En l’espace de moins d’un mois, et suite à ce que les médias occidentaux considèrent une demande du président centrafricain, « Emmanuel Macron a ordonné une seconde mission de survol de ce territoire par des avions de chasse, laquelle a été effectuée ce samedi.
L’actualité en Afrique :
Le Ghana réceptionne l’unité flottante de regazéification de Tema LNG Terminal ;
Adoption d’une loi sur la biosécurité au Bénin ;
Kenya : KenGen lancera bientôt le chantier d’une centrale à la décharge de Dandora ;
Tchad : La Banque africaine de développement fait un don de 11,26 millions de dollars américains pour l’éducation des filles et l’alphabétisation des femmes
Les analyses de la rédaction :
Les Mirage français sillonnent le ciel de la RCA :
Le gouvernement de Touadéra et ses politiques souverainistes posent problème et la force d’occupation le fait clairement entendre.
En l’espace de moins d’un mois, et suite à ce que les médias occidentaux considèrent une demande du président centrafricain, « Emmanuel Macron a ordonné une seconde mission de survol de ce territoire par des avions de chasse, laquelle a été effectuée ce samedi », indique un communiqué publié sur le site de l’Élysée.
« À la demande du président Touadera, et en accord avec la Minusca, le président de la République a ordonné la réalisation d’une seconde mission de survol du territoire centrafricain par des avions de chasse, après celle effectuée le 23 décembre », dit ce communiqué.
« Elle marque la solidarité de la France avec le peuple centrafricain et sa condamnation de la poursuite des tentatives des groupes armés de déstabiliser le pays », lit-on sur les médias mainstream.
Mais quelle est la fonction de ces vols sur le ciel centrafricain alors que l’État centrafricain a dit et redit à des centaines de reprises n’avoir besoin ni de la Minusca, ni de la France ou autre puissance néo-colonialiste pour l’acquitter de ses fonctions.
Depuis que les élections centrafricaines se sont déroulées dans le calme et que le mathématicien Touadéra a été réélu malgré les campagnes d’intoxication menée par la force néo-colonialiste, les tentatives de déstabilisations se sont multipliées et cette force d’occupation tente plus que jamais de présenter la RCA comme un État défait où les forces vives se battent les unes contre les autres et où la réconciliation n’existe que sous perfusion russe.
« La société civile s’inquiète par ailleurs de la présence des groupes armés à Bangassou, située à 750 km à l’est de la capitale Bangui. Elle aussi a été attaquée par les rebelles, dimanche dernier. Elle est désormais sous contrôle d’éléments des CPC, cette coalition de groupes rebelles. Personne ne sait combien de rebelles sont en ville. Mais plusieurs milliers d’habitants ont fui Bangassou, où l’on redoute des conséquences humanitaires à la présence en ville des groupes rebelles », annoncent les médias mainstream.
Ce n’est sûrement pas les Mirage 2000 qui ont frappé et tué la population au Mali qui assureront la sécurité en RCA.
Les tueries des villageois et des forces armées au Mali, au Burkina et au Niger ne sont d’ailleurs pas sans rapport avec les vols des avions de chasse français en Centrafrique.
La France cherche à créer un complexe militaire US-Israël-OTAN non seulement dans la région des trois frontières, mais dans toutes ses anciennes colonies.
Mais le gouvernement centrafricain prône pour la paix et la sécurité, tout comme la population. Et les exactions néocoloniales n’ont plus leur place en Centrafrique et à l’allure où vont les choses, ces exactions vont vers la sortie du continent.
L’Éthiopie tient tête à l’Occident :
L’Éthiopie revendique la mort de hauts responsables du Tigré. Selon un communiqué, l’armée éthiopienne aurait neutralisé au moins quatre officiels du Front de Libération du Peuple du Tigré.
Ce jeudi, le général Tesfay Ayiew a annoncé la mort entre autres du porte-parole du TPLF, Sekoture Getachew, et de Daniel Assefa, ancien chef du bureau des finances du Tigré. Zeray Asgedom, l’ancien chef de l’Autorité éthiopienne de radiodiffusion, et Abebe Asgedom ont également été tués au cours de l’opération. Il a déclaré que neuf autres dirigeants du TPLF ont également été arrêtés, dont Kidusan Nega, ancien président de la région dissidente, et Abadi Zemu, ancien ambassadeur d’Éthiopie au Soudan.
