RDC/Burundi: la résistance à l'africaine (zoom afrique)

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Les USA cherchent à descendre l’état congolais pour démembrer ce pays ultra riche puis provoquer une guerre fratricide ente le Burundi et le Congo.

Actualité en Afrique :

Au Kenya, le thé pourpre offre des perspectives encore plus radieuses pour la filière dans les prochaines années ;

OUGANDA : NSWC reprend en main le projet d’eau et d’assainissement de Rukungiri ;

La justice nigériane maintient son injonction de gel des comptes bancaires de Shell ;

Zimbabwe : le Chinois Tsingshan lancera la construction d’une mine de fer et d’une aciérie en mai

Analyses de la rédaction :

RDC/Burundi : la résistance à l’africaine

En RDC où les USA viennent de 30 000 soldats et 1 500 agents de la CIA, les tentatives de déstabilisations prennent une nouvelle allure.

À en croire les Américains, le groupe armé ougandais ADF commet des exactions dans l’est de la RDC. Et puis il est affilié à Daech. Un Daech que les USA cherchent à implanter en RDC depuis la première visite du président congolais aux USA. Ce déploiement vient donc compléter ce plan et justifier une intervention militaire en RDC.

Depuis la rupture Tshisekedi-Kabila, les USA se sont précipités de mettre en œuvre le plan d’infiltration en RDC qu’ils n’avaient pas réussi à exécuter grâce aux politiques souverainistes du président Kabila et la vigilance du peuple congolais.

C’est ensuite via des déstabilisations enclenchées à l’est de la RDC et le fait d’insister sur l’incapacité de l’armée de fournir la sécurité que ce plan s’est développé.

Le dernier False Flag s’agissant de l’assassinat de l’ambassadeur italien, a ensuite permis à cet axe occidental de trouver un prétexte pour renforcer son déploiement.

Et maintenant c’est le Burundi voisin qui est pointé du doigt.

De son côté, l’armée burundaise, Force de Défense Nationale du BURUNDI (FDNB), a démenti, par communiqué, la présence de soldats burundais en RDC Congo, pays frère, respecté et bon voisin du BURUNDI. Coupant court aux rumeurs circulant à travers les réseaux sociaux propagées par des médias émettant depuis le Rwanda. Rappelant que le BURUNDI, lui, n’a pas l’habitude de violer les frontières de ses voisins.

Et pourtant le fauteur de guerre dans la région c’est bien le Rwanda.

Les USA cherchent à descendre l’état congolais pour démembrer ce pays ultra riche puis provoquer une guerre fratricide ente le Burundi et le Congo.

Un état burundais dont le président poursuit le même chemin tracé par le feu Président Pierre Nkurunziza.

Un prédisent qui ne porte pas dans cœur ni l’ONU ni les outils stratégiques des USA et de l’axe néocolonialiste.

En novembre dernier, le Burundi a annoncé au secrétaire général des Nations unies la fermeture définitive du Bureau de son envoyé spécial dans le pays, prenant le contre-pied de la récente demande d’Antonio Guterres de prolonger son existence d’un an. 

Le Burundi n’est pas prêt d’oublier que les USA avaient déclenché une révolution de couleur, soit le coup d’État militaire HIMA raté du mercredi 13 mai 2015, dans un contexte de guerre géopolitique contre la Chine dans la région des Grands Lacs africains.

Jusqu’aujourd’hui, des autorités burundaises, notamment des officiers, sont toujours sous sanctions américaines pour avoir mis en échec ce changement de régime tant espéré de l’autre côté de l’Atlantique et de l’Europe. Projet voué à saboter la route de la soie chinoise dans cette région africaine.

Le nouveau gouvernement burundais n’est donc pas celui que l’Occident souhaitait après la mort de Nkurunziza. Le nouveau président marche dans les pas de son prédécesseur et n’est visiblement pas prêt à changer de position.

Éthiopie : la résistance se poursuit

L’Éthiopie tient tête face aux pressions américaines et ce n’est que le début d’une lutte anti-impérialiste qui a commencé depuis quelques mois en Éthiopie.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a dénoncé mercredi 10 mars des « actes de nettoyage ethnique » dans l’ouest du Tigré et évoqué la présence de forces venues d’Érythrée et de la région voisine Amhara. Des accusations fermement rejetées par Addis Abeba.

