En raison de la pénurie de titane et d’autres matières premières nécessaires, Boeing a été contraint de suspendre la production de son avion 737MAX pendant 10 jours.
Au sommaire :
1- L’Iran et le Venezuela signent un document de coopération global de 20 ans
Les ministres iranien et vénézuélien des Affaires étrangères ont signé samedi 11 juin, en présence des présidents des deux pays, Ebrahim Raïssi et Nicolas Maduro, dans le complexe culturel et historique de Saadabad à Téhéran, un document global de 20 ans de coopération stratégique entre les deux pays.
Le document inclut la coopération entre Téhéran et Caracas dans les domaines politique, culturel, touristique, économique, pétrolier et pétrochimique.
Après la cérémonie de signature, le président Raïssi et son homologue vénézuélien Nicolas Maduro ont assisté à une conférence de presse conjointe.
Nicolas Maduro s’est rendu vendredi 10 juin en Iran à la tête d’une délégation de haut niveau politique et économique. Ce samedi 11 juin, il a été officiellement accueilli par le président Raïssi au complexe culturel et historique de Saadabad.
La visite de Nicolas Maduro en Iran a été effectuée à l’invitation officielle d’Ebrahim Raïssi. Il s’agit de sa deuxième visite à Téhéran après celle effectuée en 2016.
La rencontre et les entretiens avec le président de la République islamique d’Iran et la tenue d’une réunion conjointe entre les délégations de haut niveau des deux pays font partie de l’agenda de la visite de deux jours du président vénézuélien.
Les ministres vénézuéliens des Affaires étrangères, de l’Agriculture, des Communications, de la Science et de la Technologie, des Transports et du Tourisme accompagnent M. Maduro lors de cette visite.
Accordant une interview télévisée à la chaîne hispanophone iranienne (Hispan TV) vendredi soir, le président vénézuélien a annoncé que lors de sa rencontre avec M.Raïssi, ce samedi, les plans et les stratégies pour les 20 prochaines années seront discutés sous la forme d’un plan de coopération entre les deux pays.
Source : IRNA
2- La Grèce recule face au Hezbollah
Le ministre libanais des Affaires étrangères a déclaré que la Grèce avait déclaré au chargé d’affaires de l’ambassade du Liban à Athènes que le navire stationné sur la place Karish n’appartenait pas au gouvernement grec.
Le ministre libanais des Affaires étrangères a affirmé que le gouvernement grec a informé le Liban que la plateforme de forage d’Energean Power chargée par l’entité sioniste d’exploiter le gaz du gisement Karish, située dans une zone frontalière contestée par le Liban ne lui appartient pas, mais qu’elle comporte des marins grecs.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré à la chaîne satellitaire libanaise Al-Mayadeen, ce vendredi soir, que « le ministère grec des Affaires étrangères a informé le chargé d’affaires libanais que le navire d’extraction en Méditerranée n’appartient pas au gouvernement grec ».
Le correspondant d’Al-Mayadeen à Beyrouth a déclaré que « le ministère libanais des Affaires étrangères a été informé que le navire appartenait à une société privée et que le gouvernement n’avait rien à voir avec cela, malgré la présence de marins grecs à bord ».
Une partie du champ de Karish est située à l’intérieur de la ligne de démarcation maritime 29, que les négociateurs libanais considèrent comme la frontière libanaise. Par conséquent, les extractions effectuées par cette société, sur recommandation des sionistes sont illégales.
Rappelons que le jeudi dernier, le Secrétaire général du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, a souligné qu’Israël doit cesser d’extraire du gaz de Karish, notant que « toutes les options sont sur la table ».
Sayyed Hassan Nasrallah a qualifié l’arrivée dimanche 5 juin du navire grec, « d’acte d’agression contre le Liban qui l’entraîne dans une situation difficile »
Il a averti la compagnie : « La compagnie grecque doit savoir qu’elle est impliquée dans cet acte d’agression contre le Liban, et donc elle et tout son équipage doivent assumer les répercussions de leurs activités. Je lui conseille de se retirer rapidement sinon elle devra en subir les conséquences et en assumer l’entière responsabilité ».
