Achat de F-35: la Suisse à sec

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E-Press du 13 juillet 2021

 

◾ Si le gouvernement suisse venait à choisit le F-35, décrit comme un puits sans fin par certains spécialistes de l'aéronautique, l'armée de l'air du pays helvétique devrait sérieusement penser à réaménager ses aérodromes pour pouvoir héberger ses futurs F-35 acquis auprès de Lockheed Martin.

 

▶ Au sommaire :

 

1-Haiti: Pourquoi les USA ont tué Moïse ?

2- Achat de F-35: la Suisse à sec

3-Russie: l'Europe prolonge l'escalade

4-Europe : la nouvelle trahison polonaise

 

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1-Haiti: Pourquoi les USA ont tué Moïse ?

 Peu de temps avant sa mort, Jovenel Moise se brouille avec les autorités américaines. Washington a exigé qu’il quitte ses fonctions dès que possible. Moise a fait valoir que son mandat présidentiel n’avait pas encore expiré. Non seulement cela, en janvier 2020, il a dissous le parlement et pendant un an et demi a gouverné seul le pays. La constitution haïtienne dictée par les États-Unis garantit le pouvoir suprême du pays au parlement. À l’automne, Moise envisageait d’amender ce point et de renforcer le pouvoir du président.

Au cours de l’année écoulée, des politiciens américains de premier plan ont exhorté Moise à convoquer des élections présidentielles et parlementaires et à rendre le pouvoir. Il a été qualifié de dictateur par les principaux médias américains. Cependant, il a continué à appliquer sa ligne.

Peut-être que tout cela n’est qu’une coïncidence. Cependant, dans la nuit du 7 juillet, des hommes bien armés en cagoules ont fait irruption dans la résidence du Président d’Haïti et ont tiré très professionnellement sur Jovenel Moise et son épouse.

Zakharova a qualifié l’assassinat du président haïtien Jovenel Moise d’arrogant et de démonstratif

La piste étrangère était visible immédiatement. Les assaillants parlaient espagnol (Haïti est un pays francophone). Sept tueurs ont été abattus lors de l’arrestation. Dix-neuf personnes ont été arrêtées. Deux d’entre elles se sont avérées être des citoyens américains d’origine haïtienne.

Il a été dit que les tueurs avaient réussi à s’introduire dans la résidence, se faisant passer pour des employés de l’agence américaine de lutte contre la drogue, mais plus tard, cette information a été qualifiée de non fiable.

Les autorités haïtiennes ont présenté au public la biographie du détenu James Solage. Le citoyen américain était à la fois un plombier, un électricien et un soldat professionnel qui a servi dans la police militaire. Il a travaillé comme agent de sécurité à l’ambassade du Canada à Port-au-Prince. Puis il est devenu un défenseur des enfants et a fondé une organisation caritative en Floride.

Lors de l’interrogatoire, James Solage et un autre citoyen américain, Joseph Vincent, ont témoigné qu’un certain Mike, qui n’était clairement pas un Haïtien, ne parlait qu’anglais et espagnol, et avait orchestré le meurtre.

Les Américains détenus ont déclaré que les mercenaires n’avaient pas pour mission d’assassiner le président d’Haïti

Nous n’allons pas prétendre que les mercenaires qui ont tué Moise ont reçu des ordres de Washington. Le président avait également suffisamment d’ennemis à l’intérieur du pays, et ici ils se sont habitués à résoudre les problèmes exclusivement « selon des concepts ».

Cependant, pour le chaos actuel en Haïti – le pays le plus pauvre du monde – les États-Unis sont directement responsables. Depuis plus d’un siècle, cet État se trouve dans la zone de leur influence. Son économie a été réduite à néant, l’État ne peut pas mener une politique indépendante. Eh bien, quel genre d’indépendance y a-t-il, si un petit quelque chose – et le chef arrive « sept balles, comme à Sarajevo » ?"

 

Source : reseauinternational.net

2- Achat de F-35: la Suisse à sec

Le coût annoncé des 36 avions F-35A que la Suisse envisage d’acquérir fait polémique

Dans son avis rendu le 30 septembre 2020, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée de l’exportation des équipements militaires américains dans le cadre du dispositif FMS [Foreign Military Sales], avait recommandé au Congrès d’autoriser la vente à la Suisse de 40 avions F-35A [avec les munitions associées et 40 moteurs de rechange, ndlr] pour 6 milliards de francs suisses. Soit le montant prévu par le programme Air 2030.

Cependant, il y avait déjà plusieurs inconnues, comme la facture à régler pour remédier aux 871 défaillances – dont 10 jugées critiques – relevées sur l’avion de Lockheed-Martin par le bureau d’évaluation et des tests du Pentagone [DOT&E]. En outre, le développement du standard « Block 4 », qui vise à mettre au point de 66 nouvelles fonctionnalités afin de doter le F-35 de l’ensemble des capacités prévues, a pris du retard, en plus de générer des surcoûts importants [+1,9 milliard rien pour 2019 et 2020]. Désormais, cette version ne devrait pas être prête d’ici 2027. Au mieux.

