E-Press du 12 octobre 2022

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Après que Washington a demandé des mesures contre le navire d'un milliardaire russe stationnant dans les eaux hongkongaises, le chef de l'exécutif John Lee a moqué les sanctions, dépourvues selon lui de tout fondement juridique.

Au sommaire :

1- La Sioniste Borne réquisitionne !

« Le bâton contre le peuple », la gauche fustige les réquisitions annoncées par Elisabeth Borne

Le Premier ministre français Elisabeth Borne prononce un discours lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 11 octobre 2022.

La décision d'Elisabeth Borne de réquisitionner le personnel de raffineries pour enrayer la crise des carburants a entraîné la colère de la gauche. Certains députés de la Nupes critiquent notamment les accointances entre l'Etat et le patronat. Nouvelle Union populaire écologique et sociale, NUPES

La décision du Premier ministre Elisabeth Borne provoque l'ire de la gauche.

Alors que le mouvement de grève est reconduit chez les syndicats de Total Energies et Esso-Exxon Mobil, le chef de l'exécutif a annoncé dans la même journée « la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts » d'Esso-Exxon Mobil.

Une décision gouvernementale pas du goût de la gauche. Sans surprise, le député de la France insoumise (LFI) François Ruffin a taclé le président français sur son compte twitter. « Macron et son gouvernement réquisitionnent plus vite les salariés que les superdividendes versés », commente-t-il.

Même son de cloche chez Raquel Garrido, députée dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis, sous la bannière de la Nupes, [a]qui affirme que « les grévistes raffineurs sont dans leur bon droit » en ajoutant que cette décision de l'exécutif est « une honte ».

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot ne manque pas de critiquer le Premier ministre.

« Sens des priorités d'Elisabeth Borne : le bâton contre le peuple, les réquisitions pour les patrons », reproche-t-elle sur son compte twitter. 

Manon Aubry, présidente du groupe de la gauche au Parlement européen, regrette que le gouvernement s'attaque « encore une fois, aux plus faibles ».

Le vice-président du groupe LFI à l'Assemblée Alexis Corbière s'en prend également à Elisabeth Borne qui « fait le choix de la Direction contre les salariés ».

Le député insoumis Louis Boyard fustige la décision de réquisitionner le personnel des raffineries : « Après avoir mutilé des gilets jaunes, tabassé des lycéens, ils interdisent la grève. Tout ça pour quoi ? Pour protéger les multinationales de la pétrochimie qui se gavent de superprofits. »

Le cheminot et membre du parti communiste Révolution permanente Anisse Kazib juge que l'Etat et le patronat sont « main dans la main pour briser une lutte pour les salaires ».

Source : RT France 

 

2- Mirage 2000 en Bulgarie

La Bulgarie pourrait choisir des avions de combat proposés par la France pour remplacer ses MiG-29

En septembre, le gouvernement bulgare a validé l’achat de huit chasseurs-bombardiers F-16 block 70 « Viper », en plus des huit exemplaires commandés en 2019 auprès du constructeur américain Lockheed-Martin. Et, désormais, le Parlement doit donner son feu vert avant l’expiration de l’offre faite par Washington, celle-ci devant expirer le 15 décembre prochain.

L’enjeu pour la force aérienne bulgare est de pouvoir remplacer au plus tôt ses MiG-29 « Fulcrum », hérités de la période soviétique. Seulement, ces appareils arrivent au bout de leur potentiel et leur Maintien en condition opérationnelle [MCO], déjà rendu compliqué par les tensions avec la Russie, vire au casse-tête.

Une solution passerait par l’achat de moteurs auprès de la Pologne, qui s’apprête à retirer les siens du service. Mais, pour l’instant, aucun accord n’a été trouvé avec Varsovie… Et cela ne ferait que repousser le problème de quelques mois étant donné que ces réacteurs ne pourront plus être utilisés après 2023.

Or, les premiers F-16 Viper commandés par Sofia ne lui seront pas livrés avant 2027, voire 2028. Ce qui l’expose à un risque de rupture temporaire de capacité, à un moment où les besoins en matière de police du ciel n’ont jamais été aussi élevés, compte tenu de la situation sécuritaire sur les rives de la mer Noire.

D’où la quête d’une solution provisoire. « La volonté du ministère de la Défense est d’assurer la protection de notre espace aérien à partir de 2023 jusqu’à la disponibilité opérationnelle des avions F-16 », a en effet expliqué Dimitar Stoyanov, le ministre bulgare de la Défense. Or, a-t-il continué, « notre force aérienne doit continuer à mener ses missions ».

Pour cela, et sauf à s’en remettre à l’Otan, Sofia envisage de se procurer une flotte intérimaire d’avions de combat. « Des demandes ont été faites auprès de quatre pays pour nous faire des offres. Jusqu’à présent, nous avons reçu des réponses de la part de la Suède et de la France », a indiqué M. Stoyanov.

