Zoom Afrique du 21 juillet 2021
http://french.presstv.ir/Detail/2021/07/21/662757/Burkina-Faso--les-burkinab%C3%A9s-au-front--
Au Burkina Faso, la population se mobilise pour prêter main forte à l’armée nationale. Le pays se trouve dans le viseur terroriste, car Ouagadougou n’a absolument pas accepté la pseudo aide que voulait apporter la France au Burkina...
▶ Analyses de la rédaction :
1. RCA: la Minusca est neutralisée !
2. Cameroun: les séparatistes n'ont aucune chance face à la population !
3. Burkina Faso: les Burkinabès au front !
▶ Actualité en Afrique :
◾ Le Gabon et le Cameroun désormais reliés par la fibre optique
◾ Planification familiale au Burkina Faso : les indicateurs en hausse de quatre points en un an
◾ Le Niger et le Togo renforcent leur partenariat dans le transport
◾ Les Etats sud-africain et mozambicain s’offrent 30 % des parts de Sasol dans le gazoduc ROMPCO
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1. RCA: la Minusca est neutralisée !
En Centrafrique, le média Corbeau News s’est de nouveau lancé dans des allégations fallacieuse et totalement superficielle à l’encontre de Bangui et de ses alliés.
Selon le site, les militaires russes montreraient leur « suprématie » dans le pays et surtout face à la Minusca. Voici ce qu’ils disent : « Les mercenaires russes de la société Wagner affirment leur suprématie dans le pays, et ils comptent le faire savoir. À Bria, ils ont mis la pression sur les Casques bleus de la Minusca à travers les soldats FACA, et les soldats de l’ONU cèdent. Incroyable démonstration de force. »
Selon le site de désinformation, un haut gradé russe aurait menacé toute personne qui se rendrait sur les chantiers miniers aux diamants.
Alors qu’à une époque, c’est surtout la Minusca et les soldats français qui opéraient de la sorte.
Depuis la sortie de la France et la nette diminution des effectifs de la Minusca, les soldats de l’ONU ont cherché à récupérer les endroits stratégiques qu’ils occupaient dans le pays sous la fausse bannière de la lutte contre le terrorisme. En même temps, la France cherche à récupérer son précarré en oubliant que le territoire centrafricain est souverain et appartient à la Centrafrique et aux Centrafricains et non à la France ou encore à l’ONU.
De nombreux plans de déstabilisation ont été mis en place, comme la coalition des groupes rebelles avec à leur tête le pantin de la France, l’ex-putschiste François Bozizé qui avaient comme plan de renverser le pouvoir légitime en place et déstabiliser le pays, mais ces plans ont tous été voués à l’échec.
Mais la France et l’ONU ne veulent pas s’arrêter à cela. Outre le fait que l’ONU a fabriqué de faux rapports dans le but d’influencer le Conseil de sécurité de prolonger l’embargo sur les armes, leur but maintenant c’est de tenter de réorganiser les rebelles.
Sachant que la Minusca n’est pas innocente dans les processus de réarmement des groupes rebelles ou des groupes terroristes en Afrique, il est impératif que les FACA et les soldats russes fassent barrage à cette mascarade qui met la vie des Centrafricains en danger.
« Les positions que nous avons sécurisées actuellement à Bria, la Minusca ne pourrait plus as l’occuper », précise un haut gradé russe à Bria. Une menace dure et sèche proférée à l’endroit de la Minusca. Et pour joindre l’acte à la parole, avec les soldats des FACA, ils se sont positionnés devant la base de la Minusca à Bria. Et tous les véhicules, militaires ou civiles qui sortaient devraient être fouillés minutieusement, afin d’éviter un contacte quelconque avec des éléments des groupes armés rebelles.
La Centrafrique a repris le contrôle de la situation sécuritaire, et actuellement, tout est mis en œuvre aussi bien du côté de l’armée nationale, du gouvernement et de la population, afin d’empêcher le pays de sombrer dans une nouvelle guerre. D’ailleurs, récemment, un français appartenant au service secret français a été arrêté en Centrafrique en possession d’un arsenal impressionnant destiné aux groupes rebelles dans le but de relancer une offensive contre Bangui.
Après avoir mis la pression pour que les soldats français quittent la RCA, les Centrafricains ont également entamé des manifestations, tout comme au Mali ou en RDC, afin que la Minusca quitte le pays, car tout le monde le sait maintenant, ce n’est plus un secret et ça été prouvé à plusieurs reprises, sans la présence militaire occidentale, les pays d’Afrique sont nettement plus sécurisés et développer que les pays qui sont largement occupés par cette présence néfaste.