« Il s’agit d’allégations complètement infondées et fallacieuses rien ne peut être défini comme un nettoyage ethnique ciblé contre quiconque dans la région. » Voilà donc la réponse de l’Éthiopie aux propos d’Antony Blinken. Ce sont de véritables accusations de la part des États-Unis, estime le ministère des Affaires étrangères éthiopien dont le communiqué cependant se conclut sur un ton plus apaisant : l’Éthiopie s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’actuelle administration américaine pour « renforcer et dynamiser à l’avenir la relation bilatérale ».

En effet l’Éthiopie se penche de plus en plus vers cet axe de l’Est tant redouté par l’Occident.

La Chine et l’Éthiopie ont signé samedi un mémorandum d’accord (MOU) sur la mise en place d’un mécanisme de sauvegarde de la sécurité pour les grands projets à l’Initiative de « la Ceinture et la Route » (ICR) en Éthiopie.

Le MOU a été signé entre Demelash Gebremichael, commissaire général de la Commission de la police fédérale éthiopienne, et Zhao Zhiyuan, ambassadeur chinois en Éthiopie, dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba.

Selon M. Gebremichael, l’accord de coopération renforcera encore la sûreté et la sécurité des grands projets de développement dans ce pays d’Afrique de l’Est qui ont été réalisés grâce à la coopération des deux pays dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », qui comprend la Ligne ferroviaire à écartement normal Addis-Abeba-Djibouti.  

L’Éthiopie résiste et persiste et ne se laisse pas faire face aux multiples accusations, pressions et tentatives d’infiltrations depuis le début de la crise de Tigrée déclenchée par l’axe Israël-US.

Washington constate que son emprise diminue de plus en plus en Afrique de l’Est et que, comme l’Éthiopie, le Zimbabwe, la Zambie et d’ailleurs beaucoup d’autres aussi bien en Afrique que dans le monde entier exhortent les États-Unis d’arrêter son unilatéralisme et de stopper ses menaces à tout va ! Le respect de la souveraineté de beaucoup de pays d’Afrique et du monde est bafoué, et l’Éthiopie en est un exemple parmi tant d’autres.

Sénégal : le coup fourré US

La déculottée est monumentale et le ressentiment qu’elle génère l’est encore davantage.

Jamais la France n’aurait cru que le calife général des Mourides, une des grandes confréries musulmanes du Sénégal puisse faire tomber à l’eau un scénario aussi complexe et si longuement travaillé sorti des services secrets France-US-OTAN…

Et pourtant, cette attaque hybride qui consistait à déstabiliser la situation à l’intérieur du Sénégal par appel à la haine lancée via les réseaux sociaux, et qui surfait sur le mécontentement populaire et qui greffait le tout à la situation en Casamance, vient d’échouer.

Le Cheikh ayant réussi en rappelant à la population que la stabilité de l’état et sa cohésion, bref la pérennité de l’État-nation importe plus qu’autre chose, à dégager un début de réconciliation, et ce, en s’appuyant sur la foi en dieu si profondément ancrée au sein des sociétés africaines.

C’est colossal et c’est significatif, la foi des Africains est devenue une arme redoutable contre les ennemis.

On le voit au Mali, au Niger, au Burkina… et partout où les gens placent au-dessous de tout dieu.

N’empêche que ce retour au calme ne devrait pas être jugé éternel par l’état sénégalais, les revendications juste et légale des Sénégalais devraient être prises sérieusement en compte par un président Sall dont les politiques s’éloignent de plus en plus de l’axe occidental.

Car le président a besoin de sa nation dans cette longue et complexe guerre que les Américains et compagnie viennent de lancer contre les pays de la côte ouest-africaine si stratégique en termes de trafic maritime, énergétique, richesse au sous-sol, etc.

Ainsi RFI dévoile dans son article daté de ce 14 mars la seconde phase de ce scénario de guerre son objectif étant d’inscrire la crise dans la durée.

RFI réinvente ainsi des revendications pour les inculquer dans l’opinion et la liste est décidément longue et pleine d’embûches pour le président.

RFI évoque les prisonniers politiques et exige au nom du peuple sénégalais (!!!) leur libération, mais cette manœuvre est à la limite de ridicule, quand on se rappelle de la France et ses milliers de prisonniers est dans le cadre de la répression des gilets jaunes 2019-2020 soit désormais suivant cette logique de confinement et de reconfirment qui relève tout simplement de la répression de toute voix opposante.

Intéressant est que RFI porte-voix de l’opposition exogène sénégalaise, ne parle pas de dialogue

À aucun moment du texte un tel dialogue n’est évoque entre le pourvoir et l’opposition

Signe que le président Macky Sall devra sérieusement s’y intéresser avant que cette guerre hybride ne franchisse le seuil de l’irréparable.

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