Ce retrait tactique de Mekele commence à porter ses fruits...
Actualité en Afrique :
-Kenya : l’exécutif donne un coup de pouce pour stimuler la production de blé ;
-En Mauritanie, la police patrouille dans le désert à dos de dromadaire ;
-Gabon : le CGC et le ministère des Transports mutualisent leurs efforts pour lutter efficacement contre la vie chère ;
-Le Burundi suspend les opérations des multinationales minières.
Analyses de la rédaction :
-Éthiopie : l’axe US-OTAN mis échec et mat !
Ce retrait tactique de Mekele commence à porter ses fruits.
Ces rebelles que l’axe anglo-saxon a tout fait pour armer et jeter à l’assaut du Tigré et qui, mise à part la campagne médiatique mensongère mainstream n’ont réellement pas eu de très bon accueil auprès de la population, commence à montrer leur incapacité à gérer un « État ».
Selon RFI les universités de Tigré sont à court de fond et ne sont pas des miliciens financés et armés par des ONG pro-britanniques ou pro-américaines qui iraient mettre la main à la poche pour subvenir aux besoins des étudiants.
« Depuis la reprise de Mekele par les forces rebelles du Tigré, les réseaux de communications sont de nouveaux coupés, et la plupart des routes de la région sont bloquées. Par ailleurs, la nourriture manque. Au total, plus de cinq millions de personnes ont un besoin urgent d’assistance humanitaire selon l’ONU. De quoi inquiéter les parents, sans nouvelles depuis presque un mois, de leurs enfants qui étudient dans la région. Les étudiants des quatre universités publiques de la région n’ont plus de moyens d’entrer en contact avec leur famille.
Alors ils étaient plusieurs centaines rassemblés, ce vendredi, devant le bureau des Nations unies à Addis-Abeba. Demandant une intervention urgente de l’ONU pour l’évacuation des étudiants ».
RFI parle des étudiants éthiopiens bloqués au Tigre pour faire une distinction entre eux et le reste de la population, mais ce genre de manœuvre ne suffit plus à cacher les déboires que connaît le plan US/Israël/OTAN dans cette région de l’Éthiopie où ce trio cherche à allumer le feu d’un conflit régional jusqu’ici sans succès.
D’où sans doute cette information de Reuters qui va à rebours des affirmations des officiels éthiopiens qui bien que forcés à remplir le barrage de Renaissance sous l’impulsion de leurs alliés par défaut israéliens, et ce, parce qu’Israël cherche par Éthiopie interposée à assécher l’Égypte et en provoquer la mort d’une grosse partie de la population de soif et de faim, n’ont cessé ces derniers temps à jouer l’apaisement puisqu’Addis-Abeba ne veut de la guerre ni au Tigré ni sur ses frontières égypto-soudanaises puisque la guerre il en a fait déjà l’expérience et il ne veut d’un retour en arrière.
-Cameroun : opérations de tergiversation de l’armée :
Au Cameroun, l’axe néo-colonialiste ne se prive de rien afin de diaboliser une armée qui, malgré toutes les pressions qu’elle subit, poursuit sa mission qui consiste à neutraliser le complot occidental placé sous le signe de la « crise anglophone », et cette fois-ci c’est en attaquant directement ces forces armées que la force occupante tente de faire reculer cette armée.
Lors d’une attaque attribuée à Boko Haram, au moins huit soldats camerounais ont été tués samedi, l’objectif étant de donner une image de faiblesse de l’armée en multipliant les attaques parfaitement planifiées qui visent non seulement l’armée camerounaise, mais aussi nigériane.
« Boko Haram a mené samedi matin dans l’extrême-nord du pays une attaque contre le poste militaire à Sagme, près de la frontière avec le Nigeria. Une région où les attaques de Boko Haram sont régulières. Le bilan est d’au moins six morts. Le gouverneur de l’extrême-nord fait le point sur cet évènement à la télévision d’État camerounaise », lit-on sur RFI.
