Le nouveau drone russe de six tonnes à haute altitude vient de prendre son envol et dire que les Russes veulent l’armer d’une tonne de bombes.
Au sommaire :
1-L’Iran à la conquête du méga-marché chinois !
Le 27 mars, l’Iran et la Chine ont signé un accord de partenariat global définissant une feuille de route de 25 ans pour la coopération économique. En particulier, une attention serait accordée à la coopération économique dans le secteur privé et à la participation de l’Iran à l’initiative Belt and Road.
Les exportations iraniennes vers la Chine pourraient tripler de valeur pour atteindre près de 27 milliards de dollars au cours des prochaines années, alors que Téhéran et Pékin devraient étendre leurs relations commerciales de manière exponentielle après la signature d’un accord de partenariat économique à long terme, a rapporté PressTV samedi.
Selon le rapport, Hamid Zadboum, le chef de l’Organisation iranienne de promotion du commerce (TPO), a déclaré que les exportations non pétrolières vers la Chine avaient atteint 9 milliards de dollars au cours de l’année civile perse, se terminant en mars. Cependant, les positions d’exportation de l’Iran vers la Chine se seraient diversifiées au fil du temps, des produits précédemment importés de Chine ayant été exportés vers ce pays d’Asie de l’Est au cours de l’année civile écoulée.
Selon lui, les exportations pourraient facilement tripler au cours des prochaines années, les produits iraniens devenant plus courants parmi les clients chinois.
« Si quelqu’un parvient à trouver un marché pour un produit en Chine, il devra faire face à une très forte demande », a déclaré le responsable du TPO cité dans le rapport.
Selon le rapport, l’accord entraînerait une augmentation de la production de produits énergétiques en Iran pour l’exportation vers le marché chinois. La pétrochimie a représenté la majorité des importations chinoises en provenance d’Iran ces dernières années, en raison d’un boom historique du secteur en aval de l’industrie pétrolière et gazière iranienne.
La Chine est restée le plus grand partenaire commercial de l’Iran au cours de l’année civile perse, représentant près d’un quart de toutes les importations et exportations déclarées au bureau des douanes iranien.
Selon un projet d’accord de coopération irano-chinoise publié l’année dernière, la Chine s’engagera à un investissement important dans le secteur énergétique iranien en échange de l’Iran garantissant un approvisionnement régulier en produits bruts et pétroliers à la Chine.
Source : Sputnik
2-Flotte de guerre pakistanaise en Iran
Le commandant de la flotte de la marine pakistanaise nouvellement arrivée dans la zone numéro un de la marine de l’armée de la République islamique d’Iran a annoncé ses objectifs lors de cette visite en Iran.
Le commandant de la marine de l’armée pakistanaise a déclaré, samedi 3 avril : « Les marines de l’armée de la République islamique d’Iran et du Pakistan entretiennent de bonnes relations depuis longtemps, nous sommes arrivés à Bandar Abbas pour renforcer ces relations.
« L’un des objectifs de ce voyage est de créer les préparatifs de plus de communication et de formation entre les marines des deux pays », a affirmé l’amiral Khan Mahmoud Asef, en marge du déploiement des forces de la flotte de la marine pakistanaise dans la zone numéro un de la marine l’armée iranienne.
Il a poursuivi : « Nous serons à Bandar Abbas pour trois jours, puis nous rentrerons au Pakistan et pendant cette période, nous planifierons et prendrons des mesures pour des exercices conjoints. »
Il a également salué l’accueil chaleureux de la marine de l’armée de la République islamique d’Iran et du peuple iranien.
La flotte navale de l’armée pakistanaise a accosté ce matin dans la zone numéro un de la marine de l’armée iranienne à Bandar Abbas.
La flotte pakistanaise, composée de deux navires de guerre, a débarqué aujourd’hui dans la zone navale « Emamat » à Bandar Abbas dans le sud de l’Iran, conformément à la tradition navale pakistanaise et afin de renforcer davantage les relations bilatérales et amicales entre les deux pays. Les commandants et le personnel de la flotte pakistanaise ont été accueillis par leurs homologues iraniens.