Source : Al-Manar
3- Boeing victime des sanctions anti-russes
En raison de la pénurie de titane et d’autres matières premières nécessaires, Boeing a été contraint de suspendre la production de son avion 737MAX pendant 10 jours.
Roman Gusarov, un expert de l’industrie aéronautique, a déclaré que la décision de Boeing de suspendre la production de son populaire avion 737MAX était due aux sanctions imposées à la Russie.
La Russie est un important fournisseur de composants et de matières premières pour Boeing Aircraft.
Le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière que Boeing avait été contraint de suspendre la production pendant 10 jours le mois dernier en raison d’un manque de matières premières.
Gusarov affirme que l’avionneur américain Boeing est fortement dépendant de la Russie pour ses approvisionnements en titane, qui varient d’environ 30 à 40 %. Cela signifie qu’au moins un tiers de tous les avions Boeing produits sont en titane russe.
« Auparavant, Boeing fabriquait les pièces finales en titane dans une joint-ventrue en Russie, mais en mars, Boeing a cessé d’acheter du titane à la Russie », a-t-il déclaré.
Source : MashreghNews
4- L’OTAN under attak...
Au cours des trois derniers mois, les pays de l’OTAN ont été exposés à l’impact le plus puissant d’une guerre électronique.
Les pays de l’OTAN situés en Europe de l’Est et du Sud-Est sont soumis aux contre-mesures électroniques les plus puissantes. Ceci est démontré par l’analyse des données du service d’échange ADS-B, selon lesquelles la plus grande interférence électronique est enregistrée sur le territoire de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Moldavie - dans les lieux où on constate une forte concentration de forces de l’OTAN essayant de fournir une assistance à l’Ukraine.
Selon le service d’échange ADS-B, l’espace aérien au-dessus de la Bulgarie et de la Roumanie est sous l’influence, la plus dense de la guerre électronique d’un type non identifié. Des dysfonctionnements des équipements de positionnement global sont observés à des altitudes de 4 à 11 000 mètres dans cette région.
Les experts estiment que l’exposition de la région aux impacts de la guerre électronique est due au déploiement des équipements de renseignement électronique de l’OTAN fournissant à l’Ukraine des informations sur l’aviation russe, l’emplacement des navires, le mouvement des forces, etc.
Il est à noter que la zone d’influence des équipements de guerre électronique est très étendue, le rayon du secteur couvert est d’environ 700 kilomètres.
Source : Avia-Pro
5- Un premier pont entre Chine et Russie
La Russie et la Chine ont inauguré un premier pont routier traversant le fleuve Amour entre les villes de Blagovechtchensk et Heihe. Ce pont est symbole du rapprochement entre les deux pays voisins.
L’inauguration du premier pont routier enjambant le fleuve Amour afin de relier la Russie à la Chine a eu lieu le 10 juin. Un ouvrage d’un kilomètre de longueur qui permet de connecter les villes de Blagovechtchensk (Russie) et Heihe (Chine).
« Ce pont a une signification particulièrement symbolique. Il deviendra un autre fil d’amitié, reliant les peuples de la Russie et de la Chine », a déclaré Yury Trutnev, le vice-président du gouvernement de la Fédération de Russie. Pour les gouvernements russes et chinois, ce pont est symbole de l’approfondissement de leurs relations diplomatiques et économiques.
Les échanges commerciaux entre la Russie et la Chine se multiplient, mais souffraient d’un manque d’infrastructure de transport. Selon le gouvernement russe, ce pont contribuera à faire passer un million de tonnes de marchandises par an. À 500 km à l’est, un autre pont, ferroviaire cette fois, reliant les deux pays, entrera en service en août prochain.
Source : Le Parisien