Europe: Fatale "bourde" nucléaire? e press

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Le plus grand stock d’armes nucléaires de l’OTAN en Europe a été mis à découvert. Des photos montrant un groupe de militaires posant devant un hangar nucléaire de la base aérienne de Volkel aux Pays-Bas ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux. Les gestes hâtifs du Pentagon pour cacher le scandale ont eu l’effet inverse.

Au sommaire :

1-CGRI : l’ère de « Hit and Run » est révolue !

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a salué la victoire de la Résistance palestinienne contre Israël affirmant que l’époque de « Hit and Run » est bel et bien révolue !

« Les Israéliens doivent savoir que le temps de frapper et de fuir sans en subir les conséquences n’est plus de notre époque. »

Les Palestiniens sont plus forts que jamais », a déclaré samedi le général Salami dans une interview au service en langue arabe de Russia Today.

« Une nouvelle Palestine est née. La guerre récente a fait entrer en pleine équation une Palestine puissante et forte. Et cette dynamique de renforcement se poursuivra.

Les Palestiniens deviendront chaque jour plus forts, et les Israéliens devraient savoir qu’ils ne pourront plus vivre aux côtés d’un ennemi juré qui jouit d’une puissance militaire croissante », a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, le commandant de la Force aérospatiale du CGRI, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, avait souligné ce fait nouveau : « les failles de l’armée israélienne ont été portées au grand jour au bout de 12 jours de combats.

Et la vaillante résistance acharnée des Palestiniens est parlante.

Vous trouverez les aveux sur cette puissance croissante palestinienne à travers les mots de l’ennemi : nous avons entendu ce que le commandant du CENTCOM a prononcé. Il a reconnu que l’Iran et ses alliés ont brisé la supériorité aérienne US », a déclaré le général Hajizadeh lors d’une cérémonie à Téhéran samedi.

Il a ajouté que les échecs de l’arrogance mondiale et des sionistes ne se limitent pas aux territoires occupés, ou au Liban, à la Syrie, à l’Iran, à l’Irak et au Yémen. Cette défaite va au-delà de notre région : « Les sionistes savent qu’ils devraient plier bagage et quitter pour de bon cette région. 

À Gaza qui vit 15 ans de blocus, Israël a tout perdu [la guerre], le crédit, l’aura, l’image si faussement véhiculée et ce n’est que le début pour son effondrement irréversible. »

2-Les USA achètent du brut iranien !

Et pourquoi ? Devinez pour arracher l’Iran à la Chine !

Alors que s’envisage un retour des USA dans l’accord sur le nucléaire iranien et que Téhéran fait des déclarations sur la levée imminente des sanctions économiques dont il fait l’objet, le département américain de l’Énergie annonce le premier achat de pétrole iranien depuis 30 ans. Une reprise prochaine des exportations pétrolières de l’Iran ?

L’Agence d’information sur l’énergie du département américain de l’Énergie (EIA) a publié vendredi 28 mai ce qui pourrait être un signe historique d’une évolution du marché pétrolier mondial. En mars 2021, pour la première fois depuis une trentaine d’années, les États-Unis ont acheté du pétrole brut à l’Iran.

Il s’agit de 1,033 million de barils, un humble volume par rapport aux premiers fournisseurs d’or noir aux Américains : le Canada (139 869 millions de barils), la Russie (22 938 millions de barils) et le Mexique (17 616 millions de barils). Les achats de pétrole russe ont d’ailleurs atteint leur plus haut niveau depuis 2009. Mais dans le cas iranien, с’est le contexte international qui importe et pas un chiffre.

Cette transaction a été rendue publique face aux avancées positives des pourparlers sur l’accord nucléaire iranien -dont un point principal pour l’instant est le retour officiel des États-Unis à la table des négociations du Plan d’action global commun (PAGC)- et à la déclaration du Président Hassan Rohani à la télévision nationale concernant la levée des sanctions économiques contre son pays.

« Les pourparlers à Vienne concernaient des points mineurs. Ils [les représentants des pays du PAGC, ndlr] ont accepté de lever des sanctions à l’encontre des secteurs pétrolier et maritime de l’Iran, aussi bien que des sanctions contre la Banque centrale [iranienne, ndlr], et d’autres », a annoncé M.Rohani le 20 mai dans son allocution au Conseil des ministres.