Ce sont, en effet, des agents israéliens infiltrés au Tigré appuyé par ONU qui leur sert de paravent et l’État éthiopien n’a pas eu peur de s’en prendre à ses agents.
Il n’est plus caché à personne que les séparatistes du Tigré de confession juive sont armés et financés par Israël afin de provoquer une déstabilisation complète du pays et de la région.
Cela pourrait aussi servir de chantage. À savoir, déstabiliser l’Éthiopie en échange d’un aller simple vers Israël.
Mais dans ce contexte, une autre chose qui inquiète le clan occidental est le lien étroit entre l’Éthiopie et l’axe de l’Est. La construction du futur siège du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a débuté en décembre dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba avec l’aide de la Chine, dans le cadre de la coopération sino-africaine grandissante dans le secteur de la santé publique.
En décembre encore, et lors d’une rencontre entre les autorités des deux pays, Dina Mufti, porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, a affirmé que l’Éthiopie souhaitait attirer davantage d’investissements de la part des entreprises chinoises.
« La présidente éthiopienne a aussi appelé les deux pays à faire progresser leur partenariat stratégique au plus haut niveau », lisait-on dans le communiqué de cette visite.
Abiy Ahmed se penche de plus en plus vers l’Est, dit non à l’axe US-Israël et résiste aux pressions qui visent à le faire changer d’avis.
Mais visiblement, la guerre provoquée dans la région du Tigré, en Éthiopie, a plutôt eu l’effet inverse désiré. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, continue de lutter contre les Occidentaux pour assurer le développement non seulement du pays, mais de la région tout entière. Et visiblement, l’Éthiopie continuera donc de tenir tête.
Ghana/USA : l’hôpital qui se moque de la charité :
Il est très intéressant de voir des médias français, une France dont le président n’accepte pas de dénoncer un chat par son nom et de dénoncer comme il le faut, le scandale démocratique en cours aux USA, de délivrer des comparaisons impossibles et plutôt drôles.
« Les trumpistes ne sont pas les seuls mauvais perdants de ce monde. Dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 janvier, peu après l’envahissement du Capitole par des partisans du 45e président américain en furie, le Parlement ghanéen a sombré à son tour dans le chaos. À quelques heures de l’investiture du président réélu Nana Akufo-Addo, chef de file du Nouveau Parti patriotique (NPP), les députés se réunissaient pour inaugurer le 8e Parlement et élire le président de l’Assemblée à bulletin secret », lit-on sur Le Monde.
Personne n’a vu à travers l’intervention de l’armée géhenne contre les intrus au sein du Parlement, intrus diligenté depuis l’extérieur, un motif de comparaison avec l’affaire du Capitole à Washington.
Le seul média du monde à avoir vu une telle comparaison c’est Le Monde.
En fait ce qui inquiète l’OTAN, Israël et la France c’est que l’Afrique puisse renvoyer aux Américains l’insulte que leur président avait osé leur infliger : « pays de merde ».
Au fait, le racisme anti-noir est ancré dans la politique occidentale.
D’ailleurs, ce vendredi, le Leader de la Révolution islamique a consacré une grande partie de son discours à ce racisme occidental et a clarifié les grandes lignes de la politique iranienne à l’égard de la nouvelle administration Biden : « un chaos électoral, de droits humains dans lesquels on tue un noir, des dizaines de milliers de chômeurs et de pauvres »…
Cette administration raciste et usurpateur tente de tendre la main au Ghana, comme si ce pays était dupe et ne se souvenait pas des humiliations infligées par les USA au peuple africain.
Le 5 janvier dernier, le président élu des États-Unis d’Amérique (USA), Joe Biden a fait part au président réélu du Ghana, Nana Akufo-Addo, sa volonté de travailler avec lui de sorte à trouver des solutions aux problèmes communs auxquels leurs deux pays sont confrontés.
Le Ghana, ce pays qui a connu l’un des taux de croissance les plus élevés au monde en 2019 et qui a à maintes reprises réitéré ses positions anti-occupation est bien conscient de cette politique raciste et colonisatrice et ne se laissera pas faire par ces courants médiatiques.