Qu’est-ce qui intrigue au Bénin les Yankees pour qu’ils aillent jusqu’à sanctionner le pays ?
Actualité en Afrique :
-Le chef du Mouvement islamique au Nigeria (IMN), Cheikh Ibrahim Zakzaky, a déclaré que le Mouvement islamique est une idéologie et ne peut jamais être interdit ;
-Le Ghana organise le 22 décembre la 1re édition des récompenses annuelles de l’exploitation minière à petite échelle ;
-Bénin : le gouvernement annonce des subventions pour la modernisation de l’aéroport de Cotonou ;
-L’Ouganda lance l’enregistrement biométrique des mineurs artisanaux et à petite échelle ;
-Burkina Faso : Un rapport pour évaluer les établissements de santé.
Analyses de la rédaction :
Le Bénin fait peur aux Yankees !
Qu’est-ce qui intrigue au Bénin les Yankees pour qu’ils aillent jusqu’à sanctionner le pays ?
Lisons quelques titres concernant ce pays ultra stratégique sur la côte à la politique indépendante et dont le président a brillé pendant son mandat par ses résultats économiques particulièrement exemplaires !
« Bénin : le gouvernement annonce des subventions pour la modernisation de l’aéroport de Cotonou »
Opération conjointe du Togo et du Bénin cette semaine pour lutter contre la pêche illicite »
Accord sur le riz entre le Bénin et le Nigeria...
Rien qu’à lire ces titres tirés des médias locaux, deux tendances particulièrement inquiétantes pour n’importe quelle puissance hégémonique occidentale, que ce soit la France ou les États-Unis attirent l’attention !
Le Bénin prospère économiquement à la faveur d’un regard tourné vers ses partenaires africains soit une perspective qui bloque la voie au pillage occidental, et surtout aux opérations de déstabilisation dont le Sahel est le théâtre et contre quoi les Sahéliens ont commencé à agir et à merveilleusement agir.
Il y a plusieurs mois déjà le chef de DGSE mettait en garde le Bénin et la Côte d’ivoire contre une extension du terrorisme en provenance du Sahel. Cela veut dire que les services secrets occidentaux ont commencé à partir de cette même date à chercher à exporter la violence terroriste vers la côte, mais sans grand succès, le verrou burkinabé n’ayant pas sauté, le Niger et le Mali ayant eux aussi coupé l’herbe sous le pied des Occidentaux.
Des mois d’efforts nocifs n’ont débouché que sur « une seule attaque » quand le Bénin a enregistré les premières attaques terroristes contre son armée entre le 30 novembre et le 2 décembre.
Or le modus operandi américain consiste à se tourner vers l’économie quand les Yankees, leurs alliés et la France de Macron en ont un malgré la Francafrique, se sent impuissant militairement. La presse atlantiste n’hésite donc pas de publier des articles négatifs contre le Bénin :
Au Bénin, « la mer monte et nous sommes impuissants », « Terrorisme
Le Bénin, nouvelle victime de l’expansion takfiriste », les Béninois eux savent comment s’y prendre et les sanctions US qui consiste à dixit « Réduire de manière significative la part des États unis dans l’investissement régional ».
On comprend très bien que tout ceci n’est qu’un prétexte destiné à s’ingérer davantage dans la gestion économique des pays africains, les faire endetter un peu à la manière du FMI et de BM. Mais une chose est sûre :
L’heure est à la révolte interafricaine et la seule chose qui pourrait l’apaiser c’est bien le départ définitif des pays occupants, que c’est sur le plan militaire qu’économique.
Mali/USA : les choses ne sont pas aussi simples que cela apparaît
Est-ce une marche arrière face à cet outil d’expansion du terrorisme auxquels les Occidentaux ont donné le nom des forces de maintien de la paix ?
Alors que la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali a entrepris de renforcer son effectif avec quelques milliers d’hommes supplémentaires, le gouvernement du Mali a opposé un refus catégorique. Une situation qui a clairement frustré les États-Unis ou autrement dit les a pris de court au point même qu’ils se sont mis à menacer le Mali ! Dans une note du Département d’État, les États-Unis ont clairement fait savoir leur frustration face au refus du gouvernement de transition du Mali d’un déploiement de soldats et policiers supplémentaires dans le cadre de la mission de paix de l’ONU. En effet, les Américains l’ont fait savoir dans une note dans laquelle ils exposent comment le Mali pourrait être déstabilisé si les autorités signaient avec le groupe russe Wagner. Et quand le Département d’État parle de déstabilisation, cela veut dire qu’ils travaillent à réactiver et à renforcer des agents déguisés en Aqmi, en Daech et autres avant de les envoyer à l’assaut des villes et villages maliens. La note poursuit :
« Les États-Unis déplorent que le gouvernement de transition du Mali ait refusé d’accepter plus de 2000 soldats et policiers supplémentaires de la MINUSMA, encore une fois, sans frais pour le Mali, qui auraient contribué à la protection des civils », indique la note du Département d’État. « Les États-Unis regrettent également que le gouvernement de transition ait retardé les efforts des partenaires internationaux pour déployer des troupes et des entraîneurs supplémentaires et pour renforcer les opérations de sécurité », indique la même note.
Il va sans dire que malgré la présence sur le sol malien de 20 000 soldats, dont environ 15 000 Casques bleus, le pays d’Afrique de l’Ouest souffre toujours de problèmes d’insécurité. Il est à se demander si c’est le nombre de soldats sur le terrain qui importe ou si c’est la stratégie qui n’est pas biaisée. L’ONU aurait peut-être pu modifier le mandat des Casques bleus les rendant plus offensifs que défensifs. Ils perdraient moins d’éléments et leur occupation du terrain aurait un véritable impact visible.
Malgré les Casques bleus et les forces françaises et européennes sur place, seule la capitale malienne Bamako est dans un semblant de sécurité et véritablement gouverné par l’État. Le reste du territoire malien, surtout le nord et le centre, est totalement sous influence des djihadistes ou des forces étrangères. Pourtant la menace ne faiblit pas vraiment, mais gagne du terrain.
Mais menaces et pressions US pourraient in fine avoir un effet inversé. Et comment ?
Mille militaires tchadiens viennent de débarquer au Mali sous pression américaine alors qu’on sait que le QG US/France au Sahel se trouve désormais au Tchad où le président a été assassiné par la France au terme d’une mise en scène d’attaque de rebelles.
En effet, le contingent tchadien devrait quasiment doubler sous le mandat des Nations unies. L’ambassadeur malien à l’ONU a donné son feu vert au Conseil de sécurité. Mais le gouvernement militaire au pouvoir à Bamako tient à préciser que ce renfort intervient « dans un cadre bilatéral et à la requête du gouvernement de la République du Tchad », « pour faire face aux menaces et protéger ses troupes [...] au nord du Mali, suite à la reconfiguration de la force Barkhane », la force française au Sahel, qui a retiré 450 soldats du Nord malien.
Or le Mali pourrait renvoyer la balle dans le camp US en coopérant avec ces soldats tchadiens qui ne devraient à l’heure qu’il est être trop contents d’avoir perdu leur commandant en chef Deby et d’être traité comme des mercenaires de la France ..
Les Maliens sont trop intelligents pour laisser les Yankees les faire doubler...
Résolution de l’ONU contre l’Iran : quand l’Afrique crie sa solidarité
Le 17 décembre, et pour la énième fois les Nations unies ont reproché à l’Iran ses violations persistantes des droits de l’homme, et appelé le pays à veiller à ce « qu’aucune personne ne soit soumise à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».