Cependant, l’Iran a annoncé plus tard ne pas disposer de données officielles à propos des informations de l’EIA sur le pétrole fourni aux États-Unis.

Source : Sputnik

3- Europe : les missiles nucléaires US localisés 

Un des plus grands stocks d’armes nucléaires de l’OTAN en Europe a été mis à découvert. La mise à nu en public d’une base aérienne abritant des missiles de croisière équipés d’ogives nucléaires aux Pays-Bas a provoqué un véritable scandale et les gestes hâtifs du Pentagone pour étouffer l’affaire ont empiré la situation.

L’une des installations nucléaires de l’OTAN, les plus grandes et les plus secrètes d’Europe, a perdu son statut de secret : des militaires distraits de l’armée américaine stationnée sur son territoire en publiant des photos montrant des vues de la base ont commis l’irréparable :  «  l’installation nucléaire en question contient des bombes atomiques américaines et, vraisemblablement, des missiles de croisière équipés d’ogives nucléaires - il n’y avait jusqu’alors aucune information sur l’existence de l’installation elle-même - elle est située sur la base aérienne de Volkel aux Pays-Bas », écrit sur son site, la source russe, Avia.pro.

Grâce à la publication de photos sur les réseaux sociaux, il n’a fallu que quelques jours pour établir l’emplacement de la base américaine avec ses armes nucléaires, et, selon des sources, en raison des gestes précipités de l’armée américaine, le grand public a eu accès à ces informations qui avaient été diffusées au départ de façon limitée, des infos hautement confidentielles comprenant un certain nombre de codes top secret et bien d’autres », indique le média russe ce 30 mai 2021. 

« C’est dangereux, tout d’abord, car maintenant, avec une probabilité de 99,9 %, il est possible de lancer une frappe précise contre une installation nucléaire. Même si auparavant on supposait qu’un objet similaire se trouve sur la base, la part de sa défaite réussie serait minime », souligne le spécialiste d’Avia.pro.

Et d’ajouter : « Le Pentagone se refuse à tout commentaire officiel vu l’état d’urgence actuel, cependant, il est évident qu’en raison de la négligence de l’armée américaine, l’installation nucléaire devra être déplacée vers un autre endroit en Europe. »

« Pas facile d’être un militaire chargé de l’arsenal nucléaire », écrit à l’occasion le site d’actualité kulturegeek avant de poursuivre : « En effet, il y a une grande quantité d’informations et d’acronymes à mémoriser. Les soldats se doivent également de réviser régulièrement leurs connaissances étant donné qu’ils sont souvent soumis à des questionnaires de sécurité longs et détaillés. Face à cette pression et pour tenir le rythme, certains se sont tournés vers des outils de révision en ligne. Et il y a bel et bien des missiles nucléaires disséminés en Europe. »

Vendredi 28 mai, le site d’investigation Bellingcat a publié une enquête sur l’emplacement de certaines bombes thermonucléaires américaines stockées en Europe. L’auteur de l’article, Foeke Postma, a tapé les acronymes « PAS », « WS3 » et « vault » dans Google, rapporte la source en langue française.

Ce sont des acronymes utilisés par l’armée américaine. Ils sont associés au nom de bases militaires européennes connues pour abriter des missiles nucléaires. PAS est un acronyme anglais faisant référence à des hangars à avions. WS3 correspond à des systèmes de sécurisation des armements et correspond à une armature en béton. Il est aussi question de missiles nucléaires aéroportés et de bombes thermonucléaires B61 explique Foeke Postma,

Les soldats ont dévoilé des informations extrêmement sensibles à leur insu

En tapant les trois acronymes dans la barre de recherche de Google, cet investigateur s’est vu proposer des applications gratuites de fiches de révision destinées à des étudiants. Parmi ces applications se trouvaient Chegg, Quizlet et Cram. Sur l’application Chegg se trouvaient 70 fiches de révision concernant la base aérienne de Volkel, dans le sud-est des Pays-Bas. Il y était mentionné que le site abritait 11 armatures de protection dont 5 sont « chaudes », c’est-à-dire armées.