2. Cameroun: les séparatistes n'ont aucune chance face à la population !
Au Cameroun, Zoom Afrique a publié hier, un article concernant le silence (complice) de la Communauté internationale et de la presse mainstream, concernant les exactions de la minorité séparatiste anglophone qui, comme les rebelles tigréens en Éthiopie, tente de déstabiliser le pays. De plus, ces mêmes médias ne cessaient de discréditer l’armée nationale camerounaise, mais également le plan de sécurisation de ces zones, opération Bamenda clean lancée en septembre qui étaient occupées par les séparatistes, qui ne sont absolument pas représentatifs des Camerounais anglophones. Bien au contraire, les habitants de ces zones anglophones ont toujours soutenu une intervention de l’armée afin de ramener la paix et la sécurité. Car ces séparatistes opéraient de la même manière que les éléments de Boko Haram au Nigéria, à savoir s’attaquer aux civils, aux écoles et procéder à des rapts d’enfant.
Mirabelle Tang, 14 ans, passe des vacances à Yaoundé avec son oncle. Elle a déclaré que cette année, elle a bravé les menaces des séparatistes et a réussi à aller à l’école dans sa ville natale de Njinikom, dans la région anglophone du Nord-Ouest. Mirabelle Tang explique que les séparatistes l’ont privée d’éducation pendant trois ans. « Il est bon pour tout le monde d’aller à l’école afin d’avoir les connaissances. Nous avons lutté pendant la crise. Quand nous allions à l’école, il y avait des coups de feu, nous avons couru et nous sommes revenus (à l’école) par la grâce de Dieu. Dieu nous a aidés. Nous avons passé le First School Leaving Certificate dans la sérénité », confie-t-elle.
Les ministères camerounais de l’Éducation de base et de l’éducation secondaire ont déclaré que Mirabelle Tang est parmi les 70 000 élèves qui ont repris le chemin de l’école dans plus de 400 écoles rouvertes cette année dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « L’année dernière, 12 786 candidats ont passé le First School Leaving et le Common Entrance. Et cette année, nous en avons 27 128, ce qui signifie que le nombre a presque doublé », détaille Wilfred Wambeng Ndong, haut fonctionnaire du gouvernement chargé de l’éducation de base dans le Nord-Ouest. A lui en croire, le nombre d’enfants qui ont passé leur premier examen de fin de scolarité cette année a augmenté de façon spectaculaire, car cette année, le chiffre est passé des 13 000 de l’année dernière à 22 482 candidats.
De l’avis de Ngwang Roland Yuven, responsable de l’enseignement secondaire dans la région du Nord-Ouest, les examens se sont déroulés dans des conditions satisfaisantes « Les examens se sont déroulés sans accroc grâce au suivi strict et engagé de la sécurité. Ce succès est également le fruit de la détermination et de la résilience des parents et des candidats eux-mêmes qui ont défié tous les défis pour assurer leur participation », a-t-il assuré.
Les séparatistes ont attaqué et incendié plus de 200 écoles entre 2017 et 2019, et presque toutes les écoles des régions du Nord et du Sud-Ouest ont fermé, les enseignants ayant quitté leur emploi en raison de l’insécurité. Dans le même temps, certains personnels enseignants ont fait preuve d’un grand courage pour s’assurer que les écoles restent ouvertes. Nji Samuel Kale, secrétaire à l’éducation des écoles appartenant à l’Église presbytérienne du Cameroun, se félicite du déploiement des écoles confessionnelles a affirmé que « (…) les enseignants, nous devons l’attester, ont beaucoup enduré. Ils ont fait preuve d’une grande résilience. Nous prions pour que des incidents malheureux ne se reproduisent pas afin que les enfants poursuivent leur éducation. »
Les Camerounais aident l’armée nationale pour repousser et mettre un terme aux exactions des rebelles séparatistes.
Si les rebelles ont un problème avec le gouvernement de Yaoundé, ils ne sont pas obligés de s’attaquer à la population civile et leur faire vivre un enfer. Le manque de condamnation de la part de la Communauté internationale est, certes, choquant, mais cela montre qui tire les ficelles de ces séparatistes ou des groupes terroristes. Les médias mainstream sont généralement les porte-voix de ces mouvements qui sont précisément téléguidés par l’axe occidental. De plus, et cela se répand dans les pays d’Afrique, les ONG présentent sur le continent africain sont également complices.
L'organisation caritative médicale internationale Médecins sans frontières (MSF) a rejeté ce 5 juillet 2021 les allégations selon lesquelles elle apporterait un soutien aux rebelles séparatistes dans la région du Nord-Ouest du Cameroun en proie à un conflit séparatiste depuis 2016.
