Le plus grand groupe de navires de l’OTAN avec des chasseurs F-35 s’est déplacé vers la Crimée et la base de la marine russe en Syrie.
Au sommaire :
1- Le 1er mai : des cortèges émaillés de violences dans plusieurs villes de France
Lors des traditionnels défilés du 1er mai, des heurts entre les forces de l’ordre et les manifestants ont éclaté dans plusieurs grandes villes de France. À Paris, des pompiers et des membres des forces de l’ordre ont essuyé des projectiles. Des heurts entre forces de l’ordre et manifestants ont émaillé les traditionnels défilés du 1er mai dans plusieurs grandes villes de France. À Paris, les premières tensions sont apparues vers 13h30 entre les forces de l’ordre et un groupe de Gilets jaunes qui tentaient de lancer une manifestation sauvage, selon le reporter indépendant Clément Lanot. La Brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M) serait intervenue et aurait employé des gaz lacrymogènes. Un membre de cette brigade a par ailleurs été blessé.
Selon notre reporter sur place Charles Baudry, des tensions ont eu lieu boulevard Voltaire vers 15h00 après des lancers de projectiles. Quelques minutes plus tard, les forces de l’ordre ont chargé, utilisant des gaz lacrymogènes et procédant à plusieurs arrestations après la dégradation d’une banque sur ce boulevard du XIe arrondissement.
Plusieurs devantures de magasins et de banques ont par ailleurs été détériorées par des individus cagoulés, comme l’a rapporté le journaliste Yazid Bouziar.
Le mobilier urbain a également été visé : un feu a été allumé à partir de poubelles et d’une palette en bois. Des pompiers ont été pris à partie alors qu’ils tentaient de l’éteindre.
Des heurts ont également éclaté alors que le cortège gagnait la place de la Nation. Un canon à eau a été utilisé par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants encore présents.
Tensions dans plusieurs villes de province
À Lyon, où les manifestants étaient 3000 selon les informations recueillies par Le Progrès, « un groupe hostile de 200 personnes, en tête de cortège » a fait « usage de mortiers à l’encontre des policiers » qui sont intervenus « pour disperser le groupe et permettre à la manifestation de reprendre son cours », d’après la préfecture Auvergne-Rhône-Alpes. Selon BFM TV, cinq interpellations auraient eu lieu.
Des tensions ont également été observées à Lille vers 15h00, où les forces de l’ordre ont procédé à plusieurs charges « avec beaucoup de gaz lacrymogènes sur la place du marché », selon un journaliste de Lille Actu.
À Nantes, les forces de l’ordre ont utilisé des jets d’eau contre certains manifestants en fin de matinée.
Selon un premier bilan du ministère de l’Intérieur, les forces de l’ordre ont procédé à 34 interpellations dans la capitale.
Source : RT
2- Jean-Yves Le Drian condamne les sanctions de représailles de la Russie contre l’Union européenne
Jean-Yves Le Drian a déclaré qu’il condamnait fermement les mesures de représailles de la Russie contre plusieurs responsables de l’UE, dont un député français.
Moscou a annoncé plus tôt que huit citoyens des pays de l’UE et des représentants des structures officielles de l’UE avaient été interdits d’entrée en Russie, la liste noire a été publiée vendredi, y compris le chef du Parlement européen David Sassoli, entre autres. Il est souligné que cette mesure a été introduite en réponse aux mesures prises à l’encontre de six citoyens russes interdits d’entrée sur le territoire de l’Union européenne.
Source : News Front
3- La Défense américaine commente l’éventualité d’un conflit militaire avec Pékin
S’exprimant lors d’une conférence de réflexion, la secrétaire adjointe à la Défense des États-Unis estime que le conflit militaire avec la Chine qui, certes, représente un vrai défi pour la défense américaine « n’est pas inévitable ».
Alors que la rivalité américano-chinoise fait de plus en plus parler d’elle, Kathleen Hicks, secrétaire adjointe à la Défense des États-Unis, affirme qu’un conflit militaire entre les deux puissances « n’est pas inévitable ».
