Sohu : Les États-Unis ont toujours fermé les yeux sur le fait que leur allié, l’Inde, achète du pétrole à la Russie. Washington n’a pris aucune mesure, même lorsque New Delhi a augmenté ses importations après le début du conflit ukrainien et l’imposition de sanctions anti-russes.
Au sommaire
1-Nucléaire iranien : la réponse US
L’examen par l’Iran de la réponse américaine au texte de l’accord sur le nucléaire de l’UE en cours se terminera d’ici le week-end
Nour News, affilié au Conseil suprême de sécurité nationale (SNSC) du pays, a déclaré dimanche dans un tweet que l’examen détaillé de la réponse de Washington à Téhéran concernant les idées de coordination de l’UE était toujours en cours au niveau des experts.
Il a ajouté que le processus se poursuivra au moins jusqu’à la fin de vendredi.
Mercredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kan'ani, a annoncé que l’Iran avait reçu la réponse des États-Unis aux propositions de Téhéran visant à résoudre les questions restantes dans les pourparlers sur la levée des sanctions et la relance de l’accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Joint Plan d’action global (JCPOA).
La plupart des pays impliqués dans les pourparlers du JCPOA sont d’accord avec la proposition de l’UE (Borrell)
Kan'ani a déclaré que la réponse avait été reçue par le coordinateur de l’Union européenne Enrique Mora, ajoutant qu’un « examen minutieux » avait déjà commencé.
« Un examen minutieux des opinions américaines a commencé, et la République islamique d’Iran annoncera ses vues dans ce contexte après avoir terminé l’examen », a souligné le diplomate iranien.
Quatre jours d’intenses pourparlers entre les représentants de l’Iran et les cinq autres parties au JCPOA se sont terminés le 8 août avec un texte modifié proposé par l’UE sur la table.
Les pourparlers ont eu lieu après une interruption de cinq mois, les négociateurs américains n’ayant pas réussi à surmonter leur indécision.
L’Iran a soumis sa réponse au projet de proposition de l’UE le 15 août, une semaine après la fin du dernier cycle de pourparlers. Après avoir soumis sa réponse, Téhéran a exhorté Washington à faire preuve de « réalisme et de flexibilité » afin de parvenir à un accord.
Cependant, il a fallu près de dix jours à l’administration Biden pour soumettre sa réponse aux commentaires de l’Iran sur le projet de l’UE.
Le 22 août, Kan'ani a déclaré que Téhéran avait répondu au projet de proposition de l’UE et attendait la réponse de Washington.
« L’Iran a participé de manière sérieuse, constructive et responsable aux négociations, a répondu aux propositions de la partie européenne en temps opportun, a agi de manière innovante et a fait preuve de la flexibilité nécessaire pour la conclusion d’un accord », a déclaré le porte-parole lors d’une conférence de presse.
« Mais ce qui compte maintenant, c’est la tergiversation de la partie américaine à fournir une réponse. Le gouvernement américain est responsable du statu quo du JCPOA et de la non-application de l’accord. Nous pouvons passer à l’étape suivante au cas où le gouvernement américain ferait preuve d’une volonté sérieuse et agirait de manière responsable dans ses promesses et ses actions », a-t-il ajouté.
Ses remarques sont intervenues quelques heures après que le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, s’adressant à un événement universitaire dans la ville de Santander, dans le nord de l’Espagne, a déclaré que la réponse fournie par l’Iran « était raisonnable », exprimant « l’espoir que cette réponse nous permettra d’achever les négociations ».
Le chef de la politique étrangère de l’UE déclare que la réponse de l’Iran à la proposition du bloc sur la relance du JCPOA est « raisonnable »
« Il y a eu une proposition de ma part en tant que coordinateur des négociations (...) et une réponse de l’Iran que j’ai jugé raisonnable. Elle a été transmise aux États-Unis, qui n’ont pas encore répondu formellement », a-t-il dit, ajoutant qu’une éventuelle réunion sur la relance du JCPOA pourrait se tenir « cette semaine ».
