Terre d'Afrique : les manuscrits de Tombouctou

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Mali / Connaissez vous l'une des raisons principales pour laquelle le #Mali ���� est un territoire important pour l'Afrique et pour l'humanité ⁉ C'est pour son importance culturelle et historique; En effet 700 000 livres et manuscrits anciens sont toujours intacts à l'Université de Tombouctou ���� Certains de ces manuscrits anciens datent du 8e siècle après J.C.

Mali / Connaissez vous l'une des raisons principales pour laquelle le #Mali  est un territoire important pour l'Afrique et pour l'humanité 

C'est pour son importance culturelle et historique; En effet 700 000 livres et manuscrits anciens sont toujours intacts à l'Université de Tombouctou  Certains de ces manuscrits anciens datent du 8e siècle après J.C. Ils racontent en détail l'histoire de toute l'humanité et contiennent des révélations sur notre passé, essentielles pour la compréhension du présent et nécessaire pour la construction du futur.

Parce-que connaître son passé, c'est bâtir son futur, le contrôle du Mali est un enjeu culturel et geostrategique capital

 

 

les manuscrits de Tombouctou – il en existerait 900000 – constituent un émouvant témoignage de cette longue histoire que les esprits colonialistes étroits dénient à l’Afrique. Papier, peaux de mouton, de chèvre, de chameau, de gazelle ont servi de support, depuis le XIIe siècle, à des ouvrages religieux, philosophiques, politiques, historiques, littéraires, à des actes juridiques, à des grimoires, à des traités de biologie, de médecine, de mathématiques, d’astronomie, à des récits de voyage. Le climat sec et chaud de Tombouctou a permis au temps de passer sur ces manuscrits médiévaux, sans altérer les encres à base de charbon, de gomme arabique ou de plantes. Ils sont rédigés en arabe, mais aussi dans des langues africaines, songhaï, peul, soninké, tamasheq, bambara, haoussa, transcrites dans l’alphabet arabe.

 

Beaucoup de ces textes traitent du droit, de littérature arabe, de philosophie, de biologie, d'astronomie, de mathématiques, de médecine, mais aussi de droits de l'Homme, de pollution et de politique.

 

377 000 manuscrits, ont quitté clandestinement Tombouctou, alors que la cité de 333 saints était toujours occupée par les groupes djihadistes. Plusieurs milliers de manuscrits sont partis en fumée au mois de janvier, lorsque les fanatiques ont mis le feu à l’institut Ahmed-Baba, mais l’essentiel a été sauvé, d’abord dissimulé dans les maisons, puis patiemment acheminé vers le sud. Les manuscrits sont aujourd’hui encore entreposés dans une dizaine de maisons, à Bamako, dans l’attente d’être répertoriés et réacheminés vers Tombouctou.

 

"Le temps de plaidoirie doit être également équitable. L'équité veut qu'il n'admette pour témoins que des personnes à la moralité avérée", "les hommes de droit qui entourent le Roi ne doivent accepter de pots-de-vin ni avant, ni après le procès", "aucun cadeau des plaignants ne doit non plus être accepté".

Contrairement à ce que ces principes pourraient suggérer à première vue, il ne s'agit nullement d'extraits énoncés par les philosophes français des Lumières soucieux de limiter le pouvoir discrétionnaire du Roi, encore moins de principes de bonne conduite retrouvés dans quelque convention onusienne sur les garanties du procès équitable.

Ces préceptes sont l'oeuvre, dès le XVe siècle, de l'Empereur Songhaï Askia Mohamed (1493-1528) surnommé "Askia le Grand" à cause de sa taille et qui avait le titre de Khalif de l'islam. A Gao, dans le Nord du Mali, l'Empire Songhaï (XVe-XVI siècle) a prospéré en tant que haut lieu de l'islam.

On peut encore lire "L'impartialité du souverain doit être faite dans le cas notamment du jugement à rendre entre deux personnes opposées par un différend : Il faut être juste dans chacun des actes, allant de la façon de recevoir les personnes opposées jusqu'au moment de trancher. Même si l'un des protagonistes tentait un rapprochement avec le souverain-juge, il faudrait éviter toute amitié."