Qui plus est, le développement d’ODIN, le remplaçant du système ALIS sur lequel repose la maintenance de l’appareil et qui n’a jamais donné pleinement satisfaction, est également en retard…

Quoi qu’il en soit, le Conseil fédéral suisse a décidé de proposer l’acquisition de 36 F-35A pour remplacer les F/A-18 et les F-5 de ses forces aériennes. Et cela, aux dépens du Rafale de Dassault Aviation, du F/A-18 Super Hornet de Boeing et de l’Eurofighter Typhoon. Cette décision a surpris bon nombre d’observateurs, dans la mesure où l’appareil retenu n’est probalement le plus approprié pour des missions de police du ciel, étant donné qu’il a avant tout été conçu pour effectuer des frappes dans la profondeur dans des environnements contestés.

Cependant, selon l’exécutif suisse, le F-35A s’est imposé lors des évaluations par qu’il propsosait le « meilleur rapport entre l’efficacité et le coût selon des critères précis », l’offre faite par les États-Unis étant inférieure de près de 2 milliards de francs suisses par rapport à celle arrivée en seconde position, tant au niveau de l’acquisition que celui de l’exploitation.

Aussi, dans leur édition du 11 juillet, deux journaux de la presse alémanique, le SonntagsBlick et la SonntagsZeitung, ont remis en cause ces calculs… en se basant sur des documents du Pentagone et de la DSCA. Ainsi, selon eux, et contrairement à ce qu’a assuré Viola Amherd, la conseillère fédérale à la tête du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports [DDPS], les prix des F-35A ne seraient pas « fixes », mais reposant sur des « estimations fondées sur les meilleures données disponibles ».

Et d’expliquer que la Suisse aurait à s’acquitter de l’intégralité de la facture, même si le coût total « dépasse les informations sur les coûts fournies dans la proposition ».

Le DDPS, via Armasuisse, a immédiatement répondu enn publiant un communiqué [en allemand, ndlr] pour réaffirmer que « les prix et les conditions contractuelles sont fixés de manière contraignante et sont également appliqués au moyen d’un contrôle strict » et que, « en cas de dépassement des coûts, le gouvernement américain exigerait donc du fabricant des prix fermes au nom de la Suisse ».

Par ailleurs, il a également fait valoir que, depuis qu’il pratique les FMS, « aucun dépassement de coût n’a été constaté ». Et d’ajouter : « Cela s’explique par le fait que le gouvernement américain, en tant qu’acheteur et vendeur, maintient un contrôle strict des coûts. En outre, l’inflation aux États-Unis est également incluse dans l’offre. Lors de l’évaluation, les hypothèses d’inflation ont été incluses. Si, par exemple, les coûts sont moins élevés en raison d’un taux d’inflation effectif plus faible, cela jouera en faveur de la Suisse ».

Reste que, outre-Atlantique, le Government Accountability Office [GAO – équivalent américain de la Cour des comptes, ndlr] a récemment un remis un rapport dans lequel il estime que les coûts de possession du F-35A par l’US Air Force seraient supérieurs de 4,4 milliards de dollars en 2036 par rapport à ce qu’elle pourrait se permettre, selon ses prévisions. Aussi, deux solutions sont suggérées : réduire le nombre d’appareils commandés ou bien diminuer le nombre d’heures de vol.

Par ailleurs, et comme elles l’avaient annoncé dans le cas où un avion américain serait sélectionné dans le cadre du programme Air 2030, plusieurs formations situées à gauche sur l’échiquier politique suisse ont commencé par recueillir les 100’000 signatures nécessaires pour organiser une votation visant à contester le choix du F-35A. À ce jour, et seulement une dizaine de jours après l’annonce du Conseil fédéral, 70’000 ont déjà été collectées.

Mais avant, l’achat des nouveaux avions de combat devra passer par le Parlement, lequel, selon la Tribune de Genève, « refuse d’être mis devant le fait accompli » tout en exigeant « plus de transparence » sur les évaluations ayant conduit au choix du F-35. Choix qui, comme c’est généralement le cas pour ce genre d’achat, a toujours une dimension « géopolitique ».

Source : Opex 360

3-Russie: l'Europe prolonge l'escalade

L’UE prolonge ses sanctions contre la Russie, Moscou dénonce un manque de perspective

Malgré la proposition d’organiser un sommet avec la Russie formulée par Angela Merkel et Emmanuel Macron, l’UE ne fait pas de concessions sur le plan des sanctions et prolonge celles introduites en 2014. Cette décision, qui « n’ouvre pas de nouvelles perspectives dans la normalisation des relations », a été déplorée par le Kremlin.

