L’Iran et la Chine ont conclu samedi à Téhéran un accord de coopération stratégique et commerciale sur 25 ans en discussion depuis plusieurs années.
L’Iran et la Chine ont conclu samedi à Téhéran un accord de coopération stratégique et commerciale sur 25 ans en discussion depuis plusieurs années.
Les derniers détails de l’accord ont été arrêtés dans la matinée lors d’une rencontre entre M. Wang et Ali Larijani, conseiller du Leader de la Révolution islamique et représentant iranien pour les relations stratégiques avec la République populaire de Chine. »
La genèse du pacte irano-chinois remonte à la visite du président chinois Xi Jinping à Téhéran en janvier 2016. Téhéran et Pékin s’étaient alors engagés dans un communiqué commun à mener des négociations pour la signature d’un accord de coopération élargie sur 25 ans et de coopérer et avoir des investissements réciproques dans les différents domaines, notamment les transports, les ports, l’énergie, l’industrie et les services.
L’accord de coopération de 25 ans couvre différentes dimensions et comprend des clauses politiques aussi bien que des clauses économiques. L’accord traite toutes les dimensions des coopérations commerciale, économique et de transport ainsi que la part de contribution de l’Iran dans le projet de la Ceinture et la Route. L’accord prête une importance toute particulière à l’implication des secteurs privés des deux pays dans les projets communs.
La signature de cet accord coïncide avec l’échec des efforts visant à renflouer le porte-conteneurs géant bloqué dans le Canal de Suez.
L’Autorité égyptienne du canal de Suez a indiqué, vendredi 26 mars, au matin, que la navigation dans le canal avait été « temporairement suspendue » jusqu’à la remise à flot du navire géant.
Dans tout ceci on ne peut ignorer le cadre chinois de l’affaire puisque de Taïwan à qui appartient le bâtiment jusqu’à la Chine contre qui l’axe US/OTAN s’est radicalement mobilisé, il n’y a qu’un pas à franchir pour voir dans cette affaire la prolongation de cette guerre US/OTAN contre la Chine qui a été jusqu’ici au stade des sanctions, et donc parfaitement inutile, mais qui tend désormais à prendre des allures des actes de piraterie de mer comme cet autre acte de sabotage qu’a connu le 11 mars le porte-conteneurs iranien Shahr-e Kord alors qu’il s’apprêtait à livrer sa cargaison à Baniyas en Syrie. Après tout c’est par le Suez et le détroit de Bab el-Mandeb que la Chine commerce avec l’Europe.
Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental et Luc Michel, géopoliticien s’expriment sur le sujet.