Europe le temps des tranchées

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Une guerre lointaine que l’on voit à travers la télévision n’est pas perçue de la même façon que lorsque des bombes tombent dans votre cour, votre maison, la rue, etc. Rappelez-vous l’impact qu’a eu l’attaque des tours jumelles à New York le 11 septembre 2001.

Au sommaire :

1-Le CGRI augmente considérablement ses capacités de lancement spatial

Après avoir réalisé de nombreux succès et prouesses technologiques dans le secteur aérospatial, notamment dans le domaine militaire, l’Iran envisage d’investir davantage dans des satellites lancés à partir de jets.

À cet égard, le général de brigade Ali Jafarabadi, commandant de l’unité aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), a déclaré lundi 7 février que l’Iran est désormais sur le point de faire un pas de géant en mettant à l’ordre du jour du CGRI la construction des lanceurs de satellites : une avancée notable dans le secteur de la défense.

« Au fil du temps, les commandants supérieurs du CGRI accordent plus d’attention au fait que le CGRI devrait avoir un plan spatial à long terme dans le domaine de l’espace », a-t-il déclaré.

Le lancement de la toute nouvelle fusée porteuse de satellites iranienne, appelée Zuljanah, en Iran, le 1er février 2021 se fait dans la même ligne à un endroit non divulgué.

Le lancement de satellites à l’aide d’une combinaison de missiles porteurs et d’avions devient une technologie disponible dans le pays.

Ce type de lancement élimine le besoin de moteurs puissants et sophistiqués nécessaires au premier étage des porte-satellites, ce qui en fait un avantage.

L’avion porteur transporte le satellite à une altitude d’environ 10 km, qui comprend une grande partie de la couche dense de l’atmosphère. Le moteur du premier étage du satellite doit vaincre la gravité terrestre et la résistance de l’air pour atteindre cette altitude.

Si l’avion est utilisé comme rampe de lancement, un satellite plus léger peut atteindre la même orbite et le même poids de charge utile qu’un satellite plus lourd. Cependant, la rampe de lancement peut être utilisée des centaines de fois, ce qui représente des économies importantes, et si le satellite lui-même est récupérable, il sera encore plus économique.

L’un des avantages du lancement par avion est la capacité de surmonter les problèmes météorologiques sur des bases de lancement fixes.

Normalement, le lancement spatial est annulé si la météo est défavorable. Cependant, si un avion sert de rampe de lancement, l’opération peut sembler possible.

Le général de brigade Ali Jafarabadi, commandant de l’espace du corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), a déclaré lundi 7 février qu’en Iran le lanceur de satellites est défini dans le secteur de la défense

2-Ukraine : la France se dissocie-t-elle de l’axe anglo-saxon ?

Le président russe Vladimir Poutine n’a donné aucune indication lors d’un appel téléphonique avec le président français Emmanuel Macron samedi qu’il se préparait à envahir l’Ukraine, a déclaré un responsable de la présidence française.

Les deux dirigeants se sont exprimés à un moment de forte tension sur le rassemblement de troupes russes près de la frontière ukrainienne, Washington déclarant vendredi que Moscou pourrait envahir à tout moment. La Russie a nié avoir l’intention d’envahir.

« Nous ne voyons aucune indication dans ce que dit le président Poutine qu’il va passer à l’offensive », a déclaré le responsable aux journalistes après que Macron et Poutine se soient entretenus au téléphone pendant près de 90 minutes.

« Nous sommes néanmoins extrêmement vigilants et attentifs à la posture (militaire) russe afin d’éviter le pire. »

Par ailleurs, le Kremlin a déclaré que Poutine avait souligné lors de l’appel avec Macron un « manque de réponse substantielle des États-Unis et de l’OTAN aux initiatives russes bien connues ». Cela faisait référence à une série d’exigences russes en matière de sécurité, notamment celle d’interdire à l’Ukraine de rejoindre l’OTAN.

Poutine et Macron ont également discuté de la situation liée aux « spéculations provocatrices » autour d’une invasion russe prétendument planifiée, a déclaré le Kremlin.

Le responsable de l’Élysée a déclaré que la France recommandait aux ressortissants français d’éviter les voyages en Ukraine et que des préparatifs seraient faits pour que le personnel de l’ambassade et leurs familles quittent le pays s’ils le souhaitaient.