La liste des pays sollicités n’est pas une surprise dans la mesure où ils l’avaient déjà été lors de l’appel d’offres ayant abouti à la sélection du F-16 « Viper » par le gouvernement bulgare. Ce choix avait d’ailleurs été fait aux dépens du JAS-39 Gripen suédois. Pour rappel, la France n’avait pas jugé bon de proposer le Rafale… et l’offre israélienne, basée sur des F-16 Block 30 d’occasion avait été écartée.

Reste à voir ce que la France a proposé à la Bulgarie… Étant donné le besoin exprimé par Sofia, il est peu probable qu’il s’agisse de Rafale neufs… Et il n’est pas non plus envisageable de faire une nouvelle ponction sur la flotte de Rafale de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], après celles déjà faites [ou à venir] pour honorer les commandes passées par la Grèce et la Croatie. Il n’est donc pas impossible que Paris ait proposé des Mirage 2000C/RDI, c’est-à-dire ceux provenant de l’escadron de chasse 2/5 « Île-de-France », mis en sommeil en juin dernier.

Source : Opex.360

 

3- La Chine se moque des sanctions US

« Rire de ces prétendues sanctions » : le dirigeant de Hong Kong renvoie Washington dans ses cordes

Après que Washington a demandé des mesures contre le navire d'un milliardaire russe stationnant dans les eaux hongkongaises, le chef de l'exécutif John Lee a moqué les sanctions, dépourvues selon lui de tout fondement juridique.

John Lee, le chef de l'exécutif de Hong Kong qui a succédé à Carrie Lam, s'est moqué le 11 octobre des sanctions américaines à son encontre et a défendu le refus de son gouvernement de prendre des mesures contre un yacht supposé appartenir à un milliardaire russe, ancré à Hong Kong. 

Ce bateau de 142 mètres de long, baptisé « The North », serait la propriété d'Alexeï Mordachov, réputé proche du président russe Vladimir Poutine et visé par les sanctions prises par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni après le lancement de "l’opération militaire" russe en Ukraine.

La semaine précédente, les autorités de Hong Kong avaient annoncé qu'elles ne donneraient suite à aucune sanction occidentale « unilatérale » au sujet de ce yacht évalué à 500 millions de dollars. Washington avait mis en garde Hong Kong après son refus d’appliquer ces sanctions au navire, estimant que le territoire chinois risquait de ternir sa réputation en acceptant de le voir arriver dans ses eaux.

John Lee, le chef de l'exécutif et ex-patron de la sécurité de Hong Kong, fait quant à lui partie des personnalités chinoises et hongkongaises sanctionnées par Washington en 2020 après l'adoption de la loi sur la sécurité nationale. Un acte très barbare Interrogé lors d'un point presse sur les conséquences des sanctions américaines à son encontre, John Lee a qualifié ces mesures d’« acte très barbare », préférant «simplement rire de ces prétendues sanctions».

Selon le chef de l’exécutif, les sanctions américaines et européennes n'ont « aucun fondement juridique », ce qui justifie la position des autorités hongkongaises. « Nous nous conformerons à toute résolution de l'ONU sur des sanctions parce que Hong Kong dispose du cadre légal pour les appliquer », a-t-il développé. « Nous ne ferons rien qui n'a pas de cadre légal », a-t-il insisté.

Adoptée à l'été 2020, la loi sur la sécurité nationale, à l'origine d'une batterie de sanctions de la part de Washington, pénalise notamment tout appel à l'indépendance dans l'ex-colonie britannique. Elle avait alors été dénoncée par les Etats-Unis comme un instrument permettant de « museler toute contestation » à l’encontre des « politiques oppressives » de Pékin. La Chine s’était de son côté insurgée contre une « grave ingérence » dans ses affaires intérieures et des sanctions « démentes ».

Source : RT France

 

4- Explosion du pont de Crimée : point sur l’acte terroriste

Le 8 octobre 2022, un camion rempli d’explosifs a explosé sur le pont de Crimée, tuant trois personnes dans une voiture à proximité, puis les flammes se sont emparées d’un train qui traversait également le pont.

Ce train était plein de carburant.

Ce n’est que grâce à l’étonnante rapidité avec laquelle les équipes du pont ont réagi que les dégâts ont été limités à seulement 9 wagons et, par conséquent, à un segment beaucoup plus court de voies ferrées.

En regardant la vidéo, on pourrait imaginer que le pont est en ruines.

En fait, le trafic a été rétabli sur les deux voies ferrées et sur la route en moins de 24 heures à l’exception des poids lourds.

En d’autres termes, il s’agit d’un nouveau cas de « c’est humiliant, mais pas dangereux. »

Mais c’est une notion de plus en plus erronée : cette fois-ci, c’est aussi TRÈS dangereux.

Mais quels sont les clés décortiquer cette machination

• Il est évident que Kiev n’aurait jamais eu les moyens, techniques et politiques, d’exécuter une telle attaque sans avoir reçu l’ordre de ses maîtres occidentaux de le faire.

• Une telle attaque, juste après les attaques contre NS1/NS2, montre sans aucun doute que l’Occident a désormais choisi la voie de la guerre terroriste totale.

