Après des mois de jeu d’acteurs concernant le retrait des Américains du Sahel, ensuite les demandes incessantes de la France à ce que les États-Unis reviennent sur leur décision (scénario ridicule auquel personne n’y avait cru), les États-Unis officialisent leur présence en Afrique sous prétexte de la « lutte antiterrorisme ».
Actualité en Afrique :
Ghana : l’usine d’eau potable de Tono entrera finalement en service en septembre 2021 ;
Le Kenya et la Tanzanie promettent une collaboration accrue dans le secteur de la santé ;
Cameroun : les employeurs qui ne paient pas leurs cotisations sociales risquent désormais un retrait ou refus de passeport ;
La Zambie se dote d’un nouvel aéroport moderne
Analyses de la rédaction :
Du sahel à la Corne : l’US Army officialise son entrée :
Après des mois de jeu d’acteurs concernant le retrait des Américains du Sahel, ensuite les demandes incessantes de la France à ce que les États-Unis reviennent sur leur décision (scénario ridicule auquel personne n’y avait cru), voici cette nouvelle annonce qui autorise officiellement aux États-Unis de mener des opérations militaires, de déployer très prochainement leurs forces de façon officielle et de commencer l’invasion de l’US Army partout en Afrique :
« Washington place cinq dirigeants jihadistes en Afrique sur sa liste de “terroristes mondiaux”. L’annonce des cinq nouveaux noms africains sur la liste des terroristes mondiaux de Washington a été faite par le secrétaire d’État, Antony Blinken, dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à ce samedi 7 août. Objectif : perturber les méthodes de financement de trois groupes terroristes sur le continent, à savoir : la branche de l’État islamique au Mozambique, le groupe terroriste somalien Al-Shabab, affilié à al-Qaïda, ainsi que le JNIM au Sahel.
Cette annonce veut clairement dire que les USA s’autorisent désormais à mener des attaques “anti-terroristes” dans les régions mentionnées. D’ailleurs dans un article publié déjà en 2005 concernant les politiques américaines contre le terrorisme, il est clairement dit que “les fonctionnaires américains considèrent le continent africain comme un front de plus en plus important de cette guerre mondiale menée contre le terrorisme. Washington est particulièrement focalisé sur l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Est (dont la Corne), et ce pour deux raisons : leur proximité géographique, culturelle et religieuse avec le Moyen-Orient (considéré comme l’épicentre d’un terrorisme international allant de la péninsule Arabique au Pakistan) et le fait que ces régions constituent un terreau propice au développement d’autres actions terroristes antiaméricaines”.
Le scénario moyen-oriental avec la création de la soi-disant coalition antiterrorisme se reproduit en Afrique et pas n’importe où : au Sahel, en Somalie et au Mozambique.
Au Sahel, où des pays stratégiques comme le Burkina et le Niger ont mis les bouchés doubles afin de lutter contre le terrorisme par leurs armées nationales et non pas armées étrangères.
Cette nouvelle infiltration états-unienne avait déjà commencé depuis quelques mois au Burkina, avec la remise du matériel aux forces armées nationales.
“Le don de ce 29 juillet a été offert par les États-Unis d’Amérique. Il est destiné à la lutte contre l’insécurité. L’État burkinabé et ses partenaires affûtent leurs armes pour bouter le terrorisme hors des frontières. C’est dans ce cadre que les États-Unis d’Amérique ont remis ce lot de matériel à l’armée burkinabée”, lisait-on alors dans les infos.
Au Niger, bien que présent à travers leur base militaire à Agadez, les USA n’ont pas pu obtenir grand-chose, surtout qu’il y a un mois de cela, le Niger a annoncé avoir l’intention de créer une base aérienne dans le sud-est pour lutter contre le terrorisme, de quoi faire peur à un axe US-Israël qui ne digère pas qu’un pays africain puisse assurer sa sécurité lui-même.
Autre pays mentionné et visé par ces sanctions est la Somalie. Ce pays étant un terrain propice pour les USA de mener leur plan de déstabilisation aussi bien dans la Corne de l’Afrique, notamment en Éthiopie, où ils ont été repoussés et humiliés, mais aussi au Yémen.
En effet, alors que la France se retire du Sahel et se fait remplacer par l’OTAN et les USA, un déploiement très prochain des forces américaines partout en Afrique et donc le lancement des opérations de déstabilisations est clairement envisageable.
UA : la résistance africaine contre Israël :
L’incrustation d’Israël en tant qu’observateur au sein de l’UA ne passe et les pays africains font clairement savoir que cette présence n’est pas crédible.
Début août, sept pays africains, dont l’Algérie, ont fait part publiquement de leur désapprobation de la décision et ont appelé à l’inscription de la question à l’ordre du jour de la prochaine session du Conseil exécutif de l’instance africaine.
