Il est bon de refuser de se plier, à travers des manifestations, des slogans ou des actes de désobéissance civile légitimes, aux réglementations sociétales liberticides mises en place par un gouvernement apprenti souvent réprimandé, voire arnaqué par son mentor en ingénierie sociale et oligarchique. Mais l’expérience prouve que les contestations sociales n’ont que des effets sédatifs. Il est venu le moment de traiter ce problème à sa racine ?
Au sommaire :
1-Un avion kamikaze contre Notre-Dame ?!
Un pilote soupçonné d’avoir voulu s’écraser en avion sur la cathédrale Notre-Dame arrêté à Paris 9 octobre 2021
Un pilote a été interpellé alors qu’il envisageait de s’écraser contre la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un pilote a été interpellé dans le VIe arrondissement de Paris. Selon un de ses proches, cet homme « instable psychologiquement » et propriétaire d’un avion de tourisme avait confié vouloir s’écraser sur la cathédrale Notre-Dame.
Un individu, ancien pilote des compagnies Air Liberté, Air Tahiti et Royal Fly, a été interpellé le 7 octobre, car suspecté d’avoir eu le projet de s’écraser en avion sur la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le Figaro cite une source policière indiquant qu’il aurait été interpellé aux alentours de l’église Saint-Sulpice, dans le VIe arrondissement de Paris, grâce à la vidéosurveillance.
L’ancien pilote a été placé en garde à vue au commissariat de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, dans le Ve arrondissement. Il est le propriétaire d’un Cessna, un avion de tourisme de quatre places.
Ayant confié son projet à un proche, ce dernier aurait alors prévenu la direction interdépartementale de la police aux frontières, à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Il aurait expliqué aux policiers qu’il payait une chambre d’hôtel à cet homme « instable psychologiquement », qui a « des problèmes d’argent » et de santé importants.
« Tu vas voir, dans les jours qui viennent, il y a un avion qui va s’écraser sur Notre-Dame », aurait confié le pilote. Selon Le Figaro, qui cite une source proche du dossier, l’individu souffrirait de « graves problèmes psychiatriques » et « devrait probablement être prochainement interné à l’Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police ».
Source : AFP via RT France
2-France : 13e samedi Anti-Vax
Treizième samedi de mobilisation contre le pass sanitaire en France
Il est bon de refuser de se plier, à travers des manifestations, des slogans ou des actes de désobéissance civile légitimes, aux réglementations sociétales liberticides mises en place par un gouvernement apprenti souvent réprimandé voire arnaqué par son mentor en ingénierie sociale et oligarchique, mais ne vaudrait-il pas mieux traiter ce problème à la racine ?
Sans vouloir culpabiliser qui que ce soit, l’électeur français aurait dû y réfléchir à deux fois avant d’élire un président qui ne remplissait aucun des critères régissant ce choix décisif : si les électeurs n’avaient pas fait leur choix de manière compulsive, des pans entiers de leur souveraineté ne seraient pas tombés directement dans les poches des Yankees avec tout ce que cela implique.
Encore une fois, ce samedi 9 octobre, il y a eu de nombreux rassemblements contre les mesures sanitaires en vigueur en France au nom de la santé publique, des mesures de plus en plus contraignantes qui rappellent les pages les plus sombres de l’histoire humaine où, par exemple, Rome se croyant maître absolu partout et donc tout permis, sous l’impulsion d’opulents juifs à la recherche de l’Enfant Jésus, se laissa persuader d’envoyer ses soldats tuer des bébés dans leurs berceaux ou dans les bras de leurs mères ».
Des centaines de personnes opposées à la vaccination et à la restriction d’accès à certains lieux ont formé au moins trois cortèges, dont la principale, emmenée par des gilets jaunes, avait quitté la bibliothèque François-Mitterrand pour se rendre place de Clichy, selon le média.
