Après avoir rencontré son homologue ukrainien le 30 avril, Emmanuel Macron s'est entretenu avec Vladimir Poutine. La conversation téléphonique a duré plus de deux heures. Au menu de cette discussion : la poursuite des évacuations de civils, l'arrêt des livraisons d'armes ainsi que la sécurité alimentaire mondiale.
Après avoir rencontré son homologue ukrainien le 30 avril, Emmanuel Macron s'est entretenu avec Vladimir Poutine. La conversation téléphonique a duré plus de deux heures. Au menu de cette discussion : la poursuite des évacuations de civils, l'arrêt des livraisons d'armes ainsi que la sécurité alimentaire mondiale.
Ils ne s'étaient pas parlé depuis le 29 mars. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont à nouveau échangé par téléphone, ce mardi 3 mai. Il y a quelques jours, le président français avait échangé avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, deux mois après le début de l'invasion russe.
Alors qu'un "puissant assaut" sur l'usine Azovstal était annoncé par les forces russes, Emmanuel Macron a "appelé la Russie à permettre la poursuite des évacuations entamées ces derniers jours" dans la ville de Marioupol, tout en exprimant sa profonde inquiétude sur la situation dans la ville et dans le Donbass. De son côté, Vladimir Poutine a déclaré que "l'Occident pourrait contribuer à mettre fin à ces atrocités en exerçant une influence appropriée sur les autorités de Kiev, ainsi qu'en arrêtant la fourniture d'armes à l'Ukraine".
Concernant les négociations de paix, le chef du Kremlin s'est dit "ouvert au dialogue" malgré "l'incohérence et le manque de préparation de Kiev à un travail sérieux". L'Élysée a indiqué dans un communiqué qu'Emmanuel Macron avait réitéré "sa demande de cessez-le-feu".
Arnaud Develay, avocat international et Fabrice Beaur, expert pour l'ONG EODE, prennent la parole sur ce sujet.