L'UE a prolongé les sanctions économiques imposées à la Russie. Introduites pour la première fois en 2014 en réponse aux « actions déstabilisant la situation en Ukraine », elles sont maintenant renouvelées jusqu'au 31 janvier 2022.

« Les dirigeants de l'UE ont appelé la Russie à assumer pleinement sa responsabilité en assurant la mise en œuvre intégrale des accords de Minsk, condition essentielle de tout changement substantiel de la position de l’UE », est-il indiqué dans un communiqué du Conseil européen.

« Compte tenu du fait que ces accords ne sont pas pleinement mis en œuvre par la Russie, les dirigeants de l'UE ont décidé à l'unanimité de reconduire les sanctions économiques imposées contre le pays ».

La Russie, pour sa part, ne voit aucune nouveauté dans cette position.

« Des décisions pareilles n'ouvrent pas de nouvelles perspectives dans la normalisation des relations entre Moscou et Bruxelles », a déclaré le porte-parole du Président russe, tout en précisant que le travail était effectué dans des conditions difficiles.

Depuis 2014, l'UE a mis en place différents régimes de sanctions, y compris le gel des avoirs et des restrictions de voyage, en réponse à ce qu'elle considère comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine, tout en reprochant à Moscou la réticence à appliquer pleinement les accords de Minsk censés instaurer un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine.

En mars, l'Union européenne a également imposé des sanctions à quatre hauts responsables russes à la suite de l'arrestation d’Alexeï Navalny.

Sans faire de concessions, l’Allemagne a toutefois plaidé à plusieurs reprises pour un dialogue ouvert. Une semaine après la rencontre de Genève entre Vladimir Poutine et Joe Biden, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont indiqué qu'ils souhaitaient organiser une entrevue avec le Président russe pour traiter de sujets majeurs pour l'UE. Or, leur souhait s'est heurté au refus de plusieurs membres de l'Union, au grand dam de la chancelière.

Le sujet de ce dialogue a de nouveau été abordé lors de la conversation entre les Présidents français et russe, ce dernier s’y disant ouvert.

« Des relations constructives et prévisibles entre la Russie et l’UE, le retour à un dialogue normal et basé sur le respect pourraient contribuer à répondre aux enjeux de cyber sécurité, terrorisme, santé, climat et conflits régionaux », indiquait la présidence russe. Elle ajoute que Moscou « y est prêt, si l’UE fait montre d’intérêt en retour ».

Selon l'Élysée, Emmanuel Macron a pour sa part rappelé la volonté de la France qu'une relation plus confiante puisse s'instaurer entre l'Union européenne et la Russie.

Source : Sputnik

4-Europe : la nouvelle trahison polonaise

Des chars Abrams plutôt que des Leopard 2? Varsovie plus que jamais à l’heure américaine

La Pologne va-t-elle une fois de plus acheter américain? Le char Abrams serait en passe de rafler le contrat « Wilk » (Loups) visant à remplacer 250 blindés hérités de l’ère soviétique. Nouveau coup dur en perspective pour la coopération européenne en matière de Défense? Plus qu’il n’y paraît…

Après les F-35, les Black Hawks, les M1A2 Abrams?

S’il n’y a pour l’heure rien d’officiel, le char de combat de Chrysler ferait la course en tête pour rafler un appel d’offres portant sur 250 chars de combat en Pologne, selon un article du quotidien Gazeta, repéré par Opex360. Le site d’informations stratégiques avance que Varsovie serait en train de négocier les termes de ce contrat. Estimé entre 11 milliards de zlotys (2,4 milliards d’euros) et 19 milliards de zlotys (4,2 milliards d’euros), le programme « Wilk » (Loups) vise à rafraîchir la flotte polonaise de blindés, en l’occurrence ses T-72 soviétiques, ainsi sa version locale, dénommée PT-91.

Si l’information venait à se confirmer, il s’agirait d’une déconvenue pour le K2 « Black Panther » du coréen Hyundai, mais surtout pour le Leopard 2 de l’allemand Krauss-Maffei (KNDS), dont les Polonais ont déjà acheté 250 exemplaires. Ce serait également un coup dur pour l’industrie de Défense européenne, tant souhaitée à Paris, dans la mesure où la Pologne –plus gros bénéficiaire du budget de l’UE– irait une fois de plus dépenser ses fonds aux États-Unis.

Le recours par la toute dernière variante du char Abrams du système APS (pour Active Protection System) Trophy expliquerait le choix de char, pourtant développé dans les années 70. Apparu en 2010 sur les blindés israéliens, afin de compléter leur blindage passif (la cuirasse métallique du char), l’APS consiste en plusieurs déflecteurs et lanceurs de contre-mesures électroniques. Disposés sur les flancs et l’arrière de la tourelle, ils sont capables d’empêcher tout projectile téléguidé d’acquérir, voire d’atteindre le véhicule.