Ces navires présents à Bandar Abbas du 3 au 6 avril 2021 sont porteurs du message d’amitié, d’espérance et de prospérité pour le peuple de la République islamique d’Iran et de la région.
3-Irak : Soldats canadiens, chairs à canon US ?
Le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, a annoncé, mardi, que le Canada maintiendra jusqu’à 850 militaires en Irak et dans la région jusqu’en mars 2022, dans la cadre de l’opération IMPACT.
La mission, qui a commencé en octobre 2014, devait prendre fin mercredi. L’annonce de cette prolongation d’un an coïncide également avec les inquiétudes croissantes concernant l’influence de l’Iran en Irak.
Téhéran soutient de nombreux groupes de milices chiites dans le pays voisin. Ces groupes, qui ont largement détrôné Daech (le groupe armé État islamique) en tant que principale menace en Irak, ont intensifié leurs attaques contre les forces occidentales ces derniers mois.
Le gouvernement de Justin Trudeau avait auparavant fixé un plafond de 850 militaires pour cette mission il y a plusieurs années, mais le Canada avait progressivement retiré ses troupes de la région au cours de la dernière année.
Le ministre Sajjan n’a pas indiqué, mardi, si ce retrait progressif serait renversé ni fourni d’autres détails sur la composition précise de la mission, qui comprend des membres des forces spéciales et des instructeurs militaires.
La prolongation d’un an de l’opération IMPACT comprend notamment l’autorisation de déployer jusqu’à 850 membres du personnel des Forces armées canadiennes à l’appui de la coalition mondiale, de la mission de l’OTAN en Irak et des activités de renforcement des capacités des forces armées de la Jordanie et du Liban, indique le communiqué du cabinet du ministre Sajjan. L’opposition dénonce le manque de transparence.
La nature de dernière minute de l’extension et le manque de transparence autour de la mission militaire n’ont pas plu mardi à l’opposition.
Le porte-parole conservateur en matière de défense, James Bezan, a noté que le précédent gouvernement conservateur, qui avait lancé la mission contre Daech, avait organisé des séances d’information technique avec l’armée pour tenir le public et les parlementaires au courant de l’effort.
Et depuis ce temps, il n’y a eu presque rien venant du gouvernement sous la forme de mises à jour techniques [...] Il y a une ambiguïté permanente sur le but de la mission, la façon dont nos forces se conduisent.
Une citation de : James Bezan, porte-parole conservateur en matière de défense
Source : ici.radio-canada.ca
4-Drone anti sous-marin russe débarque ?
Le ministère russe de la Défense vient d’équiper sa marine d’un nouveau drone anti-sous-marin d’un petit poids de 6 tonnes.
Izvestia, citant une source militaire, a rapporté que le ministère de la Défense envisageait de mettre au point des plates-formes pour le développement de tels engins aériens anti-sous-marins spéciaux.
Selon les rapports du média russe, le département militaire russe projette de créer cette nouvelle gamme de drones censés équiper progressivement et la marine russe et sa DCA. Son gabarit hors norme ne laisse pas indifférent encore qu’il soit de taille moyenne selon le portail d’info militaire russe.
Côté technique, l’appareil s’est vu équiper de moyens d’identification le rendant capable de retracer les sous-marins des pays adversaires un peu partout sur le grand bleu pour ensuite les frapper. Qui plus est, “notre Baby Gargantua volant russe” a tout le nécessaire pour voler de manière synchronisée en essaim avec d’autres véhicules sans pilotes formant ainsi un ballet aérien majestueux rien que pour le plaisir visuel des spectateurs occidentaux.
Les plans ultérieurs du ministère russe de la Défense consistent en effet à lancer un tel UAV capable de s’envoler à la fois depuis les aérodromes terrestres et navires.
