Le porte-parole du Fonds monétaire international a réagi à l’adoption, par le Salvador, d’une loi officialisant le bitcoin dans les transactions quotidiennes. Pour l’institution, l’usage des crypto monnaies présente des risques importants. Mais des risques pour qui ?
Au sommaire :
1-Hezbollah : la France va craquer ?
La France est aujourd’hui sous pression après que l’Allemagne a décidé jeudi dernier d’interdire entièrement les activités du mouvement sur son territoire.
D’après la chaîne américaine Fox News, Richard Grenell, l’ambassadeur des États-Unis en Allemagne, également directeur par intérim du Renseignement américain, s’est personnellement entretenu avec Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, pour convaincre ce dernier de changer d’avis. En vain, pour l’instant.
Pour l’heure, Paris refuse d’aller au-delà de la décision européenne de classer comme terroriste la branche armée du Hezbollah.
« Les gesticulations diplomatiques des États-Unis et d’Israël ne nous empêcheront pas d’avoir une diplomatie indépendante dans la région », affirme au Point Hervé de Charette, ministre des Affaires étrangères de 1995 à 1997.
« Le Hezbollah est devenu aujourd’hui l’une des principales forces politiques au Liban, en même temps que l’une des organisations armées les plus fortes au Moyen-Orient. »
Soucieuse de ne pas rompre ses liens politiques avec le Liban, où elle possède une présence historique et souhaite conserver son influence, la France refuse jusqu’ici de sanctionner la totalité du Hezbollah.
« La France est attachée à la souveraineté du Liban et au respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », ajoute la source diplomatique, en référence au refus de l’ONU de classer le mouvement sur sa liste terroriste (les Nations unies appellent, en revanche, à son désarmement, ce que le mouvement refuse au prétexte de la lutte contre Israël, NDLR).
« Dans le contexte de crise grave que traverse le pays, poursuit la source, toutes les forces politiques libanaises doivent travailler ensemble au service de l’intérêt général pour permettre au gouvernement libanais de répondre aux attentes exprimées par la population depuis octobre dernier. » Autrement dit, toutes les forces, dont le Hezbollah.
L’ancien ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette estime que la demande israélo-américaine est contre-productive.
« La diplomatie, estime-t-il, consiste justement à parler avec tout le monde, y compris ceux qui posent problème. »
En 1996, en plein conflit entre Israël et le Hezbollah, l’ex-chef de la diplomatie française avait réalisé un marathon diplomatique de treize jours entre Tel-Aviv, Beyrouth, Damas et Le Caire, réussissant, au final, à faire taire les armes.
2-Bitcoin : le FMI menace le Salvador
Le porte-parole du Fonds monétaire international a réagi à l’adoption, par le Salvador, d’une loi officialisant le bitcoin dans les transactions quotidiennes. Pour l’institution, l’usage des crypto monnaies présente des risques importants.
Le porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) a averti jeudi des risques d’utilisation du bitcoin pour les transactions du quotidien après la légalisation de cette crypto monnaie le 9 juin au Salvador, pays d’Amérique centrale actuellement en négociation avec l’institution pour l’octroi de fonds supplémentaires.
Le Salvador devient le premier pays au monde à officialiser le bitcoin « L’adoption du bitcoin comme devise légale soulève un certain nombre de problèmes macroéconomiques, financiers et juridiques, qui requièrent une analyse très détaillée », a déclaré le porte-parole du FMI Gerry Rice à la presse le 10 juin. Il réagissait à l’adoption, la veille, par le Parlement du Salvador, d’une loi officialisant l’usage du bitcoin pour les transactions quotidiennes. « Ce que nous avons dit par le passé, en général, c’est que les actifs crypto peuvent constituer des risques importants. Des mesures de régulation efficaces sont cruciales pour les traiter », a ajouté Gerry Rice.
Une équipe du FMI devait rencontrer le président du Salvador Nayib Bukele le jour même, alors que l’organisation internationale évalue actuellement l’approbation d’un nouvel ensemble d’aides d’un montant d’un milliard de dollars pour soutenir la reprise économique du pays après la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. « Les équipes du FMI communiqueront à la fin de cette mission qui se déroule virtuellement », a précisé Gerry Rice.
En avril 2020, le FMI avait approuvé un ensemble d’aides d’urgence s’élevant à 389 millions de dollars pour le Salvador, au moment où le coronavirus se propageait partout sur la planète.
Actuellement, la principale monnaie du Salvador est le dollar américain et la manière dont le pays envisage de mettre en œuvre le bitcoin comme monnaie fonctionnelle n’est pas encore claire. Cependant, le président du Salvador a expliqué qu’un des objectifs de cette nouvelle réglementation était d’échapper aux commissions des intermédiaires auxquelles sont soumis les transferts de fonds de la diaspora salvadorienne vers leurs pays. Ces échanges avoisinent un montant équivalant à plus du cinquième de l’activité économique du pays.
Source : RT
3-Guerre de Biden contre la Chine
Dans le cadre de la « DoD China Task Force », des contacts ont été pris par les États-Unis avec les membres du « Quad » (Australie, Inde, Japon, USA). Il s’agirait de réactiver cette structure pour en faire une alliance militaire de défense de la démocratie. D’autres contacts ont également été pris avec la Corée du Sud, les Philippines, la Malaisie, Singapour et le Vietnam en vue de créer un Quad+.
Cette stratégie vise à ne rien entreprendre qui menace directement la Chine, mais de l’isoler politiquement. Bien sûr, cette présentation devra s’accompagner d’un appareil de propagande : l’Inde de Narendra Modi et les États-Unis de Joe Biden ne sont plus des démocraties.
Puis le Groupe de travail du secrétariat US à la Défense sur la Chine (China Task Force) vient de rendre son rapport. Celui-ci est classifié. Cependant on comprend qu’il dénonce le fossé entre les déclarations et les actes.
Ce groupe de travail avait été annoncé, en février, quelques heures avant un entretien téléphonique entre les présidents Biden et Xi. Il était composé de quinze membres principalement issus du Pentagone et du monde du Renseignement, sous la présidence d’Ely Ratner. Sous l’administration Obama, celui-ci était le conseiller adjoint de Sécurité nationale du vice-président Biden.
Le secrétaire à la Défense, le général Lloyd J. Austin III, a immédiatement signé plusieurs directives secrètes. Il s’est adressé au personnel du Pentagone pour lui enjoindre de mettre en œuvre sans attendre de nouvelles priorités. Il s’agirait de ne plus porter l’accent sur le Moyen-Orient élargi, mais sur l’Asie. Bref de faire ce que l’on dit depuis des années, mais ne fait pas.
Rien n’a filtré pour le moment de la stratégie choisie face au développement de la Chine.
Source : Voltaire.net
4-Casus belli US contre les navires russes !
Les États-Unis proposent de commencer à combattre les sous-marins russes partout sur la planète.
L’armée américaine a nié les affirmations antérieures selon lesquelles elle connaissait la position exacte de chaque sous-marin russe, proposant une méthode radicale pour traiter les sous-marins russes et leur « invisibilité ». Ainsi, les États-Unis envisagent d’utiliser tout un réseau d’avions pour suivre les sous-marins russes et calculer leur localisation suffisamment précise afin d’avoir un contrôle complet sur le mouvement des sous-marins.
En effet, comme l’ont noté les médias américains, en référence aux représentants militaires de l’US Navy, aujourd’hui l’US Navy et les avions de reconnaissance n’ont pas la capacité de contrôler tous les sous-marins russes, et donc l’utilisation de tout un réseau d’avions offrira des opportunités beaucoup plus larges pour contrer les sous-marins russes.
« Lorsque la marine russe a récemment repris la conduite d’exercices sous-marins à grande échelle dans l’océan Atlantique Nord, l’alarme s’est déclenchée dans les capitales européennes. Sans surprise, les pays disposant des forces maritimes les plus importantes - la Grande-Bretagne et la Norvège - ont choisi de rejoindre le programme américain P-8.
D’autres Alliés européens préfèrent rechercher une solution locale, mais se sont rendu compte qu’une réponse provisoire à la menace sous-marine croissante sera nécessaire bien avant qu’un nouvel avion anti-sous-marin européen ne soit disponible. Un appel d’offres pour la mise à disposition de cet avion temporaire a été envoyé en janvier 2020 et un gagnant a apparemment été sélectionné.
Si Washington prend l’initiative de promouvoir l’AIM2S, il éliminera d’une part la menace sous-marine émergente, d’autre part, réduira la pression sur l’US Navy, troisièmement, il facilitera l’interaction des alliés et, quatrièmement, soutiendra des milliers d’emplois aux États-Unis », rapporte la publication « Forbes ».
En revanche, les analystes voient dans une telle offre aux États-Unis un avantage dans la vente de leur Boeing P-8A Poseidon, bien que les capacités de ces appareils soient très limitées - on sait aujourd’hui que ces avions anti-sous-marins ne pouvaient traquer même un sous-marin russe en Méditerranée orientale et une tentative d’établir les coordonnées du sous-marin nucléaire dans le même Atlantique peut même se transformer en loterie.
Source : Avia.pro
5-Soudan expulse, Russie commente
Pour la première fois, le ministère russe des Affaires étrangères a commenté l’interdiction par le Soudan de construire une base militaire russe.
Il y a quelques semaines, on a appris que les autorités soudanaises avaient interdit la construction d’une base militaire russe sur le territoire du pays. Selon les données présentées, les autorités de ce pays africain ont exigé que l’armée russe retire tous les équipements et armes militaires du pays et quitte le territoire du Soudan. Dans le contexte de telles déclarations, le ministère russe des Affaires étrangères a décidé de commenter la situation actuelle - il s’est avéré qu’elle n’est pas critique pour le moment.
Comme il ressort de la déclaration de la représentante officielle du ministère des Affaires étrangères de la Russie, Maria Zakharova, pour le moment l’accord conclu précédemment entre les représentants du Soudan et de la Russie a été suspendu, cependant, la situation n’est pas critique et seule la ratification de l’accord est attendue.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a également souligné que Moscou était intéressé par une coopération militaire avec Khartoum.
« De notre côté, nous confirmons notre intérêt à renforcer le partenariat avec le Soudan dans divers domaines, y compris la coopération militaire et militaro-technique. Le document n’a pas encore été ratifié, car dans les conditions de la période de transition, le pays manque d’un organe législatif doté des pouvoirs nécessaires. En conséquence, avant l’entrée en vigueur de cet accord, des modifications individuelles peuvent être apportées à son texte par accord et à la discrétion des parties elles-mêmes » - a déclaré Maria Zakharova. On ignore encore pour quelle période l’accord a été suspendu.
Source : Avia.pro