Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a approuvé Ebrahim Raïssi comme nouveau président du pays lors d'une cérémonie à Téhéran.
La cérémonie de validation de la 13e élection présidentielle iranienne qui a donné lieu à la victoire d’Ebrahim Raïssi vient d’avoir lieu ce mardi 3 août à Téhéran en présence du Leader de la Révolution islamique, du président sortant Hassan Rohani, du chef du pouvoir judiciaire ainsi que des responsables politiques et militaires du pays.
Dans son discours le président Raïssi a déclaré :
« Nous chercherons certainement à lever les sanctions oppressives, mais nous ne conditionnerons pas les moyens de subsistance du peuple et l’économie sur les sanctions et nous ne les lierons pas à la volonté des étrangers », a-t-il ajouté.
Comment évaluer cette politique du président Raïssi qui vise à libérer l’économie iranienne des caprices des Américains ?
Arnaud Develay, juriste international, s’exprime sur le sujet.
Arnaud Develay:
« L’Iran a démontré que malgré toutes les pressions, il a réussi soutenir le choc et l’Iran a également démontré sa capacité à s’autosuffire.
Il faut également rappeler qu’il y a quelques mois la République islamique d’Iran et la République populaire de Chine ont signé un accord multi task stratégique de 25 ans qui permet à l’Iran au début de l’ère Raïssi de se détourner s’il le décide de ce jeu de dupes avec les Occidentaux... »