Les manifestants, qui organisaient cette marche au rythme des tambours, brandissaient des pancartes dénonçant entre autres « Abus de pouvoir, mensonges, infantilisation, maltraitance, régime de peur, et hurlé ça suffit ! La nation sous tension, danger de mort » ou « Retrait du pass sanitaire ». Florian Philippot avait appelé à une manifestation au départ du pont de l’Alma, ce cortège devait se disperser place Vauban. Le cortège s’est réuni à l’appel de l’Union citoyenne pour la liberté et est partir de la place du Bellay, à Châtelet-les-Halles, pour arriver vers Stalingrad.
La circulation n’a pas été bloquée sur une rue empruntée par les manifestants à Paris, constate un correspondant de Sputnik sur place. Vers 18h00, la police a invité les participants à se disperser après qu’un cortège a atteint la place de Clichy. Selon DNA, des marches ont réuni plusieurs centaines de personnes à Strasbourg et une cinquantaine à Sélestat.
Les manifestants portent des drapeaux français frappés de la croix de Lorraine et des pancartes revendiquant la liberté. Au total, quelque 300 personnes se sont rassemblées dans le centre-ville de Cholet, dans le Maine-et-Loire, pour se prononcer pour la liberté vaccinale et contre le pass sanitaire.
À Châteauroux, près de 200 personnes étaient rassemblées au point de départ de la manifestation, devant le palais de justice, selon le décompte des forces de l’ordre cité par France Bleu. Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, la police a fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants qui essayaient de se rendre sur la place Clemenceau à Pau. Le cortège contre le pass sanitaire y a rassemblé environ 700 personnes, selon La Dépêche.
Plusieurs manifestations ont été organisées à Montpellier, qui a accueilli le 8 octobre le sommet Afrique-France avec la participation d’Emmanuel Macron. De légères tensions ont eu lieu entre anti-pass et participants de la marche des fiertés à Toulouse, relate La Dépêche.
Selon Nice-Matin, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz à Nice lorsque des participants à une marche contre le pass sanitaire ont franchi les barrages de la police et essayé d’accéder à l’avenue Jean-Médecin, dans le centre-ville. Cette rue fait partie du périmètre où il était interdit de manifester par arrêté préfectoral.
Selon le ministère de l’Intérieur, 45 300 personnes ont défilé ce samedi 9 octobre sur l’ensemble du territoire pour protester contre le pass sanitaire, contre 47 935 le 2 octobre.
Depuis le 30 septembre, le pass sanitaire est étendu aux adolescents. Les mineurs âgés d’au moins 12 ans et deux mois doivent en être munis pour prendre le train, aller au cinéma ou bien à la piscine. Le 13 octobre, un projet de loi pour proroger le pass sanitaire au-delà du 15 novembre doit être présenté au Conseil des ministres.
3-Guam : Dôme de fer activé contre la Chine
L’armée américaine a annoncé avoir déployé l’un des systèmes de défense « Iron Dome » qu’elle avait précédemment acquis d’Israël sur l’île de Guam dans l’océan Pacifique.
Dans un communiqué, le commandement de la défense aérienne et antimissile de la 94e armée des forces armées américaines a confirmé le déploiement de ce système sur la base aérienne d’Andersen à Guam, qui est une base avancée américaine dans la région indopacifique, dans le cadre d’un « déploiement expérimental temporaire ».
Le communiqué explique que ce déploiement est conforme à la loi américaine sur les crédits de la défense nationale pour l’exercice 2019, qui stipule le déploiement du « Dôme de fer » dans un « détachement d’opérations » au plus tard à la fin de 2021, soulignant que les soldats et l’équipement seront être transféré sur l’île depuis le Texas dans le but de maintenir le système de défense, de tester ses capacités et de continuer à former du personnel militaire et à améliorer ses capacités de déploiement de défenses aériennes.
Le communiqué indique qu’il n’est pas encore prévu de tirer à balles réelles pendant la période du déploiement du « Dôme de fer » à Guam.
