Ce qui fait de plus en plus peur à l’axe USA/France/OTAN/Israël en Afrique, c’est que la Résistance moyen-orientale se rallie à la résistance africaine. Une alliance ultra stratégique capable de faire capoter les plans colonialistes dans la corne de l’Afrique et dans d’autres parties du continent africain.
Actualité en Afrique :
Tanzanie : un projet pour améliorer le réseau ferroviaire de la banlieue de Dar es-Salaam ;
Kenya : le projet de téléphérique de Likoni se profile ;
AIP/La Côte d’Ivoire et le Bénin renforcent leur coopération dans le secteur numérique ;
Afrique du Sud : 3 000 MW de centrales à gaz seront ajoutés au réseau à partir de 2022.
Analyses de la rédaction :
Afrique : l'Iran, trafiquant d'armes?!
Depuis qu’Israël, cette base militaire et de renseignement US au Moyen-Orient qui agit en Afrique sous le paravent d’agriculture, mais qui à vrai dire mine les États nations en organisant des coups d’État, des trafics d’armes et de terroristes, a été appelé à contribuer à saper cette inexorable montée en puissance de la Résistance africaine, avec en toile de fond cette information largement diffusée la semaine dernière sur un présumé démantèlement des « cellules liées à la force Qods, branche extraterritoriale du CGRI au Gaza, au Sénégal et au Kenya », où l’Iran chercherait à liquider les « touristes israéliens », ici dans le Zoom Afrique, on s’y attendait :
RFI, média colonialiste par excellence, citant une obscure boîte dite Think Tank suisse affirme que les fusils de fabrication iranienne auraient été localisés en Somalie puis au Kenya, et tout ceci en provenance du Yémen où les Houthis, alliés de l’Iran, sont soutenus militairement.
« Dans un rapport, le think tank suisse Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC) confirme la présence d’armes iraniennes sur le sol somalien. Un armement initialement destiné aux houthis. Jay Bahadur, auteur du rapport, a comparé les numéros de série des armes saisies en Somalie à ceux des armes issues des cargaisons des navires interceptés, soupçonnés de venir d’Iran. Selon lui, “la plupart, si ce n’est l’ensemble de ces fusils saisis en Somalie, partagent une origine commune : le plus probablement les stocks iraniens”, lit-on sur RFI.
Mais pourquoi les médias mainstream franco-otano américain et l’entité sioniste, facteur de trouble et d’instabilité là où elle s’infiltre, cherchent si éperdument à réduire l’Iran et ses forces armées qui ont littéralement mis au pas la superpuissance US au Moyen-Orient au rang d’un état trafiquant d’armes et de fusils ?
Pourquoi les contrats militaires signés entre l’Iran et l’Éthiopie sont décrits comme faisant partie d’un réseau de trafic dont les prolongations iraient jusqu’en Somalie qu’on sait être le pays des Shebabs ?
Que fait Ansarallah dans cette histoire, cette force de résistance yéménite qui, en moins de 7 ans a vaincu l’armée saoudienne l’une des meilleures équipées du monde par les Américains ? La réponse à cette question renvoie en effet à des “similitudes” qui inquiètent de plus en plus les Occidentaux en Afrique.
Dans la corne de l’Afrique, l’Éthiopie refuse toute syrisation ou libysation et n’a pas honte de dire qu’il compte le faire à l’aide des gagnants de la guerre en Syrie.
L’état éthiopien n’aura rien à cacher non plus s’il entre en contact avec Ansarallah, ces “Résistants des montagnes” qui, partis de rien ont réussi à mettre au pas l’arsenal et la DCA américaine, ses Patriots, ses THAAD... avec des missiles et des drones faits maisons.
Cette ridicule prétention médiatique qui veut faire croire à l’existence d’un trafic illégal d’armes iraniennes en Afrique est bien trop grotesque pour dévoyer l’opinion africaine.
Au fait ce qui fait peur, et de plus en plus, à l’axe US/France/OTAN/Israël en Afrique c’est que la Résistance moyen-orientale se rallie à la résistance africaine et que cette alliance ultra stratégique fasse capoter les plans colonialistes dans la corne de l’Afrique, et dans d’autres parties du continent africain.
RDC : qui veut la peau de la CENI ?
En RDC, opposants, laïcs, activistes, militants catholiques et protestants sont attendus dans les rues de la capitale Kinshasa ce samedi. Première journée de mobilisation des forces politiques et sociales de la Nation contre l’équipe dirigeante de la commission électorale nationale indépendante (Céni), mais les revendications sont aussi sociales.