Les États-Unis, sous l’ancien président Donald Trump, ont abandonné l’accord en mai 2018 et ont rétabli les sanctions paralysantes que l’accord avait levées.
Les pourparlers pour sauver l’accord ont débuté dans la capitale autrichienne en avril de l’année dernière, des mois après que Joe Biden a succédé à Trump, pour examiner le potentiel du retour des États-Unis à l’accord et à la suppression des sanctions.
Malgré des progrès notables, l’indécision et la procrastination des États-Unis ont provoqué de multiples interruptions dans les pourparlers marathons.
Source : PressTV
2-Les revenus de la Russie augmentent grâce aux sanctions prises contre elle
Les mesures punitives adoptées par l’occidental contre la Fédération de Russie ont non seulement eu l’effet escompté sur l’économie russe, mais leurs effets collatéraux affectent constamment l’UE.
Qui sème le vent récolte la tempête dit le dicton français
C’est difficile à admettre pour les Occidentaux, mais les sanctions prises contre la Russie à la suite de sa mise en application des Accords de Minsk dont elle était garante (application qualifiée d’« agression » par les Occidentaux), lui sont en réalité profitables.
Selon le président Vladimir Poutine lors de son entrevue avec le directeur du fisc russe, Daniil Yegorov, les revenus de la Fédération de Russie lors du premier semestre 2022 ont augmenté de 32 %, principalement en raison de la hausse des prix de l’énergie.
Le recul brutal de l’économie russe lors des « sanctions » occidentales a donc été largement résolu et l’isolement par eux-mêmes des Occidentaux du reste du monde favorise l’économie russe. Il resta à voir quelles seront les conséquences du reflux vers l’Occident des dollars habituellement utilisés sur le marché international de l’énergie. Pour le moment, il provoque une inflation, variant entre 6 et 17 %, partout dans le monde, Russie comprise.
Source : Réseau international
3-La gifle russe en plein New York
Sohu : le pétrole russe à New York a été une gifle pour les États-Unis
La (ré) apparition du pétrole russe à New York a été une gifle pour les États-Unis. Ceci est écrit par l’édition chinoise de Sohu. PolitRussia publie un récit exclusif du matériel.
Comme le notent les auteurs, les États-Unis ont toujours fermé les yeux sur le fait que leur allié, l’Inde, achète du pétrole à la Russie. Washington n’a pris aucune mesure, même lorsque New Delhi a augmenté ses importations après le début du conflit ukrainien et l’imposition de sanctions anti-russes.
« Si les États-Unis imposent des sanctions à l’Inde, cela pourrait conduire à une issue dangereuse et finalement pousser l’Inde dans le camp russe. Pour cette raison, Washington n’a pas l’intention de blâmer New Delhi pour quoi que ce soit », indique l’article.
Cependant, les autorités américaines ne sont pas prêtes à tout pardonner à l’Inde en échange d’une coopération. Il s’est avéré que la Maison-Blanche était extrêmement mécontente lorsque le pétrole russe « transformé » est passé par l’Inde aux États-Unis.
Selon le vice-gouverneur de la Reserve Bank of India, Michael Patra, les États-Unis se sont dits préoccupés par le fait que l’Inde dissimulait l’origine du pétrole russe expédié à New York.
Selon le département américain du Trésor, un navire indien a rencontré un pétrolier russe en mer pour prendre du pétrole. La cargaison a ensuite été acheminée vers un port du Gujarat, sur la côte ouest de l’Inde, où elle a été transformée en un produit utilisé pour fabriquer du plastique à usage unique. Après cela, la cargaison a été renvoyée au navire, qui a livré les marchandises à New York.
« C’est une vraie gifle pour les États-Unis. Cette fois, l’Inde a si grossièrement violé les sanctions anti-russes que les États-Unis ont directement exprimé leur mécontentement. Washington a déjà exprimé sa “préoccupation” au sujet de New Delhi. On ignore maintenant comment les relations entre l’Inde et les États-Unis vont se développer davantage », indique l’article.
