La Haye: la blacklist sioniste à juger?(e press)

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Le 5 février 2021, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) s’est déclarée compétente pour juger de crimes éventuels commis dans les territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Qods-Est. À cette occasion PressTV a décidé de rediffuser une liste non exhaustive des criminels de guerre israéliens divulguée jusqu’en mars 2009 dans l’espoir de voir un beau jour les vrais responsables de ces actes criminels abominables traînés en justice.

Au sommaire :

1- L’Iran met en garde Israël

L’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies a rejeté la rhétorique provocatrice et belliqueuse du régime sioniste a l’égard de Téhéran, affirmant que la République islamique était prête pour une réponse écrasante à toute menace.

« Récemment, le régime israélien a non seulement intensifié ses remarques provocantes et bellicistes contre la République islamique d’Iran, mais prévoit également de mettre en œuvre ses menaces hostiles contre l’Iran », a déclaré Majid Takht Ravanchi dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Samedi, il a évoqué les « fausses » déclarations du haut responsable militaire israélien du 26 janvier concernant le programme nucléaire pacifique de l’Iran comme le dernier cas de ces menaces anti-iraniennes, et a déclaré : « En plus de leurs plans actuels contre l’Iran, les forces militaires israéliennes prévoient d’élaborer des plans opérationnels pour l’année prochaine, car ces plans doivent être “sur la table » à cette échéance. »

L’ambassadeur a décrit ces menaces comme une « violation flagrante de l’article 2 de la Charte des Nations Unies », et a souligné que la communauté internationale doit donner une réponse appropriée compte tenu du « sombre bilan du régime dans l’attaque des pays de la région ».

Takht Ravanchi a mis en garde contre tout aventurisme militaire israélien contre l’Iran, ajoutant : « Nous nous réservons notre droit naturel à la défense et nous donnerons une réponse décisive à toute menace ou action illégitime du régime israélien. »

« Il est parfaitement clair que le régime israélien doit assumer l’entière responsabilité de ses actions débridées et incorrectes », a-t-il averti, appelant le Conseil de sécurité à contrecarrer les politiques « déstabilisantes » et les actions « bellicistes » d’Israël, a rapporté Press TV.

Source : IRNA

2-La Haye : Les criminels de guerre sionistes bientôt rattrapés par la justice.

Le 5 février 2021, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) s’est déclarée compétente pour juger de crimes éventuels commis dans les territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est (Qods-Est)

Cette décision ne préjuge pas ni du statut exact de l’État de Palestine ni de ses frontières, elle se prononce exclusivement sur la compétence de la Cour.

La Cour s’est fondée sur la résolution 67/19 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 2012. Laquelle [a réaffirmé] « le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’indépendance dans un État de Palestine situé sur le territoire palestinien occupé depuis 1967 ».

Cette décision ouvre la voie à une condamnation d’Israël pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à l’encontre des habitants de Gaza, de la Cisjordanie, y compris de Qods-Est . Cependant, il reste à préciser si des clauses des accords d’Oslo n’interdisent pas à la Cour de citer à comparaître, voire de délivrer des mandats d’amener à l’encontre des criminels présumés, à savoir des membres de l’armée sioniste et du gouvernement israéliens. Jusqu’à présent, nul n’a été reconnu responsable des crimes commis dans les territoires occupés de Palestine.

Le 3 mars 2009, l’Ayatollah Dori Nadjafabadi, Procureur général iranien d’alors avait présenté une liste de criminels de guerre du régime sioniste, à l’approche de la session internationale sur la Palestine, à Téhéran.

À cette occasion PressTV a décidé de publier des noms de criminels de guerre sionistes divulgués jusqu’en mars 2009. Évidemment, cette liste est loin d’être exhaustive.