Mais d’où vient cette opposition et controverse ?
Remontons un peu en arrière afin de mieux comprendre ce qui se passe en RDC autour de la CENI.
Les nouveaux membres du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante CENI ont prêté serment ce mardi 26 octobre 2021 devant la Cour constitutionnelle à Kinshasa, la capitale. La loi congolaise donne aux confessions religieuses la responsabilité de choisir les candidats membres du bureau de la CENI.
Et selon cette loi, en cas de non-consensus des partis, c’est le vote qui détermine le choix des candidats. Et sur les 8 confessions religieuses, 6 étaient pour la candidature de Denis Kadima. Il s’agit de l’église kinguambiste, de l’église orthodoxe du Congo, de la communauté islamique, de l’église du réveil du Congo, de l’Armée du Salut et de l’union des églises indépendantes du Congo.
Mais le profil de Kadima était jugé problématique par les catholiques et les protestants, qui l’ont accusé d’être trop proche du président Félix Tshisekedi. Leur argument est soutenu par les députés de l’opposition qui, au Parlement, n’ont pas soutenu sa nomination.
Le Parlement de la RD Congo a approuvé la nomination de M. Kadima le 16 octobre, malgré l’absence de consensus des groupes religieux.
Le week-end dernier, le président Félix Tshisekedi a confirmé la nomination de M. Kadima et de 12 membres de la commission, malgré le différend.
Depuis, les médias mainstream évoquent les oppositions et les appels à la réforme de la Céni. En RDC, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a pour mission de garantir des élections libres et démocratiques. On sait très bien que les élections présidentielles ont toujours été une occasion d’ingérence et de déstabilisation pour l’axe US-OTAN dans les pays africains. Dénis Kadima est un expert en élections, démocratie et bonne gouvernance et a plus de 30 ans d’expérience professionnelle.
Sur le plan électoral, il a dirigé et appuyé plusieurs missions d’observation et d’évaluation et autres institutions.
Le plus récent, en Côte d’Ivoire où il a conduit la mission conjointe avec le centre Carter lors de la présidentielle d’octobre 2020. D’ailleurs, selon l’analyste politique congolais Christian Moleka, trois conséquences peuvent découler de l’installation du nouveau bureau de la CENI.
Premièrement, ce qu’il appelle une “scission de l’union sacrée qui verrait le retrait de Moise Katumbi et de quelques-uns de ses alliés”. Ce changement de rapport de forces au sein de la majorité présidentielle pourrait, selon lui, entraîner “éventuellement un réaménagement du gouvernement voire un changement total de gouvernement.”
Deuxièmement, il met en relief les contours d’une “alliance assez inédite” qui sont en train de se dessiner autour de Fayulu et Katumbi et le FCC de Kabila.
L’analyste s’interroge cependant sur la viabilité d’une telle alliance face “aux agendas différents” et à la présidentielle de 2023 qui les opposera forcément.
Troisième conséquence, toujours selon lui “l’instabilité politique qui s’en suit”. “Nous sommes entrés dans une période d’incertitudes qui peuvent mener à un processus électoral chahuté”, conclut-il.
Tout est alors réuni afin de faire plonger le pays dans la déstabilisation.
D’un autre côté, s’il est vrai que, avec Félix Tshisekedi, les États-Unis ont réussi à retourner la situation en leur faveur et sont revenus en force dans le jeu politique congolais, il est tout aussi envisageable que les choses puissent changer à l’avenir. En effet, la fermeté affichée par Washington au regard de l’enjeu électoral de 2023 pourrait amener le camp Tshisekedi, qui ne semble pas très disposé à organiser les élections dans les délais, à réévaluer son partenariat avec une Amérique dont le soutien est loin d’être aussi acquis qu’on serait tenté de le croire.
Sommet sur la Libye : le Mali, le grand absent ?!
Avant une conférence à Paris qui doit évoquer la situation en Libye, ce vendredi 12 novembre 2021, le président français, Emmanuel Macron, a eu des entretiens avec plusieurs de ses homologues. À l’Élysée, dans la matinée, il a reçu quatre chefs d’État du continent.
Bizarrement le nom du colonel Assimi Goita, président de la transition malienne ne figure pas parmi les participants de cette conférence.
Comment peut-on analyser ceci ? Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus.