La cérémonie anti-impérialiste eurasienne ne fait que commencer et personne n'est plus en mesure d'arrêter l'avancée du navire, et ce ne sont pas les efforts désespérés des Occidentaux frustrés qui changeront la donne avec leurs analyses pleines de mensonges et de jalousie cherchant à chavirer cette arche sacrée qu'est l'alliance euro-asiatique .
Au sommaire :
1- À quoi ressemble un monde rétif?
2- Hunter Biden et les armes biologiques ukrainiennes
3- Dollar : le méga dégommage
4- Le coup à la Zemmour a gagné!
5- Ukraine: le non de la Hongrie à l'OTAN
1- À quoi ressemble un monde rétif ?
La cérémonie anti-impérialiste eurasienne ne fait que commencer et personne n'est plus en mesure d'arrêter l'avancée du navire, et ce ne sont pas les efforts désespérés des Occidentaux frustrés qui changeront la donne avec leurs analyses pleines de mensonges et de jalousie cherchant à chavirer cette arche sacrée qu'est l'alliance euro-asiatique dont la course et le mouillage sont au nom d'Allah seul "Inshallah" comme ce fut le cas pour l'arche de Noé lors du déluge. L'unique intérêt de ces analyses bidon est de permettre un diagnostic d'éventuelles fissures en vue d'un colmatage, alors merci pour le service rendu.
Les drones des Houthis du Yémen qui s’abattent sur les raffineries et les dépôts d’Aramco en Arabie saoudite vont assurer la hausse des prix du baril de brut.
Le ministre de l’énergie du Qatar a affirmé qu’il est impossible de remplacer les approvisionnements de gaz russe et que son pays ne participera à aucune sanction contre la Russie en soulignant que l’énergie devait rester en dehors de la politique.
L’Inde a snobé la visite d’une délégation britannique de haut niveau qui avait pour mission de remettre les pendules à l’heure comme au bon vieux temps des colonies et a accueilli le Chef de la diplomatie chinoise.
New Delhi a non seulement continué à acheter du gaz russe, mais envisage de mettre en place un nouveau mécanisme monétaire prévoyant une participation russe dans l’acquisition de DTS en roupies indiennes. En attendant les livraisons d’hydrocarbures russes sont payées en euro.
Le Pakistan a réitéré son refus de tout diktat occidental stupide au détriment des intérêts de ses populations. Le Premier ministre pakistanais a déclaré que les États-Unis avaient effectué des frappes de drones au Pakistan parce que des rats dirigeaient son pays.
Le Brésil s’est également opposé à toute participation aux sanctions contre la Russie.
Les Émirats arabes unis ont non seulement accueilli en grande pompe le président Assad de Syrie, mais ont décidé de suivre une nouvelle politique visant à éviter toute accumulation de pouvoir excessive entre les mains d’une seule oligarchie et plus particulièrement la clique qui est revenue au pouvoir au sommet de l’empire dont ils sont pourtant les alliés.
L’Afrique du Sud accuse l’OTAN d’être un fauteur de guerre et les sociétés françaises ayant des intérêts en Russie n’ont pas bougé d’un pouce et certaines ont à peine fait semblant de se retirer du marché russe pour éviter une mauvaise publicité.
La vente de GNL US à l’Europe via la Grande-Bretagne pour remplacer les livraisons de gaz russe devrait alarmer des pays comme l’Allemagne et la France. C’est une affirmation de puissance contre les puissances continentales eurasiennes, pourtant vassales.
La création de l’AUKUS a été une des promesses d’une tentative de retour en force de la Thalassocratie contre les ensembles continentaux.
2- Hunter Biden et les armes biologiques ukrainiennes
The National Pulse révèle qu’une filiale de la fondation créée par Hunter Biden (fils du président Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry) a joué un rôle central dans les programmes de recherche biologiques du Pentagone en Ukraine.
La Russie a révélé l’ampleur de ces programmes après la saisie d’une quinzaine de laboratoires ukrainiens de recherche d’armes biologiques financés par le Pentagone en violation de la Convention interdisant les armes biologiques.
En septembre 2020, le tabloïd New York Post avait révélé la saisie par le FBI d’un ordinateur appartenant à Hunter Biden et contenant des preuves de son implication dans des affaires illégales en Ukraine et en Chine. Toutes les agences de renseignement états-uniennes avaient alors dénoncé un ragot russe visant à déstabiliser l’État. Cependant, le 16 mars, le New York Times reconnaissait l’authenticité de cet ordinateur. Depuis, de nombreux élus républicains demandent à en savoir plus.