Ce système a été mis en service dans l’armée américaine en 2020. L’Allemagne n’est pas non plus en reste, puisqu’une future version de son Leopard 2 devrait intégrer ce système de protection active. Toutefois, si cette solution apparaît adaptée pour protéger le blindé contre des équipements d’infanterie (missiles guidés, RPG), voire des ogives explosives à charge creuse de chars adverses, un tel système est incapable de parer les obus à énergie cinétique (obus-flèche) tirés par les chars de combat des grands pays industrialisés.

Car c’est bien dans le contexte de renforcement général des moyens de combat à haute intensité que cet achat s’inscrit: parer une invasion qui viendrait de Russie, avec laquelle la Pologne partage une frontière, à Kaliningrad. Outre-Atlantique, où l’on se passionne de longue date pour le martyre multiséculaire de la nation polonaise, on enfonce le clou avec la psychose d’une invasion russe de l’Europe.

« Pour dissuader la Russie, l’Amérique doit soutenir la Pologne », titre d’ailleurs sans détour le Washington Times. Selon une tribune du quotidien, qui s’inquiète que Poutine n’aurait pas uniquement « dans sa ligne de mire » les ex-républiques soviétiques, mais également d’anciens États du Pacte de Varsovie, Joe Biden doit saisir l’occasion offerte par la vente des Abrams pour resserrer encore les liens établis avec la Pologne depuis l’indépendance américaine, pour laquelle se sont battus des Polonais. «De telles ventes soutiennent également la base industrielle américaine et ses travailleurs, qui doivent rester “l’arsenal de la démocratie”», conclut-il.

En dépit de ces considérations sentimentales, politiques et économiques, le choix de l’Abrams est pour le moins surprenant d’un point de vue pratique. En effet, il ira s’ajouter dans l’arsenal polonais au Leopard 2 de confection allemande. Or, la diversité complexifie la logistique, l’entraînement des équipages et des mécaniciens et la maintenance. D’autant plus que l’Abrams a deux singularités par rapport à ses concurrents européens et asiatiques: la première est qu’il est équipé d’une turbine à gaz. Bref: il roule au kérosène, un carburant léger utilisé dans l’aviation au lieu du gasoil habituellement employé dans les moteurs de chars. La seconde est que les États-Unis ne se sont jamais convertis au système métrique, restant au bon vieux système d’unités impériales de son ex-colonisateur britannique, compliquant d’autant les problématiques de formation des personnels et d’intendance.

Au-delà de sa fiche technique, le blindé américain jouit surtout de l’image des États-Unis en Pologne, qui reste plus que tout attachée au parapluie de l’Otan. Elle se montre de plus défiante à l’égard des puissances militaro-industrielles européennes, France en tête, comme le montre la succession de déconvenues des industriels tricolores dans ce pays. Fin 2002, un an avant son intégration à l’Union européenne, la Pologne optait pour le F-16 block 50 américain aux dépens du Mirage 2000-5 afin de remplacer ses Mig-21. Un contrat remporté à grand coup de contreparties financières et industrielles, estimé à plus de 12 milliards de dollars sur dix ans et portant sur 48 appareils.

Désaveu plus récent, mais tout aussi terrible pour Paris: le renoncement fin 2016 de la Pologne à un contrat de 50 hélicoptères Caracal pour 3,1 milliards d’euros. Après qu’Airbus Helicopter ait remporté l’appel d’offres, Varsovie avait utilisé le contrat pour forcer les autorités françaises à renoncer à la livraison des deux BPC Mistral à la Russie. Malgré l’annulation de ce contrat avec la Moscou, Varsovie avait tout de même déchiré le contrat Caracal avant de se tourner –sans appel d’offres– vers des hélicoptères américains.

Début 2020 la Pologne optait pour le F-35, dans un appel d’offre à 4,6 milliards d’euros où Dassault n’avait même pas pris la peine de présenter le Rafale, jugeant que cela n’était qu’une perte de temps et d’argent, la compétition étant réservée aux appareils de 5e génération. La Pologne, « l’eldorado des groupes américains » de Défense, taclait en mars 2020 La Tribune, qui soulignait qu’en trois ans, Varsovie avait acheté pour 10 milliards de dollars d’armes aux États-Unis.

Actuellement, la France compte vendre six EPR à Varsovie, mais là encore, les Français doivent faire face à la concurrence américaine et à sa diplomatie particulièrement agressive en matière de contreparties offertes à la Pologne. Pas dit qu’un choix en faveur du M1 soit de meilleur augure pour les Français.

Source: Sputnik

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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