• C’est logique, puisque pour toutes les soi-disant « victoires » des forces de l’OTAN en Ukraine, la réalité est qu’elles ont reconquis quelques villages et villes alors que la Russie a libéré puis incorporé des régions entières.

• En d’autres termes, la « réorientation » de l’Occident vers le terrorisme est un aveu de défaite militaire, économique et politique.

Bien que ce ne soit guère une surprise, l’Occident utilisant toujours le terrorisme contre des gouvernements souverains, il s’agit néanmoins d’une évolution très négative pour la Russie.

En termes simples, il y a toujours plus de cibles que de policiers ou de gardes.

En outre, les terroristes peuvent toujours choisir le moment et le lieu de leurs attaques.

Jusqu’à présent, les efforts des Ukronazis en Russie n’ont apporté que très peu de bénéfices tangibles : le meurtre de Dugina en a fait une "martyre", l’attaque contre NS1/NS2 n’a vraiment fait que du tort à l’Allemagne et à l’UE, tandis que l’explosion sur le pont de Crimée a prouvé qu’il s’agissait d’une cible très difficile à détruire, à moins d’utiliser une bombe nucléaire tactique.

Nous devons tous nous souvenir des attaques terroristes contre l’école de Beslan, le théâtre Dubrovka à Moscou, l’hôpital de Budennovsk, l’aéroport international Domodedovo ou le métro de Saint-Pétersbourg.

Toutes ces attaques sont le résultat d’actions menées par des « groupes terroristes », qui étaient (et sont toujours) dirigés par des services spéciaux occidentaux.

Il n’y a fondamentalement que deux façons de vaincre ces attaques terroristes parrainées par l’État :

1.   Infiltrer les groupes dits terroristes et infiltrer les « agences mères » occidentales qui les dirigent.

2.   Convaincre le grand public de passer en mode « haute vigilance ».

En fait, l’ensemble de la société russe doit se mettre en « état de guerre mentale » et rester calme et très vigilante à la fois : la Russie n’est pas seulement attaquée par les nazis banderistes, mais aussi par les auteurs du 11 septembre 2001, du vol MH17 (et de bien d’autres encore !) et ce sont ces mêmes personnes qui ont déclenché toute une campagne terroriste contre l’Iran, utilisant des attaques à la bombe, des assassinats, des sabotages, etc.  Les choses empirent encore jusqu’aux élections aux États-Unis.

Source : reseauinternational.net

 

5- Les missiles que les USA craignent

Par Faouzi Oki

Les missiles hypersoniques que les États-Unis craignent

Selon un récent rapport du Congrès américain cité par Fox News, Washington est incapable de parer les possibles attaques des armes hypersoniques russes et chinoises.

En se référant à un rapport soumis par le Congrès américain, celui-ci souligne que « La Russie et la Chine mettent au point une arme hypersonique dont la vitesse, l’altitude et la manœuvrabilité permettent de contourner la majorité des systèmes de défense antimissile, cette arme peut être utilisée pour accroître la possibilité de porter des frappes à grande distance recourant aux armes tant conventionnelles que nucléaires.

Les mesures permettant de parer ces menaces n’existent pas pour le moment », indique le rapport cité par la chaîne télévisée Fox News.

L'ancien ministre américain de la Défense James Mattis avait déclaré que la mise au point d’une arme hypersonique et de moyens de défense contre cette dernière était devenue la priorité numéro un pour lui et les Forces armées américaines actuellement.

En novembre dernier le vice-ministre américain de la Défense Michael Griffin, avait indiqué au Centre de recherches stratégiques et internationales à Washington l’absence aux États-Unis de moyens de défense contre les armes hypersoniques.

Dans ce chapitre il faut citer que Le 1er mars 2018, le président Poutine avait annoncé que la Russie était en train de mettre au point de nouvelles armes, capables, entre autres, de surmonter la défense antimissile des États-Unis en citant le système Avangard.

Le système de missile hypersonique Avangard autrement appelé : RS-26, Roubej est capable de porter des charges conventionnelles ou nucléaires. Selon M. Poutine, l’ogive de ce système progresse vers sa cible « comme une boule de feu » dont la température à la surface atteint 1600 à 2000°C.

D’après des experts, pour détruire l’ogive Avangard, il est nécessaire de lancer au moins 50 antimissiles américains SM-3 ce qui rend le système antimissile américain obsolète.

Avangard est capable d’effectuer des vols intercontinentaux dans les couches denses de l’atmosphère à une vitesse 20 fois supérieure à celle du son, ainsi que le système de missiles Sarmat, des drones sous-marins ultra-rapides, le système de missile Kinjal, et des armes à laser.

Le 26 décembre, il a été annoncé que le missile Avangard, surnommé « le cadeau du Nouvel An à la nation » par le président russe Vladimir Poutine, avait été mis à l’essai à partir d’une base située dans le sud de l’Oural région d’Orenbourg à 1200 km au sud-est de Moscou et avait réussi à frapper une cible d’entraînement au Kamchatka dans l’extrême orient russe à 6000 kilomètres (3700 milles). Il change de cap et zigzague vers sa cible, précise-t-on.

Source : reseauinternational.net

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