Russie: Biden déclare la guerre... (e press)

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En tentant une campagne de déstabilisation interne via l’affaire Navanly en Russie et en maintenant le destroyer américain USS Cook en mer Noir, Biden montre qu’il veut la guerre avec la Russie.

Au sommaire :

1- Négociation avec un partenaire commercial important à Téhéran

Ces dernières années, l’Iran a annoncé à maintes reprises qu’il reprendrait une partie importante de ses échanges commerciaux dans la région, avec les pays voisins.

Selon les statistiques de l’Organisation du Développement du commerce, depuis le début de l’année du calendrier iranien (21 mars 2020), l’Irak, l’Afghanistan, les Émirats arabes unis et la Turquie figurent parmi les principaux pays importateurs de produits iraniens. Les principaux exportateurs de marchandises vers l’Iran sont les Émirats arabes unis, la Turquie et l’Inde.

L’Arménie entretient de bonnes relations politiques avec Téhéran et partage une frontière commune avec l’Iran. Suite au conflit avec l’Azerbaïdjan, l’Arménie a eu tendance à restreindre son commerce avec les pays de la région se privant ainsi de la forte potentialité du marché iranien.

À l’invitation du ministre iranien de l’Industrie, de la Mine et du Commerce, Alireza Razm-Hosseini, le ministre arménien du Commerce Vahan Kerobyan s’est rendu à Téhéran ce vendredi 22 janvier pour une visite de cinq jours.

« Compte tenu du passé commun de nos deux pays, le montant de nos échanges pourrait s’élever à un milliard de dollars », a déclaré le ministre arménien.

Évoquant la nécessité du développement des investissements conjoints et la présence des Iraniens en Arménie, M. Kerobyan a insisté sur la création de zones industrielles communes et le développement des échanges industriels entre les deux pays.

Au programme de la visite de cinq jours du ministre arménien figurent des rencontres avec les ministres iraniens de l’Industrie, de la Mine et du Commerce, de l’Énergie, de l’Économie et des Finances, ainsi qu’avec le recteur de la Banque centrale d’Iran et d’autres responsables iraniens. 

Source : ISNA

2- Covid-19 : le triple vaccin iranien arrive

Le président iranien Hassan Rohani a annoncé la production en masse de 3 vaccins iraniens anti-Covid et leur distribution à des millions d’Iraniens au printemps prochain. 

« Les trois vaccins développés par les instituts Barekat, Razi et Pasteur seront prêts l’année prochaine, au plus tard à la fin du printemps », a déclaré ce samedi le président Rohani, lors d’une réunion tenue au siège de la campagne de vaccination contre le coronavirus à Téhéran. Il a assuré que la campagne de vaccination dans le pays pourrait commencer dès février. 

Il a également réitéré la nécessité de respecter tous les protocoles sanitaires pour endiguer la propagation des nouvelles variantes britannique et sud-africaine.

Le vice-ministre iranien de la Santé, Iraj Harirchi, avait déclaré jeudi que les vaccins iraniens protégeaient partiellement contre le nouveau virus britannique.

Source : Fars News

3- Manifs en France, Macron dénonce Poutine !

De nouvelles manifestations contre la proposition de loi Sécurité globale se déroulent dans plusieurs villes de France. À Paris, le cortège a été rejoint par celui d’une manifestation contre les suppressions d’emploi organisée à l’appel de syndicats. Et dire que les médias français à la solde se sont employés à relayer les manifestations pro-Navalny à Moscou !

Le 16 janvier 2021, ils étaient entre 34 000 (selon la police) et 200 000 (selon les organisateurs) à battre le pavé à travers la France contre la proposition de loi Sécurité globale et pour les libertés. Une semaine plus tard, les contempteurs de ce fameux projet de loi prévoient de nouveau des rassemblements dans plusieurs villes. Sur les réseaux sociaux, des collectifs de Gilets jaunes et d’opposants à la loi Sécurité globale ont appelé à une « marche unitaire pour les libertés », ce 23 janvier à partir de 11h devant le Conseil d’État, place du Palais-Royal à Paris, pour un départ de cortège à 12h en direction de l’Assemblée nationale.

Plusieurs centaines de Français sont descendus dans les rues de Paris ce 23 janvier pour manifester contre des licenciements massifs dans plusieurs secteurs. Une initiative de la CGT de TUI, soutenue par d’autres syndicats et des représentants de La France insoumise.

« Pour arrêter tous les licenciements, pour maintenir et créer des emplois répondant aux besoins de la population, ce 23 janvier marquera le début d’un mouvement dont une suite rapide sera la journée d’action nationale interprofessionnelle unitaire du 4 février », indique la CGT dans son communiqué émis en prévision de l’événement.   

La proposition de loi Sécurité globale a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale et doit être examinée par le Sénat en mars. Ses opposants exigent en particulier le retrait de son article 24, qui interdit la diffusion d’images des membres des forces de l’ordre dans l’intention de nuire à leur intégrité « physique ou psychique » – un article dont la majorité présidentielle a annoncé l’entière réécriture. Ils dénoncent également son « recyclage » dans l’article 18 du projet de loi sur le « séparatisme ».

Les adversaires de la proposition de loi Sécurité globale demandent aussi le retrait des articles 21 et 22 portant sur l’usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l’ordre, ainsi que la suppression du nouveau Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO).

Source : RT France

4- Guerre hybride US en territoire russe

Le retour d’Alexander Navalny, un agent de longue date de la CIA, en Russie, a étonné l’ensemble des observateurs que nous sommes. Retourner sans aucune couverture dans un pays comme la Russie, pays doté d’une très solide tradition dans le contre-espionnage, est sinon un acte suicidaire, du moins très téméraire. Cependant, les choses commencent à devenir claires : le retour volontaire de Navalny en Russie relève d’une opération de guerre hybride de grande envergure soutenue par l’ensemble des divisions des opérations clandestines des pays de l’OTAN. Cette fois-ci, la CIA a mis le paquet : l’objectif du retour et de l’arrestation attendue de Navalny en Russie est une révolution colorée de nouvelle génération.

Comme dans la plupart des pays du monde, la situation socio-économique en Russie est loin d’être parfaite. L’impact du C-19 a aggravé un marasme générateur d’une très forte frustration populaire. Cette frustration s’est transformée en une forme de colère extrême dans certaines régions russes, notamment en Sibérie et dans l’Extrême-Orient russe. Aux difficultés économiques s’ajoute un verrouillage du champ politique (une tendance universelle) que beaucoup de Russes n’arrivent plus à supporter. L’influence du néolibéralisme à l’occidentale en Russie est quasiment du même niveau que celui ayant emporté l’enthousiasme de beaucoup d’Ukrainiens avant de les emporter dans une tourmente qui semble sans fin. Mais à la différence de l’Ukraine, la Russie dispose de grands stratèges capables de discerner les menaces les plus insidieuses et les anticiper.

L’opération Navalny fait partie des opérations déclarées utilisant la thématique de l’opposant déclaré bénéficiant d’une médiatisation et d’un soutien internationaux.

C’est la hantise de la Chine, car le champ de la confrontation dans ce cas de figure est réduit à un ensemble de règles de jeu politiquement correct et superficiel (et cela explique les techniques de Beijing visant à neutraliser la menace bien avant un seuil critique). Les manifestations de soutien à Navalny en Russie ne sont pas le résultat d’une quelconque popularité de cet agitateur professionnel, mais de la mise en place effective d’un large réseau de soutien et de subversion par la CIA américain, le BND allemand, le Mi6 britannique, l’AIVD néerlandais, le CSIS canadien, le Välisluureamet estonien et tant d’autres services spéciaux hostiles à Moscou.

Les militaires russes ont acquis une certaine expérience dans la lutte contre les guerres hybrides. L’opération Navalny est audacieuse, mais a peu de chance d’aboutir à une révolution. Elle servira à sonder la solidité de l’appareil d’État russe face aux nouvelles menaces asymétriques et à l’ingénierie sociale de la déstabilisation via les réseaux sociaux qui ne sont que les outils de combat de l’État profond US.

Autant dire qu’il y a le feu dans la demeure. La Russie sera obligée de renforcer ses capacités de guerre hybride qu’elle développé depuis quelques années et d’augmenter ses capacités de cyberguerre en créant ses propres réseaux sociaux et à terme, son propre internet. Cette dernière option poursuivie par la Chine est devenue essentielle pour la survie d’une puissance militaire comme la Russie face à la multiplication des menaces hybrides autour de son sanctuaire.

Source : Strategika51

5- Mer Noire : l’USS Cook provoque         

L’apparition dans la mer Noire d’un navire de guerre américain avec des missiles de croisière porte l'empreinte de la diplomatie de Biden face à la Russie.

Certes, le déploiement du destroyer lance-missiles américain USS Donald Cook dans les eaux de la mer Noire a été décidé au moment où Donald Trump tenait encore le titre de la présidence, mais le fait que le nouveau chef du Pentagone et Biden ont refusé de revenir sur la décision de l’envoi de la Flotte américaine tout près des frontières russes signifie pour les journalistes que Biden veut continuer son bras de fer avec la Russie.

Pour le moment, l'USS Donald Cook est à l’entrée de la mer Noire, alors que la mission du navire de guerre dans cette région reste encore inconnue - le Pentagone n’a encore annoncé aucun plan d’interaction avec ses alliés, ce qui incite à la prudence.

Bien que l'USS Donald Cook soit armé de missiles de croisière, on sait qu’il ne représente aucune menace sérieuse pour la Russie, car à l’embouchure de la mer Noire, des navires de guerre de la flotte maritime de Russie ont rendez-vous avec des chasseurs bombardiers russes pour le raccompagner jusqu’à la porte de sortie.

Source : Avia-pro

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