L’axe US-OTAN n’a pas réussi à diaboliser cette armée en plus de 4 ans d’efforts de tergiversation.
Les médias mainstream mettent de leur côté en relief ce genre d’information afin de donner une image d’instabilité et de faiblesse de cette armée qui a réussi à maintenir la cohésion.
On n’oublie pas non plus le séjour du président Paul Biya en Suisse perturbée par une diaspora manipulée par ce même axe colonialiste, bref, tous les coups sont permis pour déstabiliser ce pays.
Mais une autre chose est intéressante dans ce genre d’informations :
Cette armée que la France tente de discréditer est le quatrième acquéreur africain de matériel militaire français. D’après les chiffres du ministère des armées de la France, rapportés par l’agence Ecofin, le pays a acheté un volume d’importation évalué à 28 millions d’euros. Soit 18,4 milliards FCFA en 2020.
En mai 2021, Paris faisait un don de matériel composé de 100 gilets pare-balles, 50 casques lourds etc… Un don dont estimé à 65,6 millions FCFA (100 000 euros).
Et si la France au lieu de donner des fusils de pacotille, des gilets pare-balles, etc., donnait à l’armée camerounaise des blindés, des armes lourdes etc...?
Il est vrai qu’en dépit de tous actes de sabotages, le Cameroun a merveilleusement surmonté la crise anglophone et va de l’avant sur la scène de la politique internationale, et ce, dans un cadre souverain.
-Centrafrique : Touadéra calcule tout :
En Centrafrique, Touadéra accumule les victoires aussi bien sur le plan militaire que politique. En effet alors que l’axe colonialiste misait tant sur ce dialogue républicain, pour l’utiliser comme un nouveau prétexte d’ingérence et de déstabilisation en RCA, l’opposition a accepté de participer au comité d’organisation du dialogue républicain.
À la suite d’une rencontre à la présidence, le décret vient d’être légèrement modifié. La COD 20-20, plateforme regroupant les principales figures de l’opposition politique, accepte désormais de participer à l’organisation du dialogue. Principale modification : le comité d’organisation du dialogue n’est finalement pas « placé sous l’autorité directe du chef de l’État ».
Le président de la République ne désigne plus le président du comité, bien que ce dernier soit un représentant des pouvoirs publics. Le nombre de délégués des partis politiques passe de 1 à 4 pour le pouvoir comme pour l’opposition. Et le choix des experts pouvant venir en appui n’est plus limité aux partenaires techniques et financiers de la RCA.
Une fois de plus, le président Touadéra a su comment déjouer les complots visant son pays.
Touadéra a tout calculé : ses rencontres avec les chefs d’État de la région, les coopérations renforcées avec la Russie, la mise en place du dialogue républicain et la neutralisation de toutes tentatives de déstabilisation postélectorales.
De leur côté, les FACA, soutenues par le gouvernement et le peuple avance doucement et sûrement et empêche toute déstabilisation.
Pendant ce temps, déboussolé, l’axe colonialiste tente de saper tout ce processus de stabilisation et sécurisation du pays en déclenchant des attaques contre les civils, d’où cette attaque contre de jeunes commerçants qui voyageaient à moto vers le marché de Kouki près de Bangui.
Une attaque dont la coalition de groupes rebelles CPC en est responsable selon le gouvernement centrafricain et qui sert de prétexte pour les instances internationales dont la Minusca de lancer une enquête dans ce pays. La France et l’ONU tentent toujours de récupérer des points stratégiques du pays pour garder la RCA dans une déstabilisation sécuritaire dégradante afin de conserver les leviers de pression et de soumission contre le gouvernement de Bangui. Mais l’Occident oublie que la population centrafricaine est unie à son gouvernement, et que c’est cette union qui a gagné face aux tentatives de déstabilisation. Ce qui fait que Bangui ne pliera pas et continuera de préserver la souveraineté et l’intégrité de la Centrafrique.