En Centrafrique, 4 ans de pressions, de complots et de tentatives de déstabilisation n’ont mené à rien ; la preuve : le peuple centrafricain soutient bel et bien son armée nationale soutenue par son allié que lui-même a choisi, c’est-à-dire la Russie.
L’actualité en Afrique :
Développement postal, le Ghana désormais chef de file régional ;
L’Ouganda en alerte après la résurgence du virus Ebola en RDC ;
Kenya : le fournisseur de systèmes d’irrigation au solaire SunCulture lève 11 millions $ pour son expansion ;
Niger : lancement d’une campagne de vaccination de 3,5 millions de têtes de bétail.
Les analyses de la rédaction :
1-RCA : finie, la France...
En Centrafrique, 4 ans de pressions, de complots et de tentatives de déstabilisation n’ont mené à rien ; la preuve : le peuple centrafricain soutient bel et bien son armée nationale soutenue par son allié que lui-même a choisi, c’est-à-dire la Russie.
D’ailleurs une manifestation organisée en signe de reconnaissance à la Russie pour son aide a réuni environ 3 000 personnes dans la capitale centrafricaine, a annoncé à Sputnik l’ambassadeur de Russie en RCA, Vladimir Titorenko.
Les manifestants ont appelé à annuler l’embargo sur les livraisons d’armes et ont réitéré leur indépendantisme et souverainisme en remerciant leurs forces armées et leur allié russe en affirmant que la « MINUSMA n’a réussi à rien changé en huit ans ».
Cette manifestation de joie intervient quelques jours après le fait que le gouvernement centrafricain a annoncé que les forces armées de la République avaient débloqué la principale route reliant Bangui au Cameroun, que des groupes armés rebelles bloquaient depuis le début de leur offensive en décembre.
« Après les villes de Boali, Bossembélé, Bossemptélé, Yaloké, Bouar, les Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes et rwandais ont libéré la ville de Beloko, ouvrant ainsi la route nationale jusqu’au Cameroun […]. La reconquête continue », a indiqué le gouvernement sur Facebook.
Cette manifestation de joie est un message pour la France :
En effet, depuis plus de 4 ans, la présence des forces de MINUSMA n’ont mené le pays que vers l’insécurité et la déstabilisation et ont a tenté par tous les moyens de faire pousser le pays dans le chaos et ce, en accusant ses forces armées d’exactions, en fomentant des complots contre les élections présidentielles et en soutenant le putschiste Bozizé… mais tout cela a échoué grâce à l’unité du peuple centrafricain et les bons calculs du mathématicien Touadéra.
Pour rappel, en décembre, la Russie a dépêché 300 instructeurs supplémentaires et quatre hélicoptères Mi-8 à Bangui à sa demande à la veille des élections présidentielles et législatives du 27 décembre.
Après les élections, dont les résultats n’ont pas été reconnus par l’opposition et les groupes armés, Bangui a été la cible de plusieurs attaques de rebelles qui sont parvenus à prendre le contrôle de plusieurs localités. Plus tard, les autorités ont annoncé avoir libéré la plupart de ces villes.
Entre temps la force d’occupation a tenté de faire croire que le président centrafricain avait fait appel à l’aide française et à ses Mirage2000, mais connaissant l’intelligence et l’esprit souverainiste du président Touadéra, personne n’y a cru.
Bref, la population et le gouvernement centrafricains sont bien décidés à sécuriser et à mettre dehors les fauteurs de trouble et ceux qui nuisent à la paix et au développement du pays, qu’ils se trouvent dans le pays ou hors du continent.
2-Le ciel kényan, nouvelle cible de la bio guerre Covid-19 ?
Après avoir transformé les vols d’Air France en des attaques biologiques contre les pays africains, avec à leur bord des Français testés positifs à la Covid-19 qui ne se déclarent pas et qui de ce droit refusent de se déclarer, une information relayée par RFI attire l’attention :
« Le pavillon kényan, qui dispose d’une flotte d’avions-cargos réfrigérés destinés notamment aux exportations floricoles, entend utiliser sa technologie et son savoir-faire pour transporter les vaccins en Afrique. Kenya Airways voit donc dans le transport des vaccins une opportunité de rebondir, explique à l’Agence France-Presse un dirigeant de l’entreprise. Surtout après une année 2020 marquée par un effondrement de son activité. »
Cherche-t-on donc à utiliser la ligne aérienne kényane pour répandre encore et encore le virus dans toute la région de l’Afrique de l’Est ?
Les États-Unis disposent d’une grande base militaire « Simba » au Kenya et ce pays est une proie pour l’Occident.
Vu la très bonne maîtrise des pays africains en termes de lutte anti-Covid19, cette nouvelle vague de transfert de vaccin en Afrique via les vols d’Air Kenya, n’a rien de bon.
La réalité est qu’après le fameux vol d’Air France au Cameroun, après les tentatives d’introduction du virus en RDC, au Mali, au Burkina et au Niger les peuples africains ne veulent plus se soumettre aux assauts biologiques d’une puissance colonialiste dont les médecins défendent éhontément à l’antenne publique leurs crimes commis en Afrique dans le cadre « d’expérimentation » médicale. Il y a peu, le chef du service de réanimation de l’hôpital Cochin reconnaissait avoir déjà « utilisé » les Africains comme des cobayes dans le cadre des expériences sur le Sida et de ne pas hésiter un seul instant à en faire de même pour enrayer la Covid-19 en Europe, surtout que « les Africains n’ont ni de masques ni d’appareils de ventilation ni des hôpitaux dignes de ce nom » et que par conséquent personne ne comprendrait de quoi ils sont morts.
3-Tchad : qui cherche à déstabiliser Déby ?
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Depuis quelques semaines les pressions se multiplient contre le président tchadien qui s’est présenté pour un 6e mandat. Comment peut-on expliquer cette campagne de pression anti-Déby ?
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.