Hunter Biden est un junkie servant de prête-nom pour les « affaires » des Straussiens. La majorité démocrate de la Chambre des représentants US avait entrepris une procédure de destitution du président Trump (Ukrainegate) parce qu’il avait voulu faire la lumière sur ces « affaires » en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine, a dénoncé une « bande de drogués au pouvoir à Kiev », faisant allusion à Hunter Biden et à sa bande de copains.
Source : Réseau Voltaire
3- Dollar : le méga dégommage
Adieu à un privilège démesuré : en début de semaine, la Russie a annoncé que les pays figurant sur sa liste des nations amies devaient payer en roubles pour son gaz. En quelques heures, le rouble a retrouvé sa valeur d’avant l’embargo sur les marchés internationaux.
De facto, le rouble s’est donc également imposé comme monnaie de réserve dans l’UE, tout comme l’est le pétrodollar au Moyen-Orient. Ayant renoncé au charbon et à l’énergie nucléaire, l’Europe s’est retrouvée sans alternative au gaz russe.
Mais attendez, il y a plus sur le front des devises : la semaine prochaine, la Russie et la Chine offriront un accès facile au plus grand marché du monde, via des transactions bon marché, sécurisées, traçables, instantanées et exemptes de manipulations gouvernementales, de fluctuations monétaires, d’embargos et de sanctions.
Voici l’histoire : après avoir aidé les États-Unis à sortir de la crise financière globalisée en 2008, le gouverneur de la Banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a observé que « le monde a besoin d’une monnaie de réserve internationale déconnectée des nations individuelles et capable de rester stable à long terme, en supprimant les déficiences inhérentes à l’utilisation de monnaies nationales basées sur le crédit ».
Zhou a proposé les DTS, les Droits de tirage spéciaux, une monnaie de réserve synthétique réévaluée de façon dynamique par rapport à un panier de monnaies commerciales et de matières premières. Un système large, profond, stable et impossible à manipuler.
Les prix Nobel Fred Bergsten, Robert Mundell et Joseph Stieglitz ont approuvé : « La création d’une monnaie mondiale redonnerait une cohérence nécessaire au système monétaire international, donnerait au FMI une fonction qui l’aiderait à promouvoir la stabilité et serait un catalyseur de l’harmonie internationale ».
Dr Poutine et M. Xi n’ont pas perdu de temps.
Le commerce russo-chinois et l’utilisation du dollar :
• 2012 : Pékin et Moscou ont commencé à évaluer leurs monnaies par rapport à un panier international de devises/matières premières.
• 2014 : Le FMI accorde le premier prêt en DTS.
• 2016 : La Banque mondiale émet la première obligation en DTS.
• 2017 : La Standard Chartered Bank a émis les premiers billets commerciaux en DTS.
• 2019 : Toutes les banques centrales ont commencé à déclarer leurs réserves de devises en DTS.
Le 14 mars 2022 : « Le 1er avril, la Chine et l’Union économique eurasienne – Russie, Arménie, Biélorussie, Kazakhstan et Kirghizistan – dévoileront un système monétaire et financier international indépendant. Il sera basé sur une nouvelle monnaie internationale, calculée à partir d’un indice des monnaies nationales des pays participants et des prix internationaux des matières premières ».
Les DTS s’inspirent de l’invention de John Maynard Keynes, une monnaie synthétique qui tire sa valeur d’un vaste panier mondial et public de devises et de matières premières. Totalement résistante à la manipulation, elle est aussi stable que l’est une pyramide.
Les DTS constituent une alternative attrayante au dollar américain qui est devenu toxique pour l’EAEU, les 143 États membres de la BRI, l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), l’ASEAN et le RCEP, organisations dont aucune ne compte les États-Unis parmi ses membres et qui considèrent toutes la Russie leur membre à part entière ou en tant que correspondant.
Le fait que l’EAEU, la BRI, l’OCS, l’ASEAN et le RCEP discutaient déjà d’une fusion avant l’opération en Ukraine n’en est que plus amusant.
Source : The Saker
4- Le coup à la Zemmour a gagné!
Une partie des LR prépare-t-elle déjà son ralliement à la macronie en cas de défaite de Pécresse ?
Le nombre d'élus Les Républicains (LR) soutenant Emmanuel Macron grimpe semaine après semaine. Les législatives dans le viseur, Nicolas Sarkozy serait même en train de négocier pour inclure un maximum de députés LR dans une majorité macroniste. Il y a du mouvement dans le parti de droite Les Républicains (LR) selon le magazine Le Point du 24 mars. L'hebdomadaire affirme que Nicolas Sarkozy – qui refuse toujours de soutenir la candidate LR Valérie Pécresse – miserait sur la victoire d'Emmanuel Macron pour la présidentielle et pense aux législatives.
