Le Premier ministre, irakien Moustafa al-Kazemi, a appelé au « calme » après être sorti indemne d’une « tentative d’assassinat ratée » dans la nuit du samedi 6 novembre au moyen d’un « drone piégé » qui a visé sa résidence à Bagdad.
Le Premier ministre, irakien Moustafa al-Kazemi, a appelé au « calme » après être sorti indemne d’une « tentative d’assassinat ratée » dans la nuit du samedi 6 novembre au moyen d’un « drone piégé » qui a visé sa résidence à Bagdad.
L’attaque contre la résidence de M. Kazemi, située dans la Zone verte, n’a pas été revendiquée dans l’immédiat. Selon une source sécuritaire, « deux gardes du corps ont été blessés », sans que l’on connaisse la gravité de leurs blessures. Sur Twitter, Moustafa al-Kazemi a appelé au « calme et à la retenue de la part de tous pour le bien de l’Irak ».
De son côté, le chef de la sécurité des Brigades du Hezbollah irakien, Abou Ali al-Askari, a qualifié cet incident de False flag en ajoutant qu’en Irak personne n’est prêt à larguer un drone pour cibler le Premier ministre.
Comment peut-on analyser cet incident ? Arnaud Develay, juriste international, s’exprime sur le sujet.