TB2, et compte tenu des données du ministère russe de la Défense, actuellement au moins 33 drones d’attaque supplémentaires pourraient être utilisés par les forces armées ukrainiennes.

À leur tour, les experts sont très sceptiques à ce sujet, notant que les drones ukrainiens sont techniquement loin d’atteindre des cibles russes. « Si les forces armées ukrainiennes ont des drones Bayraktar TB2, alors pourquoi l’Ukraine ne publie-t-elle pas des images de leur utilisation ?

Il suffit de rappeler les cas de la Syrie, de la Libye et du Karabakh pour comprendre que les drones turcs ont agi non seulement comme un moyen de destruction, mais aussi comme une arme à effets dissuasifs - des dizaines de vidéos montrant les frappes menées par des engins volants turcs sont diffusés presque tous les jours, mais Kiev ne peut pas se vanter de cet exploit, note l’analyste d’Avia.pro.

Dans le même temps, les experts attirent l’attention sur le fait que, compte tenu du nouveau système optoélectronique dont disposent les drones turcs, ces derniers peuvent observer leurs cibles à des distances de plus de 50 kilomètres.

Dans ce cas, il est plus efficace d’utiliser de tels drones pour corriger les frappes d’artillerie - ainsi les drones s’avèrent non seulement très efficaces, mais ne tombent pas non plus entre les mains des forces russes.

Source : Avia.pro

3-Marioupol : Nouvelle tentative ratée de l’OTAN

Des navires russes ont intercepté un cargo sec envoyé pour évacuer les Néonazis piégés à Marioupol.

Le régime de Kiev n’a donc pas l’intention de renoncer à ses tentatives infructueuses d’évacuation des néonazis encerclés de toutes parts par les troupes russes à Marioupol.

Après une série de raids infructueux d’hélicoptères des forces armées ukrainiennes sur la ville portuaire et la prise de contrôle des hauteurs au-dessus du port local par les forces armées de la Fédération de Russie, les tentatives d’évacuation des néonazis se poursuivent par la mer, les autorités ukrainiennes indépendantes ont tenté de briser le blocus maritime.

Selon le ministère russe de la Défense, le cargo sec Apache, propriété d’une société ukrainienne et naviguant sous pavillon maltais, faisait partie d’une caravane de navires alignés pour quitter la baie de Taganrog vers la mer Noire via le détroit de Kertch.

À 22h38. Heure de Moscou, le cargo change brusquement de cap et se dirige vers Marioupol à une distance de 30 km. Les garde-côtes russes ont tenté en vain de contacter le navire par un canal international. Mais l’équipage a ignoré les avertissements des gardes-frontières. Pendant ce temps, du côté de Marioupol, dans la zone sous contrôle militant, des feux de signalisation ont été allumés. En conséquence, les navires russes ont ouvert le feu sur l’intrus.

Les tirs d’artillerie d’avertissement n’ont abouti à rien. Pour arrêter le navire fautif, le navire de la flotte de la mer Noire et les patrouilleurs frontaliers ont été contraints d’ouvrir le feu d’artillerie sur le cargo sec Apache. Et suite à un fort impact sur le navire, un incendie se déclare subitement sur le pont arrière du cargo.

Selon un communiqué du ministère de la Défense de la Fédération de Russie. L’équipage a éteint le feu sans aide extérieure, heureusement il n’y a eu ni blessé ni mort. Le navire a été escorté par des marines russes jusqu’au port de Yeysk.

Après avoir interrogé les membres d’équipage du navire sur leurs intentions, il a été clair que le cargo allait évacuer les Noe-Nazis des zones.

Source : Topwar

4-Ukraine : Sa Majesté déclare la guerre navale

Mauvaise conscience oblige : Les vrais criminels de guerre et criminels contre l’humanité se rendent un à un sur les lieux de leur crime en Ukraine pour constater les dégâts : une occasion en or surtout pour le dirigeant britannique d’annoncer l’envoi de matériel militaire supplémentaire en Ukraine, pour faire face l’offensive russe lancée le 24 février.

Enfin, le conflit armé déclenché par l’Occident est un gros marché pour les vendeurs d’armes et dans la mêlée Sa Majesté ne se laisse pas dépasser par ses adversaires, au mépris total de plusieurs milliers de morts et de blessés de part et d’autre la masse ignorante du deal entre Zelensky et l’empire, les deux ayant sacrifié le peuple ukrainien sur l’autel des oligarchies sionistes

Guerre d’Ukraine : en visite surprise à Kiev, Boris Johnson annonce l’envoi de véhicules blindés et de missiles antinavires.

Avec cette visite surprise, le Premier ministre britannique a voulu “montrer sa solidarité avec le peuple ukrainien” en se rendant directement à Kiev.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a effectué samedi une visite surprise à Kiev, où il a rencontré en tête-à-tête le président ukrainien Volodymyr Zelensky. “Aujourd’hui j’ai rencontré mon ami le président Zelensky à Kiev afin de montrer notre soutien indéfectible au peuple ukrainien”, a tweeté Boris Johnson après la rencontre.

