Bachar al-Assad a été réélu pour un quatrième mandat à la présidence syrienne avec 95,1% des suffrages.
« M. Bachar Assad a reçu 13 540 860 voix, soit 95,1 % du nombre valide de suffrages exprimés », a déclaré le Président du Parlement syrien Hammouda al-Sabbagh lors d’une conférence de presse en soirée, jeudi 27 mai.
Selon Sabbagha, 14,2 millions de personnes ont participé au scrutin, sur les 18,1 millions appelées à voter, soit un taux de participation de 76,64 %.
Cette victoire permet à Bachar Assad de rester au pouvoir pendant sept années supplémentaires.
« Merci à tous les Syriens pour leur grand sens du nationalisme et leur participation notable, pour l’avenir des enfants et de la jeunesse syriens. Démarrons demain notre campagne de travail pour bâtir l’espoir et construire la Syrie », est-il écrit sur la page Facebook de la campagne Assad. Pour ce scrutin, Bachar Assad faisait face à deux candidats : l’ex-ministre et parlementaire Abdallah Salloum Abdallah et un membre de l’« opposition », Mahmoud Mareï. Ils ont remporté respectivement 1,5 % et 3,3 % des voix.
Des milliers de partisans de Bachar Assad se sont rassemblés à Damas, agitant des drapeaux syriens et des portraits du président, scandant des slogans à sa gloire.
Selon le site web militaire libanais, South Front, les récentes frappes de drones n’ont pas empêché les livraisons d’armes à la Syrie.
Le 27 mai, une cargaison d’armes est arrivée dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor en provenance d’Irak, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), vitrine médiatique du MI6.
La nouvelle cargaison d’armes était escortée par les Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi).
La cargaison d’armes est arrivée en Syrie malgré une série de frappes qui ont récemment visé les frontières irako-syriennes.
Israël et les États-Unis ont tous deux été pointés du doigt pour les récentes frappes survenues sur les frontières irako-syriennes. Ils s’efforcent d’arrêter les expéditions d’armes vers la Syrie depuis des années.
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Arnaud Develay, juriste international s’expriment sur le sujet.