Il serait en train de négocier avec l'Élysée pour un accord au sein des circonscriptions. Le 24 mars, l'ancien chef d'État aurait même déjeuné avec le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. Le Point assure que les deux hommes ont discuté des scrutins à venir, particulièrement ceux du mois de juin avec «la possibilité d'arrimer à l'éventuelle future majorité un bataillon de députés LR ». Sur la centaine de députés LR actuellement à l'Assemblée, 60 d'entre eux seraient intéressés par un tel ralliement.
Parmi eux, certains ne s'en cachent plus. L'ancien ministre sarkozyste du Budget Eric Woerth a déjà annoncé son soutien à Emmanuel Macron. C’est le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, qui l'aurait convaincu. Guillaume Larrivé a pour sa part déjà demandé une alliance entre le parti LR et Emmanuel Macron dans le cas où Valérie Pécresse serait battue, afin de « construire une nouvelle majorité ».
Le député de l'Yonne constate «de fortes convergences entre le projet LR et celui de Macron ». D'autres élus, à l'instar du président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, ont aussi appelé à voter pour Emmanuel Macron. Dans Le JDD du 26 février, celui-ci avait expliqué : « Personne, parmi les candidats déclarés, n'est au niveau de cette élection. C’est pourquoi je soutiendrai et voterai pour Emmanuel Macron, après mûre réflexion et sans hésitation. »
Début mars, près de 260 élus de la région PACA dont de nombreux LR ou ex-LR comme l'ancien secrétaire d'État à la défense et actuel maire de Toulon, Hubert Falco, ont eux aussi suivi ce mouvement-là. Le 4 mars, la présidente LR du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a même annoncé son vote en faveur d'Emmanuel Macron lors d'un conseil municipal à Marseille. Les Républicains pourraient ainsi probablement vivre l'une des pires fractures en leur sein en cas de défaite de Valérie Pécresse à la présidentielle.
5- Ukraine: le non de la Hongrie à l'OTAN
« La Hongrie veut rester en dehors de cette guerre » : Orban rejette les demandes de Zelensky.
Face à l'offensive russe menée depuis le 24 février, le président ukrainien a appelé Budapest à choisir « son camp » et à livrer des armes à Kiev. Le Premier ministre hongrois ne compte pas s'y résoudre, faisant valoir les intérêts de son pays. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ciblé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message aux dirigeants de l'Union européenne, a « rejeté » le 25 mars les demandes de livraison d'armes et de sanctions plus dures contre la Russie, les jugeant « contraires aux intérêts » de son pays.
« La Hongrie veut rester en dehors de cette guerre et n'autorisera pas le transfert d'armes vers l’Ukraine », a réaffirmé le chef de gouvernement conservateur, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs.
Depuis le déclenchement de l'opération militaire russe en Ukraine, Budapest, tout en accueillant des réfugiés, refuse d'envoyer de l'aide militaire et a interdit le transfert d'armes létales par son territoire. Zelensky enjoint Orban à choisir son « camp » : « Écoute, Viktor, sais-tu ce qui est train de se produire à Marioupol ? », a lancé Volodymyr Zelensky au dirigeant souverainiste de la Hongrie, pays qui a entretenu ces dernières années de bonnes relations avec Moscou tout en étant membre de l'Union européenne et de l'OTAN.
« Tu dois décider une fois pour toutes dans quel camp tu es », a-t-il ajouté dans un appel vidéo diffusé le soir du 24 mars lors d'un sommet des 27 à Bruxelles. Le président ukrainien a également appelé la Hongrie, très dépendante des ressources énergétiques russes selon l'AFP, à cesser tout commerce avec Moscou. « Fermer les robinets de pétrole et de gaz reviendrait à faire payer aux familles hongroises le prix de la guerre », a réagi Zoltan Kovacs. « Nous ne pouvons-nous le permettre », a-t-il souligné, alors que Viktor Orban se prépare aux élections du 3 avril.
Selon le chef de l'opposition Peter Marki-Zay, le discours de Volodymyr Zelensky montre « l’isolement » de Viktor Orban, vu « comme le dernier allié de [Vladimir] Poutine au sein de l'UE et de l’OTAN ».
Un peu plus tôt cette semaine, la vice-Première ministre ukrainienne Irina Verechtchouk avait accusé la Hongrie de « rêver secrètement » d'annexer la Transcarpatie, région de l'ouest de l'Ukraine où vit une importante communauté magyarophone. L'ambassade de Hongrie à Kiev a dénoncé des « accusations infondées et calomnieuses ».
Coupé géographiquement du reste du pays par la partie orientale des Carpates, ce territoire était sous contrôle de Budapest jusqu'à la Première Guerre mondiale. Ballotté entre États, il a finalement intégré l'Ukraine et est devenu indépendant en 1991.
Source : RT France