« Je ne crois pas qu’il [un conflit militaire entre la Chine et les États-Unis, ndlr] soit inévitable, et je pense que l’aspect clé pour que les États-Unis veillent à ce qu’il ne devienne pas inévitable est de faire preuve de crédibilité et de volonté dans le domaine militaire », a-t-elle déclaré lors d’une conférence organisée ce 30 avril par le groupe de réflexion The Aspen Institute.
« Le Président Biden a déclaré qu’alors qu’il y avait une concurrence extrême entre les États-Unis et la Chine, nous n’avions pas besoin de conflit », a-t-elle rappelé. Selon la responsable, la Défense américaine se servira souvent d’un outil en complément aux dispositifs diplomatiques, économiques et autres.
Un défi durable
Pourtant, selon elle, il ne fait aucun doute que la Chine représente un défi réel et durable pour le département américain de la Défense. La responsable estime que la Chine présente par ailleurs une "menace de cyber-espionnage prolifique et efficace".
"Pékin dispose de capacités militaires et technologiques économiques pour défier le système international et l’intérêt américain en son sein", a jugé Mme Hicks en soulignant que les États-Unis devaient développer les capacités nécessaires pour faire face à cet enjeu.
D’après elle, le plus grand atout stratégique des États-Unis est son réseau de partenaires et d’alliés. Pour rappel, tandis que la présidence de Donald Trump a été caractérisée par un certain éloignement de Washington vis-à-vis de ses alliés traditionnels, en premier lieu, les Européens, Joe Biden se montre déterminé quant au "retour" des États-Unis en Europe.
Le plus grand "déclencheur"
La responsable n’a pas pu répondre concrètement à la question de la présentatrice qui cherchait à savoir quelle pourrait être le déclencheur d’un durcissement du ton de la part de Washington : la question taïwanaise ou bien le problème lié à la mer de Chine méridionale.
"Cela dépend du moment […] Nous surveillons quotidiennement tous ces espaces avec assiduité […] Nous nous inquiétons à propos de la Chine aujourd’hui […] nous nous inquiétons à propos de la Chine d’ici 5 ans […] et nous nous inquiétons à propos de la Chine sur une trajectoire de dix à vingt ans".
Source : Sputnik
4- Le plus grand groupe de navires de l’OTAN avec des chasseurs F-35 s’est déplacé vers la Crimée et la base de la marine russe en Syrie
Il y a quelques heures, le plus grand groupe de navires de l’OTAN s’est dirigé vers la Crimée et la base navale russe en Syrie.
Dans le contexte de l’aggravation des relations entre la Russie et les pays membres de l’OTAN, on a appris qu’il y a quelques heures en direction de la mer Noire, et plus particulièrement de la côte de Crimée, ainsi qu’en direction de la mer Méditerranée orientale, en direction de la base navale russe de Tartous, le plus grand groupement de navires de l’OTAN, dirigé par un porte-avions britannique, sur le pont duquel, entre autres, des chasseurs F-35 étaient présents.
“Ce porte-avions a à son bord huit chasseurs furtifs F35B de la Royal Air Force et 10 avions furtifs du Corps des Marines des États-Unis. En Asie, il sera accompagné de six navires de la Royal Navy, d’un sous-marin, de 14 hélicoptères navals et d’une compagnie des Royal Marines. Le déploiement nous mènera à travers la Méditerranée, le Moyen-Orient, puis nous engagera avec des partenaires clés de l’Indo-Pacifique, démontrant que la Royal Navy est déterminée à être active sur la scène mondiale et à agir là où nos politiciens le jugent bon. Cela envoie un signal aux adversaires potentiels ainsi qu’à nos alliés pour les soutenir, si jamais nous serons là, nous combattons toujours ensemble”, selon un rapport de la BBC.
On sait qu’au moins deux navires de guerre de la marine britannique se dirigeront vers la Crimée, tandis que le reste du groupe se dirigera vers la Méditerranée orientale, tandis que les Britanniques devraient essayer d’utiliser leurs chasseurs F-35 soit au large des côtes de Crimée ou à côté des bases militaires russes en Syrie - en plus de Tartous, il est possible d’utiliser des chasseurs près de la base aérienne de Hmeimim, ce qui rencontrera certainement une réponse difficile de la Russie, car nous parlons d’une provocation spécialement préparée.
Source : Avia.pro