Les États-Unis avaient acheté deux batteries Iron Dome à Israël, mais ils se heurtent à des difficultés tangibles dans leurs efforts pour les intégrer dans le système de commandement et de contrôle de l’armée américaine.
Cela arrive à un moment où de nombreux observateurs pensent que l’administration du président américain Joe Biden déplace son attention du Moyen-Orient vers la région indopacifique et fait face à la Chine comme le plus grand défi extérieur.
Source : Raialyoum
4- 40 F-16, Erdogan soudoie l’oncle Sam
La Turquie cherche à acquérir 40 nouveaux avions F-16 auprès des États-Unis.
La semaine passée, après avoir rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine, à Sotchi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait évoqué une possible coopération entre son pays et la Russie dans le domaine des avions de combat. Un dossier crucial pour la modernisation de la force aérienne turque, qui dispose d’appareils anciens.
Initialement, la Turquie devait recevoir 100 avions de 5e génération F-35A, commandés dans le cadre du programme américain Joint Strike Fighter [JSF]. Mais elle en a été exclue en raison de son achat de batteries de défense aérienne S400 auprès de la Russie. Achat qui lui a valu également des sanctions prises par l’administration Trump [et maintenue par celle du président Biden] au titre de la loi CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act].
Celles-ci ciblent notamment son industrie de l’armement, ce qui limite les marges de manœuvre d’Ankara pour maintenir en condition opérationnelle et moderniser son aviation de combat, laquelle repose essentiellement sur des chasseurs-bombardiers F-16, de facture américaine.
S’agissant de l’exclusion du programme F-35, le président Erdogan réclame à Washington le remboursement des sommes déjà investies par Ankara. Soit un total de 1,4 milliard de dollars, selon lui. L’affaire s’annonce d’autant plus compliquée au regard de l’intention de la Turquie d’accroître sa coopération avec la Russie dans le domaine militaire.
Outre les S-400, pour lesquels l’achat d’un second lot est en cours de discussion, Ankara parle d’une participation russe à son propre programme d’avion de combat de 5e génération [le TF-X, ndlr], d’une possible acquisition de Su-35 [voire de Su-57 « Felon »] et d’une collaboration dans la construction de sous-marins. Une telle perspective pourrait remettre en cause l’adhésion de la Turquie à l’OTAN… À moins qu’il ne s’agisse d’une manœuvre pour convaincre les États-Unis d’assouplir leur position, sur le mode « retenez-moi ou je fais un malheur ».
En effet, selon l’agence Reuters, Ankara a demandé à Washington l’autorisation d’acquérir 40 avions F-16 auprès de Lockheed-Martin ainsi que près de 80 kits de modernisation pour les appareils du même type déjà en service au sein de sa force aérienne.
A priori, il s’agit de F-16 « Viper », soit la dernière version développée par le constructeur américain. Celle-ci est notamment équipée de la Liaison 16, d’un radar à antenne active [AESA] APG-83 SABR, d’un ordinateur de mission avancé, d’un Center Pedestal Display [affichage de suivi de terrain] et d’une connectivité améliorée. La Grèce disposera prochainement de 85 appareils ainsi modernisés.
La requête turque, d’un montant évalué à « plusieurs milliards » de dollars, est « toujours en cours » d’examen dans le cadre du dispositif américain dit des « Foreign Military Sales » [FMS]. Elle doit d’abord faire l’objet d’un avis positif de la Defense Security Cooperation Agency [DSCA, qui relève du département d’État], puis d’un feu vert du Congrès des États-Unis.
Sollicitée par Reuters, la diplomatie américaine n’a pas souhaité faire de commentaire. « En règle générale, le département [d’État] ne confirme ni ne commente les ventes ou les transferts d’armements proposés tant qu’ils n’ont pas été officiellement notifiés au Congrès », a fait valoir un porte-parole.
