La Défense afghane a annoncé que les États-Unis avaient frappé les talibans à l’aide de leurs B-52, tuant au moins 200 terroristes. Le bombardement américain a eu lieu après que les États-Unis ont fixé la fin du mois courant pour leur retrait complet d’Afghanistan.
Au sommaire :
1-Iran : La question palestinienne reste au cœur des préoccupations iraniennes
Au cours de l’« Opération de l’épée d’Al-Quds » de 11 jours, des tirs de roquettes et de missiles de représailles des groupes de résistance palestiniens se sont abattus sur Israël en réponse à la brutale campagne de bombardements d’Israël sur la bande de Gaza en mai, et cela montrait qu’un grand pas venait d’être franchi dans la lutte contre l’occupant, a déclaré le nouveau président iranien lors d’une rencontre à Téhéran avec Ismaël Haniyeh, leader politique du Hamas.
Seyed Ebrahim Raïssi a salué la position du Hamas sur la libmexiquération d’al-Qods et a souhaité la fin rapide de l’occupation par Israël des terres palestiniennes, soulignant que la République islamique continuera à soutenir la Palestine en tant que principal problème du monde. Musulman. Nous n’avons jamais eu et n’aurons jamais le moindre doute sur cette politique.
À notre avis, le fait que la question palestinienne a toujours été et sera le problème numéro un pour le monde musulman en est la preuve », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Haniyeh a indiqué que les positions hostiles du régime d’Israël, des États-Unis et de certains autres pays envers l’Iran pouvaient s’expliquer en grande partie par le soutien de la République islamique aux mouvements de résistance qui a toujours dénoncé les plans américains pour la Palestine et a souligné que le Hamas se tenait aux côtés de l’Iran dans son opposition à de telles politiques hostiles qui datent « des premiers jours de la révolution iranienne en 79 ».
Haniyeh a exprimé son optimisme quant à l’avenir de la Résistance et a noté que l’Opération « Al-Quds Sword » a changé la perception de la communauté internationale des mouvements liés à la Résistance et de l’équilibre des pouvoirs qui est clairement en sa faveur.
Lors d’une réunion séparée avec le chef du mouvement du Jihad islamique, Ziyad al-Nakhalah, le président Raïssi a réitéré l’importance de soutenir le peuple palestinien.
« La République islamique d’Iran n’a aucun doute quant à son soutien à la Palestine, et nous défendons toujours les droits de ce peuple opprimé. »
Nakhalah a félicité l’Iran pour son modèle de transition pacifique du pouvoir dans le monde alors qu’il y a eu un conflit de transfert de pouvoir aux États-Unis il y a quelques mois à peine.
2-Le Mexique poursuit des fabricants d’armes américains
Le Mexique poursuit en justice plusieurs fabricants et distributeurs d’armes à feu américains pour leur rôle dans le trafic d’armes illicite dans le pays, ainsi que les dommages humains et économiques qui en découlent.
Parmi les entités visées, on compte les plus grands noms du secteur des armes à feu, notamment : Smith & Wesson, Barrett Firearms Manufacturing, Beretta U.S.A. Corp, Colt's Manufacturing Company et Glock.
La plainte a été déposée hier mercredi 4 août devant le tribunal fédéral américain de Boston, comme l’annonce un communiqué du ministère des affaires étrangères mexicain. « Le gouvernement mexicain, respectueux de la législation et des affaires intérieures américaines, intente une action en justice devant un tribunal américain pour souligner le préjudice qu’il a subi du fait des pratiques commerciales négligentes des fabricants et distributeurs américains d’armes à feu », indique la note.
Selon Alejandro Celorio, conseiller juridique du ministère des affaires étrangères, cité par plusieurs médias, les dommages causés par le trafic d’armes équivaudraient à 1,7 % à 2 % du produit intérieur brut du Mexique. Le gouvernement mexicain demandera ainsi au moins 10 milliards $ de compensations, a-t-il ajouté, sachant que l’an dernier, le PIB du Mexique était estimé à plus de 1,2 billion $.
« Nous ne le faisons pas pour faire pression sur les États-Unis », a déclaré Celorio. « Nous le faisons pour qu’il n’y ait pas de morts au Mexique ».
À ce propos, le Journal de Montréal précise que « Le Mexique a intenté mercredi une action en justice sans précédent aux États-Unis contre les plus gros fabricants d’armes américains accusés d’encourager la violence des narcotrafiquants mexicains. »
Le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard a annoncé mercredi qu’une plainte contre ces entreprises avait été déposée devant un tribunal fédéral de Boston, au nord-est des États-Unis, souligne la source précitée. Il a dénoncé un « commerce illicite » sur le territoire mexicain qui cause des « dommages directs » au pays.
« Nous sommes confiants dans la qualité juridique de ce que nous présentons, nous allons plaider avec tout le sérieux nécessaire. Nous gagnerons ce procès et nous réussirons à réduire de manière drastique le trafic illicite d’armes au Mexique », a ajouté M. Ebrard lors d’une conférence de presse.