Le texte dénonce le Colonel Hertzy Halevy, commandant de brigade, un ancien de l’unité de reconnaissance Sayeret Matkal, commandant la brigade parachutiste à Gaza, le Général de brigade Jonathan Locker, chef des forces aériennes israéliennes qui ont opéré dans la bande de Gaza, le Lieutenant-colonel Yoav Mordechai, commandant au 13e bataillon de la brigade criminelle d’infanterie Golani dans la bande de Gaza et lors de la «Seconde Guerre du Liban», le Lieutenant-colonel Oren Cohen commandant du 13e bataillon de la brigade Golani, qui a conduit ses troupes de nuit à l’est de Gaza ville, où elles ont assassiné plus d’une centaine de Palestiniens, le lieutenant-colonel Avi Blot, commandant des brigades, le lieutenant-colonel Yehuda Kohen, commandant de la brigade d’infanterie Givanti, le lieutenant -colonel Rouen Dagmi, commandant adjoint au 401e régiment de la brigade de blindés qui a opéré dans l’opération « Plomd durci», le Général Zvika Fogol, criminel de guerre et ancien commandant adjoint dans les régions du Sud, chargé des tirs d’artillerie de l’armée sioniste, le colonel Tomer Tsiter, commandant de l’escadron Givati basé à Ra’anana, qui a participé au massacre dans l’opération «Plomb durci», et auparavant dans l’opération «Rempart», contre le camp de réfugiés de Jénine, en 2002, Gur Rosenblatt, officier de réserve de l’infanterie, Gay Ohaion officier de réserve de l’infanterie, le lieutenant-colonel en chef Erez, du corps des blindés, qui a participé à l’opération «Plomb durci», le major Nimrod Aloni, le lieutenant-colonel Shelmu Saban, le capitaine Ron Vardi, Richard Awizrat : adjudant de carrière, qui a participé à l’opération «Plomb durci» et également au massacre de Jénine en 2002 durant l’opération «Rempart», le général Menachem Mazuz, Procureur général du régime sioniste,
le Général de corps d’armée Gabi Ashkenazi, chef d’état-major des forces d’occupation israéliennes et organisateur de l’Holocauste de Gaza, le Général Général de brigade Eyal Eisenberg, commandant des forces criminelles de guerre de l’«Opération Plomb durci» dans la Division de Gaza, qui a commandé les opérations auxquelles ont participé des unités des corps de blindés et du génie, ainsi que des troupes de l’infanterie, et commandé une division durant la Seconde Guerre du Liban, le Général Ido David Nehushtan, criminel de guerre et commandant des force aériennes de l’armée sioniste, responsable du bombardement de Gaza avec des milliers de tonnes de bombes au phosphore, le Général de division Amos Yadlin, chef des services de renseignements de l’armée, le colonel Avi Peled, criminel de guerre, commandant du bataillon 51 qui a opéré dans Gaza durant l’opération « Plomb durci » et également durant la Seconde Guerre du Liban, Métan Vilnai, actuellement remplaçant du ministre de la guerre du régime sioniste, le Général Bruval Gallant, commandant en chef de l’unité du sud qui a dirigé l’opération «plomb durci» et le massacre des civils,
Doron Almog, ancien commandant du front du sud, Ehud Barak, ministre israélien de la guerre,
Avi Dichter, ministre de la sécurité du régime sioniste, Ehud Olmert, premier ministre israélien à l’époque de l’attaque contre Gaza, Meïr Dagan, chef du Mossad, Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères et ancien officier du Mossad à Londres, 15 officiers de la brigade blindée, 24 membres de la brigade technique, 25 membres de la brigade d’artillerie, 15membre des services d’information et 36 parachutistes de l’armée israélienne.

Source : Voltairenet et iqna.ir

3-Contre-attaque hybride russe

Faisant face à une guerre hybride utilisant les vecteurs informationnels de l’ingénierie sociale du chaos et l’ingérence d’agents étrangers en réseaux concentriques, la Russie déploie un ensemble de mesures adaptées à une situation déjà vue ailleurs et que les observateurs considèrent comme assez conventionnelle puisqu’elle reprend les bases des révolutions dites colorées.

La police de Moscou utilise des systèmes anti-drones pour empêcher les meneurs des protestations de coordonner leurs actions et communiquer avec des officiers traitants étrangers.