Quoi qu’il en soit, les chances pour qu’Ankara obtienne satisfaction sont infimes étant donné qu’il y a un consensus entre les élus républicains et démocrates au Congrès pour accentuer la pression sur la Turquie en raison de son achat de S-400 à la Russie et de son comportement en Méditerranée orientale.
Source : Opex 360
5-Atlantisme : le Gaulois tirera leçon ?
Crise entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord sur fond de Brexit, crise avec les États-Unis d’Amérique suite au torpillage du contrat des submersibles australiens, crise avec l’Australie, crise sourde avec la Suisse, crise diplomatique bruyante avec l’Algérie suite aux propos de Macron niant l’existence de cette dernière avant 1830, crise avec l’Italie sur le dossier libyen, crise bruyante avec le Mali sur fond d’échec de l’opération Barkhane dans le format actuel et l’intrusion du groupe PMC Wagner, crise grave avec la Chine suite aux propos belliqueux du ministre Le Drian à l’égard de Beijing, crise avec la République Centrafricaine, crise avec le Rwanda, crispation avec la Turquie et l’Iran…
En espace de quelques semaines, la politique étrangère de Paris semble suivre un parcours pour le moins irrationnel, ayant conduit à des convocations et rappels de plénipotentiaires, des actions de représailles redoutables des services de Sa Majesté britannique, la fermeture de l’espace aérien et maritime de l’Algérie aux aéronefs et navires militaires français, à un rapprochement du Mali avec Moscou et à la jubilation du Grand Turc.
L’idéologie pro-européiste a faussé le raisonnement de Paris dans ses relations avec Londres. Menacer les Britanniques et tenter d’exercer sur eux une sorte de chantage en guise de punition pour ce que la France perçoit comme un crime (le Brexit) était la stratégie la plus mauvaise qui soit. Cela ne pouvait que provoquer la Perfide Albion et réveiller cet indomptable esprit de combat britannique qui se manifeste souvent par une extraordinaire capacité de nuisance. Derrière son air de clown (qui déclame néanmoins l’Odyssée d’Homère en Grec ancien), Boris Johnson a démontré la survivance de l’art ancestral du sabotage britannique.
La perte d’un important contrat de submersibles pour l’industrie de défense française porte la signature de l’Anglais. Un Anglais tellement brillant en la matière que les Français n’ont même pas pu l’accuser en tant que coupable et se sont rabattus sur une agitation d’image avec le suzerain américain- agitation qui a cessé d’un coup suite à un simple appel téléphonique de Joe Biden à Emmanuel Macron, et avec l’Australie dont les relations avec Paris n’ont jamais figuré sur sa liste de priorité. L’Angleterre est en déclin tout comme la France, mais elle a su garder sa légendaire capacité de manipulation. Paris peut continuer à menacer Jersey par des réductions d’énergie électrique ou par des mesures administratives sans fin dans la plus pure tradition eurocrate. Le mal est fait.
Washington ne dispose pas de la finesse pour le mal dont l’Anglais semble naturellement doué. L’Américain fait du bruit et fonce dans le tas sans trop se soucier de la porcelaine. Sa défaite humiliante en Afghanistan (qui est également celle de tous ses alliés) lui a fait perdre un certain confort inhérent à tout seigneur. Washington ne badine pas avec les [grosses] affaires. Le pacte AUKUS était un coup double (in fine c’est la Chine qui est la cible) et une leçon pour une France qui fait les frais d’une petite intrusion dans le monde anglo-saxon où l’art de vous faire dépouiller est de très haut vol et dépasse de loin les pratiques mafieuses archaïques des Latins.
Les Helvètes sont si discrets et peu enclins à s’agiter que Paris n’a rien pu dire en public. Après tout les Suisses, fort jaloux de leur neutralité, ne se laisseront jamais dicter quoique ce soit par la France. Surtout pas le choix d’un système d’arme. Dossier clos.
Source : strategika51.org