Il s’agit d’une Procédure « sans précédent » souligne le Journal de Montréal. Le ministre des Affaires étrangères a expliqué que l’action en justice visait à ce que les fabricants dédommagent le gouvernement mexicain pour les dommages causés par leurs « pratiques négligentes ». La plainte demande également des mesures pour « surveiller et mettre au pas » les fabricants et les distributeurs d’armes.
M. Ebrard a même accusé les fabricants américains de développer des types d’armes spécialement pour les trafiquants de drogue mexicains. « C’est pour cela que ces armes sont faites : être achetées et elles ont plus de valeur, elles ont une autre esthétique et s’utilisent différemment », a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
Le trafic illégal d’armes figure au centre des relations bilatérales entre le Mexique et son voisin américain qui constitue le principal marché des puissants cartels de la drogue. Plus de 17 000 meurtres commis au Mexique en 2019 ont impliqué l’utilisation d’armes importées illégalement depuis les États-Unis, selon des données du gouvernement mexicain.
L’équipe juridique du ministère des Affaires étrangères est soutenue par les avocats américains spécialisés dans les droits civils Steve Shadowen et Jonathan Lowy, également impliqués dans la prévention de la violence armée. L’historien et analyste Lorenzo Meyer a confirmé qu’il n’y avait pas de précédent à une telle action du Mexique devant les tribunaux américains, bien qu’il ait peu d’espoir qu’elle se solde par un succès. « Une armée d’avocats va se dresser contre nous durant le procès. Je vois cela plus comme un acte symbolique, un élément destiné à mettre la pression » sur les fabricants d’armes et l’administration américaine, a déclaré Meyer à l’AFP.
L’expert a rappelé que les demandes mexicaines s’étaient jusqu’à présent limitées à des revendications rhétoriques, notamment sous le gouvernement du président Felipe Calderón (2006-2012), qui avait lancé une offensive militaire antidrogue controversée.
Depuis 2006, le Mexique a recensé quelque 300 000 meurtres, la plupart liés au crime organisé.
Source : le Journal de Montréal
3-Les B-52 us bombardent l’Afghanistan
Des B-52 portent des frappes contre les talibans en Afghanistan.
La Défense afghane a annoncé que les États-Unis avaient frappé les talibans en utilisant leurs B-52, tuant au moins 200 terroristes. Selon le Times, les bombardiers mènent des frappes dans plusieurs provinces afghanes.
Des frappes de B-52 ont porté d’importants préjudices aux talibans dans la ville afghane de Chéberghân, dans la province de Djôzdjân, a annoncé ce samedi 7 août le porte-parole du ministère afghan de la Défense, Fawad Aman.
« Ce soir, vers 18h30, un groupe de talibans a été pris pour cible par des B-52 à Chéberghân, dans la province de Djôzdjân. Les terroristes ont essuyé de lourdes pertes suite à cette frappe de l’Armée de l’air américaine », a indiqué le porte-parole sur Twitter.
Selon M. Aman, « plus de 200 terroristes ont été tués à Chéberghân » et « une grande quantité de leurs armes et munitions et plus de 100 de leurs véhicules ont été détruits ».
Le Times avait précédemment déclaré que des bombardiers stratégiques subsoniques Boeing B-52 Stratofortress menaient des frappes contre les talibans près des villes afghanes de Lashkar Gah, dans la province de Helmand, de Kandahar et Hérat.
Selon le journal, qui se réfère à des sources au Pentagone, les bombardiers B-52 ont décollé de la base d’al-Udeid, au Qatar. Le journal britannique rappelle que les B-52 n’ont pas été utilisés en Afghanistan depuis près d’un an.
Plusieurs avions d’attaque au sol et d’appui aérien Lockheed AC-130H Spectre participent aussi à ces opérations, d’après le média.
Les talibans ont affirmé le 6 août avoir pris le contrôle de Zaranj et de Chéberghân, capitales des provinces afghanes de Nimroz et Djôzdjân situées respectivement dans le sud-ouest et le nord du pays. Cette information a été confirmée par Tolo News. Selon la chaîne de télévision, plusieurs radios et d’autres chaînes ont cessé d’émettre à Chéberghân.
Or, le ministère afghan de la Défense avait annoncé le 5 août la libération complète de Chéberghân.
Les hostilités opposant les forces gouvernementales aux talibans se poursuivent en Afghanistan depuis plusieurs années. Ces derniers mois, les talibans se sont emparés de vastes étendues de zones rurales et frontalières et ont lancé des attaques contre de grandes villes. L’instabilité monte dans le pays sur fond du récent retrait des troupes américaines que Moscou a qualifié de reconnaissance par Washington de l’échec de sa mission en Afghanistan.