Les médias camerounais ont récemment cité les autorités locales pour confirmer que MSF fournit une assistance aux séparatistes qui se battent depuis 2017 pour dissocier le Cameroun et déstabiliser entièrement le pays et la région. Et le Cameroun n’est pas du tout le seul pays d’Afrique à avoir émis ce genre d'informations.
Pour l’Occident, les enjeux sont énormes en Afrique, et les moyens déployés le sont donc également.
Les langues se dénouent, plus personne n’est dupe sur le continent africain. Car ce qui apporte le plus de résultats, c’est une union entre population, armée nationale, gouvernement, et les alliances intra-africaines, voici précisément ce qui tient en échec le néocolonialisme.
3. Burkina Faso: les Burkinabès au front !
Au Burkina Faso, la population se mobilise pour prêter main-forte à l’armée nationale.
Le pays se trouve dans le viseur terroriste, car Ouagadougou n’a absolument pas accepté la pseudo aide que voulait apporter la France au Burkina.
Après la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian début juin, qui ressemblait plutôt à une mise en garde envers le gouvernement burkinabé comme quoi les attaques vont se multiplier si le président continuer de refuser un déploiement massif des soldats d’occupation français et des bases militaires sur son territoire, mais surtout, les paroles du président français Emmanuel Macron lors de la conférence de presse sur le sommet du G5 Sahel, concernant le choix du Burkina Faso d’assurer sa sécurité seul sans l’aide de la France, il est clair que les terroristes ont reçu l’ordre de s’en prendre à la population burkinabé. D’ailleurs, on a également pu voir une signature occidentale dans les manifestations concernant l’insécurité, dont les médias français s’empressaient de mettre sur le compte de l’opposition, alors qu’on a constaté aucune appartenance politique dans ces manifestations. Car ce n’est pas non plus le genre des Burkinabés de manifester comme ça, ils sont plutôt du genre à combattre et à défendre leur patrie.
D’où l’initiative de la population de créer les VDP qui veut dire, Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l'armée.
Le Burkina Faso comme d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest fait face à une présence grandissante des attaques terroristes. À l’origine des violences, des groupes liés à Al-Qaïda et au groupe Daech. Le mois dernier encore, l’ONU se disait indignée par une attaque qui a donné la mort à 138 civils, l’assaut le plus meurtrier que le pays ait connu. Dans la même période, au moins 11 policiers ont été tués lorsque leur patrouille est tombée dans une embuscade au nord du pays.
Pour les populations locales, ils ont le choix entre fuir ou se battre. Et le choix est assez simple aux yeux des Burkinabés.
Il n’y a pas assez d’effectifs pour couvrir tout le territoire, certaines régions n'ont aucune présence sécuritaire et comptent sur les groupes de défense locale pour repousser les terroristes. À Gaoua, un groupe de Dozos (des chasseurs traditionnels qui opèrent dans toute la région) a déclaré qu'ils sont souvent les premiers à arriver en cas d'attaque, l'armée étant.
Les groupes VDP continuent de se renforcer pour prêter main-forte à l’armée nationale burkinabé.
Le gouvernement a renforcé sa présence dans les régions comme Solhan afin de sécuriser la population. L’armée se bat sur tous les fronts et la population également.
Il est clair que le Burkina Faso est en train de former un bloc uni à lui seul, ce qui rend la tâche difficile pour les terroristes à la solde occidentale de s’emparer du territoire burkinabé.
Au moins dix personnes, dont sept supplétifs de l'armée, donc les VDP, ont été tués dimanche lors d'une attaque dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué lundi des sources des services de sécurité et locales.
"Des individus armés non identifiés ont attaqué dimanche le village de Niha-Mossi, ciblant particulièrement les VDP", de cette localité de la commune rurale de Pensa, située dans la province du Sanmatenga (région du Centre-Nord), a déclaré une source de sécurité. "Le bilan de l'attaque est de sept VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l'armée) et trois civils tués", selon cette source qui a également évoqué" d'importants dégâts matériels".
Un responsable local des VDP a confirmé l'information en précisant que "les concessions (propriétés) des villageois et le marché ont été incendiés, occasionnant un mouvement de fuite" des habitants vers Pensa. "Des opérations de ratissage sont en cours avec le soutien des volontaires des autres localités et des forces de défense et de sécurité", a-t-il affirmé.
Les VDP, qui ont pour rappel longtemps été critiqués par les médias mainstream, font maintenant partie intégrante du combat contre les terroristes à la solde occidental.
D’ailleurs, les autres pays du Sahel commencent également à emboîter le pas au Burkina Faso. Bientôt le Sahel formera, avec sa population, un énorme bloc qui pourra assurer sa propre sécurité et mettre enfin dehors les occupants, que ce soit les groupes terroristes ou encore leurs alliés les troupes étrangères.