D’autres fiches de révision trouvées sur l’application Cram ont révélé que la base d’Aviano, en Italien se trouve un missile froid dans l’armature 27 de la zone Tango Loop. Pire encore, un militaire avait détaillé sur la fiche les mots de passe et noms d’utilisateurs requis pour désactiver les systèmes de sécurité WS3.

En tout cas, Foeke Postma a tenté en vain d’obtenir une réaction de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, du Pentagone et du commandement européen de l’armée américaine. Les fiches de révision ont également été supprimées peu de temps après la parution de l’article.

Sources : Avia.pro.

4-S-400 : l’alternative US pour la Turquie ?

Les États-Unis ont présenté des « alternatives » à la Turquie afin de lever les sanctions imposées au pays pour l’acquisition de systèmes de missiles S-400 russes, a déclaré vendredi 28 mai un haut responsable américain du Département d’État. Cependant, Ankara dit n’avoir reçu aucune proposition.

États-Unis sont toujours déterminés à contraindre la Turquie à renoncer à ses systèmes de missiles antiaériens russes S-400 que le pays avait précédemment acquis. Ainsi, la secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman a abordé ce sujet dans une interview accordée à CNN dans sa version turque lors de son déplacement à Ankara.

« Nous avons proposé des alternatives à la Turquie, ils savent exactement quoi faire s’ils veulent se soustraire à ces sanctions », a-t-elle expliqué.

Il s’agit de la première visite de ce genre effectuée par un membre de l’administration de Joe Biden dans le contexte des tensions entre les deux pays encore exacerbées récemment par la reconnaissance américaine du génocide arménien.

« J’espère que nous pourrons trouver une voie à suivre », a-t-elle ajouté tout en soulignant que la Turquie était « bien consciente des mesures qu’elle doit prendre ». Cependant, contacté par le site britannique Middle East Eye, un responsable turc a déclaré que Sherman n’avait présenté aucune proposition. « Ils veulent toujours que la Turquie déplace les systèmes S-400 hors du pays ou les restitue », a déclaré le responsable.

Mi-octobre 2020, plusieurs missiles sol-air S-400 avaient été tirés dans la zone de la mer Noire lors d’exercices turcs. Le ministère turc de la Défense nationale n’avait alors ni confirmé ni démenti l’information sur ces tests de S-400.

Le 7 mai, le président de la Direction des industries turques de la défense, Ismail Demir, a annoncé l’ouverture d’un futur dialogue avec Washington portant sur l’exclusion d’Ankara du partenariat international sur l’avion de chasse F-35. Le responsable avait alors expliqué que la décision unilatérale des États-Unis de suspendre la participation de la Turquie suite à l’achat par cette dernière de missiles russes S-400 allait « à l’encontre de l’esprit de l’alliance ».

Source : Sputnik

5-Une méga-constellation chinoise de de 13 000 satellites !

Le gouvernement chinois vient d’annoncer la création d’un groupe dédié au développement et à l’exploitation de constellations totalisant près de 13 000 satellites à large bande. Ces derniers s’ajouteront aux constellations américaines développées par SpaceX et Amazon.

La Commission de Supervision et d’Administration des Actifs appartenant à l’État chinois (SASAC) vient de publier un communiqué annonçant la création du China Satellite Network Group Co.Ltd.

Cet organisme sera chargé de développer deux constellations totalisant 12 992 satellites depuis la Nouvelle Zone de Xiong’an, une zone économique spéciale créée dans la province du Hebei en 2017.

Le groupe évoluera également indépendamment des principaux entrepreneurs spatiaux chinois, la China Aerospace Science and Technology Corp. (CASC) et la China Aerospace Science and Industry Corporation (CASIC).

Les demandes déposées auprès de l’Union internationale des Télécommunications par la Chine en septembre dernier suggèrent que ces deux constellations se décomposeront en sous-constellations évoluant à entre 500 à 1 145 kilomètres d’altitude.

On ignore encore quelles seront les entreprises chargées de construire ces satellites. On ignore également quand ces instruments pourront voir le jour. Des plans précédemment annoncés par la Chine laissaient entendre que ces satellites viseraient à fournir un Internet haut débit dans les zones rurales du pays. Il s’agira également de favoriser les communications entre les pays de la Nouvelle Route de la Soie.

Source : Réseau international

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