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Iran-Afrique, une alliance qui se renforce

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Le corridor maritime anti-sanction qui a fait un succès énorme vient de porter ses fruits et cette coalition opposée à l’axe US-OTAN continue lentement mais sûrement à s’élargir, et pour le grand bonheur des Iraniens, dans le continent africain.

L’actualité en Afrique :

Ghana : l’économie connaîtra un développement fulgurant avec une exploration pétrolière plus audacieuse (Alex Mould) ;

Bénin : Effet Graff, le plus grand festival d’art urbain d’Afrique francophone entame sa 7e édition ;

Zambie : Beeline Telecoms Limited remporte la 4e license mobile;

Cameroun : top 5 des entreprises publiques ayant généré le plus de bénéfices en 2019 (CTR)

Les analyses de la rédaction :

1-Iran-Afrique ; une alliance qui se renforce :

Ce corridor maritime anti-sanction qui a fait un succès énorme vient de porter ses fruits et cette coalition opposée à l’axe US-OTAN continue lentement mais sûrement à s’élargir, et pour le grand bonheur des Iraniens, dans le continent africain.

« Une ligne directe du transport maritime entre l’Iran et l’Afrique sera bientôt établie en vue de renforcer le commerce irano-africain », a annoncé le chef de la Commission pour le développement du commerce et les exportations non pétrolières.

Babak Afghahi a ajouté : « Une ligne directe et permanente du transport maritime sera établie entre la République islamique d’Iran et l’Afrique du Sud dans le but de développer le commerce entre l’Iran et le continent africain. »

Selon ce responsable iranien, dans le cadre de cette ligne, les navires-cargo du pays fréquenteront entre les ports du sud de l’Iran (golfe Persique) et les ports de l’Afrique du Sud en vue de transporter les marchandises iraniennes vers les pays africains.

Le manque d’une ligne du transport maritime Iran-Afrique était toujours un obstacle majeur pour développer les relations économiques entre l’Iran et les pays africains.

Le commerce de l’Iran avec l’Afrique entre mars et avril 2020 s’est élevé à 959 848 tonnes d’une valeur de 180 432 161 dollars.

Au cours de cette période, la part des exportations iraniennes vers l’Afrique a été de 951 549 tonnes, soit 160 113 452 dollars, tandis que les importations iraniennes en provenance d’Afrique se sont élevées à 8 299 tonnes pour une valeur de 20 318 709 dollars.

Le premier pays africain vers où l’Iran a exporté ses marchandises est le Ghana avec 52 813 515 dollars, suivi du Cameroun avec 22 085 285 dollars et du Kenya avec 21 268 109 dollars.

La plupart des importations de l’Iran en provenance d’Afrique provenaient du Zimbabwe avec 5 755 000 dollars, suivi du Ghana avec 5 556 480 dollars et de l’Afrique du Sud avec 3 059 656 dollars.

Les produits laitiers, dattes, pâtes alimentaires, gypse et ciment, carbone, toutes sortes de tôles et feuilles métalliques, matériel de construction, verre, produits de fer, aluminium, toutes sortes d’acides, pistaches, toutes sortes de fleurs pour la parfumerie, du jus et de l’extrait de réglisse, du matériel médical et des graines et fruits huileux ont été signalés parmi les produits d’exportation de l’Iran.

Les graines agricoles, les huiles végétales, le chlore et les essences de détergents, les pièces détachées pour véhicules industriels, la doublure d’embrayage, les contenants d’emballage, le matériel médical, les graines de sésame, le tabac, les rouleaux industriels étaient également des articles que les pays africains ont exportés vers l’Iran.

Composée de 54 pays, l’Afrique est le deuxième plus grand continent du monde. Avec une population de plus de 1,3 milliard d’habitants, l’Afrique est donc l’un des marchés les plus importants dans le commerce international. Les commerçants et les marins iraniens ont des liens historiques avec les pays africains. 

2-Éthiopie : qui en veut à l’armée ?

Une vidéo publiée samedi par le journal britannique, The Daily Telegraph, montre des soldats éthiopiens déambulant en plaisantant au milieu des cadavres de civils qu’ils viennent d’exécuter.

C’est ce qu’on peut lire sur RFI et d’autres médias mainstream.

Mais ces images ne sont-elles pas du déjà-vu ? En effet cela nous rappelle bel et bien le cas de la Syrie, où des images similaires tournées sur la toile ont précédé la guerre occidentale en Syrie.

Bien que les médias mainstream tentent de donner une allure civile et interethnique à la crise en Éthiopie, toutes les preuves sont là pour dire que l’Éthiopie est la cible de l’axe US-OTAN dans une tentative d’ingérence internationale et de guerre multilatérale.