Il s’est engagé à fournir à l’Ukraine des véhicules blindés et des missiles antinavires, rendant hommage à l’armée ukrainienne pour “le plus grand fait d’armes du 21e siècle” qui a permis de mettre en échec “les desseins monstrueux de Poutine”, selon un communiqué de Downing Street. “D’autres États démocratiques occidentaux doivent suivre l’exemple du Royaume-Uni”, a réagi Volodymyr Zelensky. “Il est temps d’imposer un embargo total sur les hydrocarbures russes, d’augmenter les livraisons d’armes à nous”, a-t-il poursuivi.

Les deux dirigeants se sont promenés ensemble dans Kiev, comme le montre une vidéo diffusée par le président où on peut voir les hommes, apparemment sans équipement de protection, déambuler dans le quartier où se trouve l’administration présidentielle.

Ils se sont aussi rendus sur la place de l’Indépendance, baptisée Maïdan et qui a été le théâtre de la manifestation pro-européennes massive qui ont commencé fin 2013 pour aboutir en février 2014 à la chute d’un président pro-russe, à la source du conflit russo-ukrainien. Non loin de là, ils se sont enfin recueillis devant un mémorial à la “Centurie céleste”, ces manifestants tués par balles lors d’une tentative des autorités de réprimer ce soulèvement dans le sang.

Un soutien britannique “résolu, puissant et permanent”

Boris Johnson est le premier dirigeant du G7 à se rendre dans la capitale ukrainienne, menacée d’un assaut et bombardée il y a encore une semaine, et où Volodymyr Zelensky s’est retranché depuis le début de l’invasion russe le 24 février. “Cette visite est une manifestation du soutien résolu, puissant et permanent de l’Ukraine par la Grande-Bretagne”, a commenté le président ukrainien dans un communiqué. “Nous l’apprécions et nous nous en souviendrons toujours”.

Londres, particulièrement virulente dans ses condamnations de la politique du Kremlin, a notamment fourni dès les débuts de précieuses armes antichars à l’armée ukrainienne et n’a pas hésité à sanctionner les oligarques russes dont la présence massive lui avait donné un temps le sobriquet de “Londongrad”.

Des visites qui s’enchaînent

Le président Zelensky avait précédemment reçu à Kiev le chancelier autrichien Karl Nehammer qu’il a remercié pour sa visite à Kiev et à Boutcha, ville proche de la capitale ukrainienne qui est devenue un symbole des atrocités de l’invasion russe.

Vendredi, c’est la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait effectué une visite à Kiev pour manifester son soutien à l’Ukraine.

Accompagnée du chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell et du Premier ministre slovaque Edouard Heger, Ursula von der Leyen s’était rendue à Boutcha. Ils sont allés ensemble voir les fosses communes creusées pour y enterrer des dizaines de civils retrouvés morts.

Source : Le Parisien

5-Les HQ-9 chinois en Serbie

Les traqueurs de vol ont eu une grande surprise vendredi soir lorsque six avions-cargos Y-20 de l’Armée de l’air de libération du peuple (PLAAF) sont apparus sur leurs écrans en direction de l’ouest dans l’espace aérien turc vers la Serbie.

Le traqueur d’avions open source Evergreen Intel a déclaré à The War Zone que @ameliairheart avait repéré pour la première fois des vols juste au nord d’Istanbul, en Turquie.

“En effet, les différentes applications montraient d’autres Y-20 le long du même itinéraire de vol, espacés d’environ 100 km s’étendant d’Istanbul presque jusqu’à la frontière géorgienne.” “C’était unique en ce sens que c’était tôt le matin et avec autant de Y-20 ensemble, tous utilisant le couloir aérien MLAT (multilatération).

S’il s’agissait d’une livraison d’armes préprogrammée, cela pourrait être considéré comme un développement important. Des livraisons similaires de l’OTAN vers la Pologne ou l’Ukraine par des cargos militaires ont déjà emprunté le corridor aérien MLAT.

Quoi qu’il en soit, des avions-cargos chinois ont atterri à l’aéroport international Nikola Tesla de la capitale Belgrade, les observateurs d’avions ayant repéré leurs marques chinoises en approche finale et sur le tarmac. Des rapports ont révélé plus tard que les avions avaient livré des systèmes de missiles sol-air HQ-22 à l’armée serbe.

Le Washington Post a déjà rendu compte des avertissements du gouvernement américain à Belgrade concernant l’achat en 2020. La Serbie aurait choisi le HQ-22 plutôt que son homologue russe, le S-300, dans un geste surprenant. Le coût des systèmes aurait pu être un facteur majeur dans ce choix.

L’apparition des Y-20 a soulevé des sourcils, car ils ont volé en masse. La présence du Y-20 en Europe en nombre est également un autre élément important à prendre en compte. Ces avions-cargos sont relativement nouveaux dans l’inventaire PLAAF, n’étant entrés en service qu’en 2016.

Il est fort probable que la PLAAF ait utilisé cette livraison comme une sorte de démonstration de sa propre capacité de transport aérien étant donné les efforts continus de l’OTAN pour acheminer des fournitures et du matériel dans le cadre de l’effort de guerre de l’Ukraine.

Qu’il s’agisse ou non d’une démonstration pratique de portée mondiale, la mission n’était pas routinière.

Cette sortie à grande échelle pour livrer du matériel militaire à Belgrade est une nouvelle confirmation de la capacité de transport aérien stratégique que la PLAAF a obtenue grâce à sa flotte en plein essor de Y-20, ainsi que des connaissances opérationnelles croissantes sur la façon de l’utiliser.

Source : The Drive

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