Moscou a d’ailleurs considéré comme « persona non grata » et expulsé des diplomates sous fausse couverture d’Allemagne, de Pologne et de Suède, des sous-traitants très classiques des services de renseignement américains en Russie.

L’autre défi est la cyberguerre. Il semble que pour cette fois, les Cinq Yeux ont opté pour l’application chinoise Tik Tok, fort populaire auprès des jeunes entre 15 et 24 en Russie (et ailleurs dans le monde) pour mettre en œuvre un programme de manipulation visant à les faire sortir dans la rue et à présenter l’agent provocateur Navalny comme un véritable opposant au système politique russe avec pour objectif affiché un changement de régime et la destruction stratégique de la Russie.

Un enjeu que les stratèges russes connaissent fort bien puisqu’ils ont eu tout le temps nécessaire d’étudier les guerres hybrides intervenues en Ukraine, en Géorgie, en Syrie et ailleurs.

Source : Strategika51

4-La France à l’heure de l’arme orbitale

La Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 prévoit notamment le renouvellement des capacités dans le domaine du renseignement d’origine électromagnétique [ROEM]. Ce qui passe, par exemple, par l’acquisition de la Capacité universelle de guerre électronique [CUGE] que mettront en œuvre les trois futurs Falcon « Archange » destinés à l’armée de l’Air & de l’Espace [a A E], le programme CERES pour [Capacité d’écoute et de renseignement électromagnétique spatiale] ou bien encore le lancement du projet de Bâtiment léger de surveillance et de recueil de renseignements [BLSR] pour la Marine nationale.

Outre ces moyens, la LPM évoque également le programme « ROEM tactique » qui doit permettre de renouveler et renforcer les capacités de renseignement de contact des unités aéroterrestres déployées, ainsi que la nécessaire adaptation des capacités d’exploitation de l’ensemble des données ainsi obtenues via la mise en service du Système d’Optimisation du Renseignement InterArmées [SORIA] et de la modernisation progressive du système d’information de la fonction interarmées du renseignement.

S’agissant de la capacité « ROEM tactique », la Direction générale de l’armement [DGA] a indiqué qu’elle venait de commander « le premier système interarmées de renseignement d’origine électromagnétique tactique » à Thales et Airbus, pour un montant de 160 millions d’euros. Les premières capacités devront être livrées en 2023, la fin du développement du système complet étant attendue en 2025.

« Ce nouveau système sera constitué d’une gamme de capteurs combinables sous forme de modules, adaptés aux besoins des théâtres d’opérations et au milieu de projection requis, qu’il soit terrestre, naval, ou aérien », précise la DGA.

Et d’ajouter : « Le système renouvellera et complétera, avec des moyens adaptés aux nouvelles technologies de communications mises en œuvre par l’adversaire, les capacités actuelles de ROEM tactique, dans les domaines de la détection des émissions, la caractérisation et la localisation des émetteurs ainsi que l’écoute des communications, sur différentes gammes de fréquences. »

Source : opex360.

5-Biden relance l’organe de l’« impérialisme US »

Le président des États-Unis, Joe Biden, vient d’annuler la réforme du Conseil de Sécurité nationale (NSC) entreprise par son prédécesseur, le président Donald Trump.

Dès son entrée en fonction, celui-ci avait exclu des réunions régulières du Conseil le directeur de la CIA et le président du Comité des chefs d’état-major. Ce faisant, il avait soustrait cet organe aux leaders de l’impérialisme US.

Cette réforme lui avait permis d’être le second président depuis la Seconde Guerre mondiale à ne pas entreprendre de nouvelle guerre.

L’autre président fut le démocrate Jimmy Carter, élu dans la foulée des révélations sur les coups d’État et assassinats politiques entrepris par l’Agence un peu partout dans le monde.

La réforme du président Biden annonce clairement son intention de renouer avec les coups tordus de l’Agence.

Le directeur de la CIA et le président du Comité des chefs d’état-major assisteront à toutes les réunions du Conseil de Sécurité nationale, mais pas obligatoirement aux réunions des « Principals », les principaux responsables gouvernementaux.

Source : voltairenet.org

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