En 2020, les États-Unis et les talibans ont signé le premier accord de paix à Doha après plus de 18 ans de guerre. Ce document prévoit le départ des troupes étrangères d’Afghanistan en 14 mois et le début d’un dialogue inter afghan après l’échange de prisonniers. Selon le ministère afghan des Affaires étrangères, les talibans ont plusieurs fois violé l’accord de Doha.
Source : Sputnik
4-Macron sanctionne les Français !
Les sanctions prévues en cas de non-respect des nouvelles mesures suite à l’élargissement du pass sanitaire. Alors qu’à partir du 9 août l’utilisation du pass sanitaire sera généralisée, la loi sanitaire fraîchement promulguée prévoit également plusieurs nouvelles sanctions en cas de non-respect de ces mesures.
Après la validation le 5 août de la nouvelle loi sanitaire par le Conseil constitutionnel et son immédiate promulgation le soir même, les Français devront s’adapter le 9 août au matin à un nouveau monde, dans lequel le pass sanitaire leur sera demandé dans tout un tas d’établissements de la vie quotidienne. La loi relative à la gestion de la crise sanitaire prévoit également de nouvelles sanctions en cas de non-respect des mesures sanitaires.
Certaines sanctions initialement prévues par l’exécutif ont fait objet de nombreuses critiques et ont donc été revues à la baisse. C’est notamment le cas de l’amende pour les établissements soumis au pass sanitaire en cas d’absence de contrôle du dispositif. Selon les informations parues dans la presse, les ministres ont d’abord prévu une peine jugée « disproportionnée » par beaucoup, à savoir une amende de 45 000 euros et un an de prison. Finalement, l’amende maximale pour ce type d’infraction ne dépassera pas les 9 000 euros.
Avant d’être en grande partie validée le 5 août par les Sages, la loi en question a été adoptée dans la douleur par le Parlement, après des heures de débats farouches parmi les parlementaires et les sénateurs.
Tandis que le Conseil constitutionnel a donné son feu vert à l’extension du pass sanitaire ainsi qu’à l’obligation vaccinale pour les soignants, l’instance a censuré l’isolement obligatoire de 10 jours et la rupture précoce de certains contrats de travail, prévue par la version de loi adoptée le 25 juillet par les deux chambres.
Les nouvelles mesures ont été annoncées alors que le nombre de contaminations quotidiennes par le Covid-19 en France repartait à la hausse et le taux d’hospitalisations augmentait également dans certaines régions. Ces derniers temps, la France recense en moyenne près de 20 000 cas journaliers. Depuis le début de l’épidémie, plus de 112 000 personnes sont décédées des suites du Covid-19 dans le pays.
Source : Sputnik
5-La Hongrie met en garde les USA !
Viktor Orban avertit Washington : « Les problèmes en Hongrie doivent être réglés par les Hongrois »
À l’antenne de la chaîne américaine Fox News, le Premier ministre hongrois a mis en garde contre toute forme d’ingérence étrangère en amont des prochaines élections législatives, prévues en Hongrie au printemps 2022.
La chaîne de télévision américaine Fox News a diffusé le 6 août un entretien avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Interrogé sur la possibilité que la nouvelle administration américaine essaie d’« empêcher » sa réélection, il a répondu que « tôt ou tard, les Américains se rendront compte que les problèmes en Hongrie doivent être réglés par les Hongrois ».
« Il est préférable, même pour le gouvernement libéral de gauche aux États-Unis, d’avoir un bon partenaire qui soit un gouvernement conservateur chrétien-démocrate soutenu à long terme par le peuple hongrois », plutôt qu’un gouvernement appuyé par Washington, mais « instable », a plaidé le chef du gouvernement hongrois. Ainsi que le rapporte l’AFP, Viktor Orban a déploré la perte de « deux soutiens internationaux majeurs » avec les départs de Donald Trump et de Benjamin Netanyahou.
Se déclarant « prêt à riposter » en cas d’intervention de « l’internationale de gauche », Orban s’est par ailleurs dit surpris que la communauté internationale accepte « si facilement » que « d’anciennes forces communistes et la droite antisémite forment une coalition » contre lui.
Viktor Orban faisait ici référence à une alliance inédite formée par la gauche, les libéraux, les Verts et le Jobbik, un ancien parti d’extrême droite au passé antisémite, pour tenter de le battre en 2022. En tout état de cause, le Premier ministre hongrois s’est dit « prêt à riposter » en cas d’intervention de « l’internationale de gauche » pour le chasser du pouvoir lors des élections du printemps 2022 qui s’annoncent serrées.
« Évidemment, l’internationale de gauche fera tout ce qu’elle peut [...] pour provoquer un changement du gouvernement ici en Hongrie », a déclaré le dirigeant de 58 ans. Il répondait à une question du commentateur Tucker Carlson, qui lui demandait s’il craignait des interférences étrangères lors des prochaines législatives.
Depuis son retour au pouvoir en 2010, Viktor Orban est régulièrement accusé par les organisations internationales, Bruxelles et Washington de saper l’État de droit dans son pays.