L’ambassadeur de France examinera la situation des quelque 1 000 ressortissants français dans le pays, dont beaucoup détiennent à la fois la nationalité française et ukrainienne, a déclaré le responsable. Les États-Unis et de nombreux autres pays ont exhorté les citoyens à quitter l’Ukraine par crainte d’une invasion.

Macron s’est rendu à Moscou plus tôt cette semaine, et lors de leur appel samedi, les deux hommes ont discuté des moyens de faire avancer la mise en œuvre des accords de Minsk sur la paix dans l’est de l’Ukraine, ainsi que des conditions de sécurité et de stabilité en Europe, a déclaré l’Élysée séparément dans une déclaration.

Macron s’est également entretenu samedi avec le chancelier allemand Olaf Scholz ainsi qu’avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy, et devait s’entretenir avec le président américain Joe Biden.

Lors de l’appel avec Zelenskiy, Macron a réaffirmé son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a déclaré l’Élysée.

Scholz doit se rendre à Kiev lundi puis à Moscou mardi, et l’Élysée a déclaré que les positions française et allemande étaient « parfaitement alignées ».

Source : Reuters 

3-Les « convois de la liberté » convergent vers Paris malgré l’interdiction 

La préfecture de police de Paris a déployé des milliers de policiers qui seront chargés d’empêcher ce week-end le blocage de la capitale française par les « convois de la liberté », inspirés du mouvement de protestation des camionneurs contre les restrictions sanitaires au Canada.

Le Premier ministre Jean Castex a assuré que les autorités feraient preuve de la plus grande « fermeté » pour empêcher toute paralysie du pays, à l’instar de ce qui se passe depuis deux semaines à Ottawa, la capitale canadienne.

« Le droit de manifester et d’avoir une opinion est un droit constitutionnel. Le droit de bloquer les autres (…) ne l’est pas », a déclaré le chef du gouvernement sur France 2.

« Je ne peux en aucun cas laisser associer ces attaques virulentes contre la vaccination et le mot liberté », a-t-il ajouté à propos des militants « antivax » qui figurent dans les convois.

En dépit de l’interdiction de tout rassemblement à Paris et du risque d’amende, voire d’arrestation, pour les participants, plusieurs convois de tailles inégales et venant des quatre coins de la France se dirigeaient vendredi vers la capitale.

Ces convois, dont l’importance est difficile à estimer, sont constitués d’un agrégat de personnes hostiles aux politiques du gouvernement d’Emmanuel Macron : opposants à la vaccination contre le COVID-19 ou aux mesures de restriction sanitaires en général, anciens « Gilets jaunes », militants de groupuscules politiques ou simples citoyens voulant protester contre la hausse du prix de l’essence ou réclamer davantage de pouvoir d’achat.

« On tourne en rond depuis trois ans… On regarde les Canadiens, on se dit “c’est magnifique ce qu’ils font” et là, en huit jours, quelque chose s’est déclenché », a déclaré à Reuters Jean-Marie Azais, un retraité se revendiquant ancien « Bonnet rouge » et « Gilet jaune », qui participe au convoi venant du Sud-Ouest.

Alors que les convois partis du sud de la France, dans lesquels les anciens « Gilets jaunes » semblent nombreux, sont partis depuis plusieurs jours, d’autres qui devaient s’ébranler vendredi matin de l’ouest ou du nord du pays comptaient très peu de participants.

Dans les groupes formés sur les réseaux sociaux, certains organisateurs ont appelé les membres des convois à se faire discrets pour atteindre Paris en échappant aux contrôles policiers sur les principaux axes menant à la capitale.

Certains participants disent vouloir manifester samedi à pieds dans le centre de la ville, tandis que d’autres, plus virulents, brandissent la menace d’un blocage routier.

« Ils ne pourront pas refuser tout le monde, c’est impossible », a déclaré à Reuters une femme vêtue d’un Gilet jaune venue acclamer les automobilistes lors de leur passage près de Toulouse. « Moi je dis qu’ils doivent entrer en force, pour la liberté ! »

L’objectif affiché des convois est de rallier ensuite Bruxelles, siège de la Commission européenne, où leur rassemblement a aussi été interdit par les autorités belges.

Source : Sputnik

4-Europe : le temps des tranchées

L’omission fatale de Joe Biden :

Je pense que le refus des États-Unis et l’obligation faite aux États européens membres de l’OTAN d’adopter la même attitude de discuter avec la Russie des trois conditions clés proposées par le président Vladimir Poutine, l’arrêt de l’expansion de l’OTAN, le non- déploiement de systèmes d’armes offensives près des frontières de la Russie et le retour à l’infrastructure militaire de l’OTAN en Europe de 1997 passe à côté d’un détail essentiel écrit Valentin Vasilescu, Expert militaire pour le site web strategika51.org.

Nous assistons à une campagne PsyOps (opération de guerre psychologique) sans précédent menée par les médias occidentaux, pleine de faux grossiers et de désinformation flagrante.

L’objectif est de dépeindre la Russie comme un géant militaire qui a déjà décidé d’occuper l’ensemble de l’Europe en quelques jours.

Pour renforcer cette perception dans l’opinion publique, le Pentagone a transféré des milliers de militaires américains de ses forces d’élite à l’étranger pour défendre l’Europe, non attaquée par qui que ce soit.

À long et moyen terme, je considère que les conséquences de cette campagne médiatique sont catastrophiques pour les États-Unis et leurs vassaux de l’OTAN.

Après la chute du rideau de fer, il y a eu l’agression de l’ex-Yougoslavie par l’OTAN dirigée par les États-Unis, l’invasion de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Libye. Tout cela était basé sur un modèle établi de supériorité navale américaine, construit autour de groupes de porte-avions qui pouvaient attaquer un pays situé à des milliers de kilomètres du territoire américain. Les pays attaqués n’étant pas en mesure de riposter par des frappes sur le territoire des agresseurs, le public occidental s’est habitué à regarder ce spectacle tragique à la télévision, comme un match de football.

Mais si elle est attaquée, la Russie n’hésitera pas une seconde à frapper le territoire de tous les États membres de l’OTAN en Europe et aux États-Unis. Parce que la Russie dispose de nombreux moyens conventionnels et nucléaires capables de le faire. Au milieu de l’hystérie de la population depuis près d’un an, grâce aux PsyOps des médias occidentaux, à propos de la Russie, les frappes à longue portée de l’Armée russe auront un effet dévastateur sur le moral des civils.

Une guerre lointaine, que l’on voit à travers la télévision n’est pas perçue de la même façon que lorsque des bombes tombent dans votre cour, votre maison, la rue, etc. Rappelez-vous l’impact qu’a eu l’attaque des tours jumelles à New York le 11 septembre 2001. Il est évident que le président Joe Biden, quand il a refusé de discuter des trois conditions posées par Vladimir Poutine, n’a consulté personne sur la question cruciale qui est : comment les civils américains vont-ils réagir dans cette situation ?

Valentin Vasilescu, expert militaire.

Source : Strategika 51

5-Guerre civile aux USA 

Le fondateur du Bridgewater Speculation Fund Group, Ray Dalio, a affirmé que la trajectoire actuelle aux États-Unis d’Amérique “indique qu’elle a franchi le seuil d’évolution vers un modèle de guerre civile caractérisé par la violence”.

Le patron du plus grand groupe spécialisé dans le marché spéculatif a ajouté sa voix à celles qui mettent en garde contre des signes d’une guerre civile américaine, conséquence de la dégradation des conditions économiques et de l’accumulation des sources de richesse entre les mains des élites financières, sans compter du niveau élevé de l’extrémisme et de l’opposition entre la droite et la gauche dans un match nul.

Ray Dalio a ajouté, sur son site Internet, que les facteurs influençant le déclenchement d’une guerre civile, tel qu’indiqués par les modèles historiques, se résument à “un mélange de deux facteurs”.

Le premier facteur se résume dans “les difficultés monétaires dues au manque de liquidités nécessaires, qui entraînent un énorme déficit de la balance des paiements, l’imposition d’impôts élevés, l’impression de billets de banque et un taux d’inflation élevé”.

Quant au deuxième facteur, il consiste en “l’énorme écart entre les taux de revenu actuels qui encourage le recours des gens à s’accrocher aux revendications qu’ils désirent et à se battre pour elles, quels qu’en soient les coûts, au lieu de faire des concessions”.

Il a souligné le déclin de la position de son pays à l’échelle mondiale comme l’une des composantes des facteurs de la guerre civile, “à la lumière de l’émergence de forces internationales suffisamment puissantes pour rivaliser avec la puissance la plus en vue au monde et qui est isolée face à la cristallisation des facteurs de la guerre civile.

Source : Al-Manar

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