Ils ont exprimé leur opposition à l’acceptation d’Israël comme membre observateur de l’Union africaine, estimant que « le président de la commission de l’UA a commis un dépassement procédural et politique”.
La note a été signée à Addis-Abeba par les ambassadeurs de l’Algérie, de l’Égypte, de la Tunisie, des îles Comores, de Djibouti, de la Mauritanie et de la Libye. Elle a été en outre soutenue par les ambassades en Éthiopie du Koweït, de Jordanie, du Yémen et du Qatar, ainsi que la délégation de la Ligue arabe.
Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamara a souligné son opposition aux propos tenus par le chef de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, et son insistance à accepter que le régime d’occupation israélienne rejoigne l’Union en tant que membre observateur.
“Les propos du chef du haut-commissaire de l’Union africaine sont une tentative de se défendre sans être conscient des conséquences”, a déclaré Lamara dans une interview au journal algérien Al-Fajr.
Il a ajouté : “Moussa Faki n’est pas conscient des conséquences de ces déclarations et de ces comportements, et de telles positions peuvent conduire à la désintégration de l’Union africaine”.
Le ministre algérien des Affaires étrangères a déclaré que les propos de Moussa Faki n’affecteront jamais la position des représentants diplomatiques des sept pays et que les efforts et la coordination se poursuivront pour atteindre l’objectif souhaité.
Les pays africains ne sont pas prêts d’oublier les souvenirs des années de colonisation de l’axe US-Israël-OTAN et ne laisseront donc pas le régime sioniste s’incruster au sein de leur union.
Il est vrai que la création de toute coalition interafricaine passera par cette Union africaine, et la présence d’Israël pourrait perturber tous efforts à ce sujet, l’objectif d’Israël étant de déclencher un processus de démembrement de cette union entre les pays africains et stopper la création de toute coalition interafricaine contre le terrorisme et donc contre l’axe US-Israël.
L’Occident tient encore sa place de colon, et en amenant un régime colonisateur israélien de manière officielle au sein de l’Union africaine, le message que l’Occident tente de faire passer subtilement aux Africains, c’est que la colonisation est encore permise malgré ce que tout le monde croit.
Toutes ces mises en scène mises en place par l’Occident afin de garder l’Afrique entre ses mains ne servent plus à rien. Les Africains sont conscients du danger que représente l’Occident néocolonial, et il ne tombera pas dans ces pièges grotesques !
Haïti : les auteurs de l’assassinat du président protégé par l’Occident ?
Après deux tentatives de coup d’état au Mali, l’assassinat du président tchadien sous prétexte d’une attaque par rebelles interposés, l’arrogance et les plans machiavéliques de la puissance colonialiste a atteint son apogée en Haïti, où le 7 juillet dernier, le président Jovenel Moïse a été tué à son domicile.
Le clan occidental a d’ailleurs poursuivi ses tentatives de déstabilisations au Madagascar, sans succès, où deux Français ont été arrêtés dans le cadre des enquêtes menées sur la tentative d’assassinat du président.
En Haïti, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président le 7 juillet à son domicile, la police affirme avoir déjà arrêté 44 individus, dont 12 policiers haïtiens, 18 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne.
Mais la puissance colonialiste ne s’arrête pas là et les informations relayées ces derniers jours font état du blocage de la justice quant au lancement d’une enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
La justice haïtienne n’avait samedi toujours pas commencé son enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse par un commando armé. Un mois jour pour jour après le drame qui a enfoncé le pays un peu plus dans le chaos, le doyen du tribunal peine à trouver un juge prêt à se saisir de cette affaire explosive.
“C’est un dossier sensible et politique. Le juge avant d’accepter d’instruire le dossier pense à sa sécurité et à celle de sa famille. C’est pourquoi les juges d’instruction ne sont pas trop enthousiastes à l’idée d’accepter le dossier”, a confié à l’AFP l’un d’entre eux.
“Plusieurs juges d’instruction ont déjà fait savoir au doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince qu’ils ne sont pas intéressés à travailler sur le dossier”, a ajouté cette source judiciaire.
Il est a noter que dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président le 7 juillet à son domicile, la police affirme avoir déjà arrêté 44 individus, dont 12 policiers haïtiens, 18 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne.
La France et les États-Unis se sont alliés pour lancer non seulement des bombardements des populations en Afrique, des massacres de masse à travers les groupes terroristes à leur solde, mais également des assassinats de représentant des gouvernements et des chefs d’État sur le continent africain. Certains experts appellent même ça un génocide à grande échelle qui est en train de se produire en Afrique.
Certes, les chefs d’États africains et les populations africaines doivent se tenir sur leur garde, car visiblement, le bloc de la Résistance africaine a maintenant son poids dans la politique internationale, et ce n’est qu’un début !