La guerre de l’axe USA-OTAN a surtout commencé par une guerre médiatique qui consistait à déformer les événements, à semer la zizanie entre l’Éthiopie et ses voisins et à donner une image catastrophique de la situation dans ce pays. Or, depuis que le Premier ministre éthiopien a décidé de prendre le relais et de ne plus suivre les diktats occidentaux, les choses se passent différemment.
Actualité en Afrique :
- Hausse de près de 20 % des exportations de produits du bois du Ghana ;
-Burkina Faso/Côte d’Ivoire : partage d’expériences en matière de Réconciliation ;
- Sénégal : plus d’un millier de manifestants dans la rue pour soutenir la cause palestinienne ;
- Kenya : le port de Lamu inauguré
Analyses de la rédaction :
Éthiopie : le coup de vent d’Abiy Ahmed aux USA
Il est vrai qu’en Éthiopie, la guerre de l’axe USA-OTAN a surtout commencé par une guerre médiatique qui consistait à déformer les événements, à semer la zizanie entre l’Éthiopie et ses voisins et à donner une image catastrophique de la situation dans ce pays.
Or, depuis que le Premier ministre éthiopien a décidé de prendre le relais et de ne plus suivre les diktats occidentaux, les choses se passent différemment.
Au fait, ce Premier ministre musulman que les Américains croyaient pouvoir imposer au peuple éthiopien dans le strict objectif de faire imploser le pays a commis un autre faux pas là aussi terriblement inquiétant pour les Américains.
Les autorités éthiopiennes ont expulsé vendredi le correspondant dans le pays du New York Times, après avoir récemment révoqué sa licence pour sa couverture « déséquilibrée » de la guerre au Tigré (nord), confirme-t-on de sources officielles.
« L’expulsion du journaliste irlandais Simon Marks a suscité la condamnation de Reporters sans frontières (RSF) qui a souligné qu’il s’agissait d’une première depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018. Dans un article consacré à son expulsion, le New York Times précise que le journaliste a été convoqué jeudi par les autorités puis retenu pendant huit heures à l’aéroport d’Addis Abeba avant d’être embarqué sur un vol peu après minuit, vendredi », lit-on dans Le Figaro.
Washington constate que son emprise diminue de plus en plus en Afrique de l’Est et que, comme l’Éthiopie, le Zimbabwe, la Zambie et d’ailleurs beaucoup d’autres aussi bien en Afrique que dans le monde entier exhortent les États-Unis d’arrêter son unilatéralisme et de stopper ses menaces à tout va ! Le respect de la souveraineté de beaucoup de pays d’Afrique et du monde est bafoué, et l’Éthiopie en est un exemple parmi tant d’autres.
Nigeria : changement de stratégie occidentale ?
La disparition du chef d’état-major nigérian qui coïncide avec l’élimination annoncée par les médias mainstream du chef de Boko Haram pourrait faire part d’un changement stratégique dans une région ultra importante où les États-nations tendent de plus en plus à s’allier, quitte à mettre hors jeu les puissances interventionnistes comme la France et les USA.
Il semblerait qu’au Nigeria, et suite aux échecs répétitifs des agents occidentaux, la puissance néo-colonialiste tente de changer de stratégie et pour ce, un scénario hollywoodien a été mise en place : »
« Le mercredi 19 mai, la branche locale du groupe Daech a mené une importante offensive dans la forêt de Sambisa, refuge d’Abubakar Shekau et de ses hommes. Le leader du Jas aurait été grièvement blessé, certaines sources affirmant même qu’il serait mort. Aucune confirmation, ni de la part de son mouvement, le Jas - historiquement Boko Haram ni de la part du groupe Daech, ou encore des autorités nigérianes. Mais la prudence reste de mise », lit-on sur le site de RFI.
D’autres versions des faits annoncent que le chef de Boko Haram se serait suicidé lors d’affrontements avec Daech.
Tout ceci montre de nouvelles réorganisations et un nouveau scénario visant désormais le Nigeria qui est l’une des plus grandes économies pétrolifères de l’Afrique et en très bon terme avec la Chine et la Russie.
En effet, en dépit des années de tentatives de l’axe occidental visant à faciliter le pillage de cette région, désormais il semblerait que Boko Haram est censé disparaître au profit de Daech.
La crainte est vive chez les Occidentaux et c’est par le biais de ravitaillement des terroristes Daech qu’ils tentent de freiner les avancées de l’armée nigériane, tout comme ils le font dans d’autres pays africains.
Depuis la tentative de révolution de couleur qui a eu lieu en octobre 2020, avec les encouragements de certaines personnalités du parti démocrate américain, le Nigeria et les pays alentours ont compris que cette partie de l’Afrique est devenue un objet de convoitise de Washington. La vigilance et l’intelligence du peuple prennent le dessous, les cauchemars des Occidentaux se réalisent…
Mali : la France se victimise
Le chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre, a dénoncé samedi une « manipulation » contre la force française Barkhane après une enquête de l’ONU accusant cette dernière d’avoir tué 19 civils réunis pour un mariage au Mali.
La France n’est-elle pas prête à prendre ses responsabilités ?
Luc Michel, géopoliticien revient sur le sujet.