Selon les auteurs, il est peu probable que les autorités indiennes cessent d’acheter du pétrole russe après l’incident avec l’approvisionnement de New York. Il est désormais extrêmement rentable d’acheter des vecteurs énergétiques à la Fédération de Russie. De plus, en juillet, Moscou a réduit le droit d’exportation sur le pétrole à 53 dollars la tonne, rendant les importations en provenance de Russie encore plus attractives.
Plus tôt, PolitRussia a expliqué comment Moscou pourrait détruire le plan de l’Occident avec des plafonds de prix du pétrole.
PolitRussia
Auteur : Alexandre Dubinin
4-Ce que Sa Majesté ne sait pas sur la Russie...
Boris Guennadevitch Karpov : Liz Truss sait-elle que la Russie peut détruire l’Angleterre avec une seule torpille ?
Liz Truss, probable Première ministre britannique, commence très fort puisqu’elle annonce fièrement qu’elle n’hésitera pas à utiliser l’arme nucléaire même si cela signifie une « annihilation totale ».
Elle pensait sans doute à « l’annihilation totale » de son « ennemi », pas la sienne… Son ennemi c’est même si elle ne l’a pas dit tant c’est évident, la Russie.
Sur le principe bien sûr ceci est une déclaration « normale » puisque l’arme nucléaire est censée dissuader, et il faut donc bien être en théorie prêt à s’en servir. Sinon, plus de dissuasion. Mais dans le cas présent ceci s’inscrit dans une hystérie, Britannique en particulier, envers la Russie. Boris Johnson, futur-ex Premier ministre s’est d’ailleurs encore rendu hier à Kiev pour « interdire » à Zelenski de rencontrer Poutine pour négocier !
D’abord qui lui a dit que Poutine accepterait de négocier ? Dans la position actuelle en ayant pris un tiers du pays, la Russie ne négocie pas, elle impose. Mais nous n’en sommes pas encore là, nous n’avons pas terminé et « imposerons » donc un peu plus tard. Bref, Johnson est allé donner des instructions à Zelensky, et lui promettre de nouvelles livraisons d’armes. Passons sur le fait que dans quelques jours il n’aura plus aucun pouvoir, puisqu’il s’avère donc que sa successeure Liz Truss semble du même moule.
Ce qui est vraiment grave est qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’elle dit : utiliser l’arme nucléaire contre la Russie signifierait en riposte la destruction immédiate et totale des îles britanniques. Un seul Sarmat, et plus rien. Mais une telle déclaration pourrait parfaitement faire comprendre à la Russie que son existence même est menacée, l’Angleterre étant dirigée par une hystérique. Dans un tel cas, Vladimir Poutine n’a même pas besoin d’aller le clamer sur un plateau TV, il agira et pourrait alors décider à titre préventif d’utiliser non pas un Sarmat, mais UNE torpille Poseidon lancée depuis… depuis n’importe où puisqu’elle a un rayon d’action illimité, propulsée par son propre réacteur nucléaire ! Cette torpille exploserait sous l’eau au large de l’Angleterre et déclencherait un tsunami qui engloutirait une très grande partie de l’île. Londres n’a aucune chance d’en ressortir !
L’attitude de cette hystérique s’inscrit parfaitement dans la mentalité britannique : S’imaginant être à l’abri dans leur île, les brits s’emploient à semer la pagaille un peu partout. Dans le conflit contre la Russie en particulier, les services secrets américains (CIA) sous-traitent une grande partie de leurs opérations clandestines au MI6, service secret britannique. C’est en effet le MI6 qui instruit et entraîne les agents ukrainiens qui entrent en Russie y commettre des attentats, c’est aussi le MI6 qui entraîne les groupes de volontaires étrangers ayant rejoint les forces ukrainiennes… et ce sont donc eux aussi qui sont transformés en poussière lorsque nous frappons les centres d’entraînement.
Quand on voit l’état de leur pays, envahi par des immigrés plus nombreux que les Britanniques dans la plupart des grandes villes, secoué par les scandales pédophiles mettant en cause jusqu’à la « famille royale », on peut comprendre que les brits cherchent à redorer leur blason en combattant les ignobles Russes. Se rendent-ils compte qu’ils ne risquent que de se faire détruire avant même d’avoir compris ce qu’il leur arrive ?