Plutôt, on a appris que la version navale du nouveau véhicule aérien sans pilote russe "Altius-U" avait été pensé et conçu selon les exigences de la marine russe. Dans le même temps, il est signalé qu’il peut être utilisé à la fois à des fins de reconnaissance et de frappe.
En gros, la marine russe projette de créer deux versions de drones " de choc et de reconnaissance".
Ainsi, sa version de frappe sera-t-elle armée de missiles antinavires, probablement du type X35. Le ministère de la Défense a expliqué qu’il ne disposait auparavant pratiquement d’aucun avion de reconnaissance "de cette envergure".
En Union soviétique, de nombreux avions de reconnaissance Tu-95RT et Tu-16R en service menaient des reconnaissances sur la quasi-totalité des étendues aquatiques, explique le portail d’actualité militaire russe avant d’ajouter: "Jusqu’à cette date, il était très difficile d’effectuer des reconnaissances sans cela, mais aujourd’hui, grâce à la mise en service du drone Altius-U, on arrive à bout de ce problème, car ses caractéristiques lui permettent une reconnaissance 24 heures sur 24 à longue distance."
A peine sorti, le drone russe a suscité à fois la jalousie et la torpeur des Occidentalo-atlantistes : " Le ministère russe de la Défense a publié mardi une vidéo d’un vol d’essai de son drone Altius-UAV. L’Altius-U, en proie à des retards de production, est la réponse de la Russie au RQ-4 Global Hawk des États-Unis, qui est utilisé pour la reconnaissance, écrit businessinsider.com dans sa rubrique MILITARY & DEFENSE."
Avec Avia.pro et businessinsider
5-La Belgique n’est plus une démocratie
Suivant un dépôt de plainte d’un collectif de citoyens belges, le Tribunal de première Instance de Bruxelles avait rendu son jugement.
Il était considéré dans ce jugement que les mesures restrictives prises par le gouvernement belge pour lutter contre la pandémie coronavirale étaient illégales.
Dans tout État de droit se prétendant être une démocratie la justice doit être indépendante du pouvoir.
C’est encore le cas en Espagne et en Italie, mais pour combien de temps ?La Belgique vient de franchir la ligne rouge.
Le ministre belge de la Justice a déclaré à la télévision mercredi 31 mars que le gouvernement ne lèverait pas les mesures et le ministre de la Santé a déclaré de son côté qu’il était « impressionné » par la décision du tribunal.
Comme en France qui n’est plus depuis non plus une démocratie le ministre belge de la Santé a déclaré, droit dans ses bottes qu’il allait mettre en place une « Loi Pandémie » pour couper court à toute discussion.
Dans le même temps, le gouvernement belge a fait appel de la décision du tribunal.
Le Royaume de Belgique n’est plus une démocratie. D’autres pays vont suivre suivant les recommandations du World Economic Forum présidé par Klaus Schwab qui préconisent la mise en place de régimes autoritaires en Europe pour combattre le réchauffement du climat et maintenant depuis une année le coronavirus.
Alors que tous ces pays qui prétendent être (encore) des démocraties ne cessent de critiquer le régime russe de Vladimir Poutine en mettant en avant la grotesque histoire Navalny ils devraient d’abord reconnaître qu’ils basculent les uns après les autres dans le totalitarisme quand la justice n’est plus indépendante du pouvoir exécutif.
Je rappelle à mes lecteurs de France que ce pays a déjà basculée depuis 2017 lorsque le pouvoir en place aujourd’hui a pris le contrôle de la justice avec l’affaire Fillon.
Une vraie démocratie n’a pas besoin d’un ministre de la Justice, celle-ci doit faire son travail en toute indépendance, encore faut-il que le pouvoir exécutif lui en donne les moyens, ce qui n’est plus le cas de la France depuis de nombreuses années. Je doute que toutes les plaintes déposées auprès des tribunaux français au sujet de l’épidémie coronavirale trouvent un abouti.
Source : Réseau international