Une guerre régionale se pointe à l’horizon. L’axe occidental cherche à tout prix à déclencher une crise en commençant par l’Éthiopie et en passant par l’Érythrée, le Soudan et l’Égypte, et ce, dans le cadre d’une infiltration US-Israël dans la Corne de l’Afrique, zone qui jusqu’ici a su plus au moins se mettre à l’abri des ingérences étrangères.

Le gouvernement d’Aby Ahmed n’est pas prêt à se laisser faire et c’est pour cela d’ailleurs qu’il est chaque jour la cible de nouveaux coups déstabilisateurs occidentaux.

Comme à leur habitude, les instances internationales, et dans ce cas particulier, le comité international de la Croix-Rouge (CICR) accuse l’Éthiopie de ralentir l’aide humanitaire pour satisfaire leurs objectifs militaires.

Mais jusqu’ici tous de ces prétextes ont fini par échouer. C’est pour cela que l’axe israélo-américain se penche vers une nouvelle solution déstabilisatrice : la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde.

Selon RFI, « Après trois mois et demi de conflit et un désastre humanitaire, la présidente de la République, Sahle-Work Zewde, est sortie de son silence. Sahle-Work Zewdeparle de violations des droits de l’homme et de récits d’horreurs, notamment de violences sexuelles à l’encontre des femmes de la province. »

Et de RFI de se réjouir d’une éventuelle fissure au sein du gouvernement éthiopien : « Assiste-t-on à un changement d’attitude à la tête de l’État éthiopien ou bien peut-on voir les premières fractures au sein du gouvernement à propos de la guerre au Tigré ? »

De toute évidence, l’axe occidental cherche à tout prix à favoriser le terrain pour une intervention et un déploiement des forces militaires étrangères en Éthiopie, sous prétexte que l’État et l’armée sont incapables d’assurer la sécurité de l’état.

Abiy Ahmed semble plus fort que cela et continue de résister à toutes ces pressions.

De son côté le peuple éthiopien est lui aussi décidé à s’unir pour mettre une bonne fois pour toutes un terme à la présence occidentale néfaste dans son pays.

3-RDC : Tshisekedi, dans le piège US ?

Après avoir résisté pendant des mois et des mois face aux pressions américaines de rompre ses liens avec son prédécesseur Joseph Kabila et de mettre en œuvre l’accord militaire signé avec les USA, les dernières informations font état d’un changement de position de Tshisekedi.

C’est à croire que le président Tshisekedi qui a « décapité » l’intriguation de ses amis américains, français, et belges, le sénat, l’état-major de l’armée et le Premier ministre, tous des proches de l’ex-président Kabila et opposés à l’omnipotence US en RDC, veut tout bonnement en finir avec son prédécesseur.

Projette-t-il un projet de liquidation physique de Kabila ?

« La garde rapprochée de l’ex-président Joseph Kabila démilitarisée en pleine crise avec son successeur Felix Tshisekedi. Désormais, ce sont des policiers qui assureront la garde des différentes résidences de l’ancien président, qui s’est installé dans sa ferme du Katanga depuis la mi-décembre. Jusqu’ici, Felix Tshisekedi se partageait la Garde républicaine avec son prédécesseur, avec qui il a mis fin à la coalition qu’ils formaient », lit-on sur RFI.

Le processus a été enclenché dès fin janvier. Des barrières et blindés qui quadrillaient les rues autour de la résidence privée de l’ex-président au centre-ville de Kinshasa ont été levées et une avenue entière a été ouverte à la circulation.

Le commissaire général de la police nationale a désigné une quarantaine de policiers pour assurer la sécurité de Joseph Kabila et de sa famille autour de leur résidence de Kingakati, dans la banlieue de la capitale. Par ailleurs, selon l’entourage de l’ex-président, l’ensemble des militaires restés à son service ont été notifiés de leur fin de mission. 

Pour Julien Lubunga Bayombe, le chargé de mission de Joseph Kabila, cette action est inopportune. « Le président n’a vraiment pas intérêt à susciter des conflits, comme si c’était ces gardes qui l’empêchaient de réaliser son projet ou sa vision », réplique cet ancien journaliste devenu proche collaborateur de Kabila.

« Ce que le peuple congolais entend de lui, c’est de s’occuper du social comme la pénurie d’eau dans la capitale Kinshasa ou bien encore l’insécurité qui jusque-là était focalisée à Beni, dans le Lubero, Itombwe, Minembwe ou encore en Ituri, mais qui aujourd’hui a tendance à se généraliser à travers toute la République. C’est ce que le peuple attend et non pas dégarnir la sécurité de son prédécesseur », recadre-t-il.

En effet, depuis des mois, Washington cherche à trouver tous les éléments possibles et inimaginables pour mettre Kabila hors de la scène politique. La présence de Kabila sur la scène politique congolaise a secoué tous les plans de Washington pour mettre la main sur la RDC. 

Reste à savoir quelles seront les prochaines étapes des complots US contre la RDC et surtout quelle en sera la réaction du président Tshisekedi…

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