On notera par ailleurs que pendant que Truss se vante d’être prête à appuyer sur le bouton nucléaire, les autorités russes ont une attitude tout autre puisque Lavrov et Poutine répètent régulièrement qu’il faut à tout prix éviter d’utiliser l’arme nucléaire ! Qui sont les malades ? Qui sont les gens raisonnables ? Mais alors que tous les médias britanniques annoncent qu’un anglais sur 2 ne pourra ni se chauffer ni manger à sa faim cet hiver, peut-être est-ce LA solution trouvée par leur gouvernement : provoquer la Russie pour finalement être détruits ?! Ce sera bien le « grand reset » ! Mais pas celui auquel ils pensaient…
Source : Rusreinfo
5-Suède : l’Armée de l’air saigne !
La force aérienne suédoise pourrait perdre la moitié de ses pilotes de chasse à cause de tensions sociales
Comme la plupart de ses homologues occidentales, la force aérienne suédoise [Svenska Flygvapnet] peine à recruter et, surtout, à retenir ses pilotes de chasse, dont le nombre est confidentiel. Et cette situation risque de s’aggraver dans les semaines à venir… alors que la Suède s’apprête à rejoindre l’OTAN et que les tensions en Europe n’ont jamais été aussi élevées depuis la fin de la guerre froide.
En effet, selon la presse suédoise, de nombreux pilotes de la Svenska Flygvapnet menacent de prendre un congé, voire de démissionner, en raison d’une « longue crise de confiance au sein des forces armées ».
Ce qui a mis le feu aux poudres est la nouvelle convention de retraite [appelée PA16], qui concerne l’ensemble des agents de l’État. Celle-ci a relevé l’âge de la retraite à 67 ans, sans distinction et sans aucune compensation. En clair, les pilotes militaires suédois, qui pouvaient quitter le service à l’âge de 55 ans, devront rester au sein de l’armée pendant 12 ans de plus… Évidemment sans voler. Cette disposition doit s’appliquer à ceux nés après 1988.
Par ailleurs, les pilotes militaires suédois dénoncent également la détérioration de leurs conditions de travail et la faiblesse du montant de leurs soldes.
« C’est une situation grave que nous prenons très au sérieux », a admis Peter Hultqvist, le ministre suédois de la Défense. Et le Riksdag [Parlement suédois] s’en inquiète vivement : son comité de la Défense a ainsi récemment convoqué les principaux responsables des forces armées pour une audition.
« Dans la situation sécuritaire actuelle, c’est extrêmement grave et je m’attends à ce que des mesures soient prises rapidement. À long terme, cela pourrait mettre en péril la capacité opérationnelle des forces armées […], ce dont le chef d’état-major de la Flygvapnet [le général Carl-Johan Edström, ndlr] a lui-même parlé », a commenté Pål Jonson, le président de ce comité parlementaire.
Pour le moment, l’une des rares mesures annoncées est le déblocage, sur dix ans, d’une enveloppe de 600 millions de couronnes suédoises [56 millions d’euros] pour établir une nouvelle « structure salariale » pour les pilotes. Et des négociations doivent avoir lieu pour aborder la question des retraites.
« Je comprends parfaitement la frustration suscitée par les conditions prévues par le PA 16. […] Les forces armées comprennent et soutiennent l’idée de base selon laquelle nous, comme le reste de la société, devons travailler plus longtemps. Je souhaite donc que les Forces armées, en collaboration avec l’Agence suédoise pour l’emploi, étudient les options possibles pour faire face aux conséquences du changement d’âge de départ à la retraite des pilotes », a par ailleurs indiqué le général Carl-Johan Edström, via son blog.
Si aucune solution n’est rapidement trouvée, la force aérienne suédoise peut s’attendre à des lendemains difficiles. En premier lieu, il lui sera compliqué de recruter de nouveaux pilotes si les conditions de carrière n’évoluent pas. Et surtout, l’expérience de ceux qui auront fait le choix de démissionner lui manquera.
Source : Opex 360
Auteur : Laurent Lagneau