 

"Rien d'étonnant dans toute cette effervescence intellectuelle, explique à Anadolu Dr Abdel Kader Haïdara, président exécutif de L'ONG Savama, la ville de Tombouctou fut désigné par l'empereur Kankou Moussa comme capitale de l'intelligentsia de l'empire du Mali. Il y créa une très grande université islamique au XIIIe siècle. Les Universités de Tombouctou comptaient plus 25.000 étudiants en 1596.

 

Les premières coiffures

Les premiers exemples connus de la coiffure remontent à l'ancienne Égypte, où des dreadlocks sont apparus sur des artefacts égyptiens. Des restes momifiés d'anciens Egyptiens avec des dreadlocks ont même été récupérés sur des sites archéologiques. L'Ancien Testament raconte également l'histoire de Samson et Dalila dans laquelle la puissance d'un homme est directement liée aux `` sept serrures sur sa tête '' et selon les récits romains, les Celtes ont été décrits comme ayant des `` cheveux comme des serpents '', des tribus germaniques, des Grecs et on dit que tous les Vikings ont également porté des dreadlocks. Le rastafarisme est cependant quelque chose d'entièrement distinct. Il est né dans les années 1930 lorsque Ras Tafari a été couronné empereur d'Ethiopia. Lorsque l'empereur a été contraint à l'exil lors d'une invasion, les guerriers de la guérilla ont juré de ne pas se couper les cheveux jusqu'à ce que l'empereur soit réintégré. La religion résonnait avec les idéologies de l'époque, par exemple le socialisme, le marxisme, le nationalisme et le pouvoir noir. Il a donc été considéré comme une menace pour le christianisme et a été attaqué par les autorités qui ont tenté de réprimer le mouvement «Rasta» et emprisonné ceux qui possédaient de la «ganja». Les rastafariens fumaient du cannabis parce qu'ils pensaient que cela provoquait un état de bien-être plus clair. On pensait que leurs dreadlocks étaient dégoûtants et effrayants, d'où le terme «effroi» qui a ensuite été repris par la communauté «Rasta». La coiffure a ensuite été intégrée à la culture traditionnelle grâce au succès mondial de l'artiste reggae  Bob Marley. Sporting se verrouille, il a suscité un intérêt international pour le style et la philosophie anti-établissement de la culture rastafarienne. Les dreadlocks sont devenus de plus en plus populaires et il existe de nombreuses raisons dans diverses cultures pour les porter. Ils peuvent être l'expression de convictions religieuses ou spirituelles profondes, une manifestation de fierté ethnique. Ils peuvent faire une déclaration politique ou simplement être une préférence de mode.

 

 

 

L’histoire du Léopard dans la tradition Congolaise  (Kongo)]

"Ngo" est un nom kikongo qui signifie léopard et qui a donné naissance au nom royaume du Kongo (royaume du Léopard) qui est devenu en ces temps modernes Congo.

Central dans l’histoire du pays comme dans la vie des congolais, le léopard représente pour beaucoup bien qu’un simple emblème et qu’un symbole national.

L’étymologie de "Kongo" signifie "dompteur de léopard" , expression tirée de "Ko-ngo" .

Il en découle même le mythe du chef léopard, le protecteur du royaume selon lequel en cas de graves dangers, les populations accouraient vers lui pour trouver refuge.

"Tuele ku Ngo" , disaient-ils (Traduction : "Nous allons chez les léopards" en Kikongo). C’est donc la phrase raccourcie "ku Ngo" qui aurait donné naissance à Kongo.

Considéré depuis la nuit des temps comme un animal rusé, sa belle peau qui fait toujours rêver est sacrée dans la tradition bantoue. La toque de léopard coiffe la tête des chefs coutumiers en guise de couronne.Cette symbolique est solidement ancrée dans le subconscient des bantou.

Au Kasaï, les grands chefs sont appelés "mukalenga wa nkashama" qui veut dire "mère léopard" ou "du ventre de léopard" .

Et chez les Otetela, le chef reçoit le jour de son investiture plusieurs insignes en rapport étroit avec l’animal sacré soit deux peaux de léopard, un bonnet en peau de léopard , un collier fait de dent et une lance, le tout pour légitimer son autorité. La coiffe à peau de la panthera pardus (léopards) a toujours été dans la société bantoue l’un des symboles matériels les plus importants et les plus solennels du pouvoir traditionnel légué par les ancêtres défunts.

 

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